Le dossier Šarić
Le système judiciaire et les medias comme les instruments politiques
Les guerres, les sanctions et la chute économique générale au cours des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, suivis par l’effondrement des institutions d’Etat et de l’éthos social, ont résulté par le phénomène des formes para-institutionnelles de puissance et de l’apparition de liaison entre le crime organisé et les structures aliénées d’Etat. Bien que la partie prédominante du public croyait qu’après la fin du gouvernement de Slobodan Milosevic et de son régime, ces liaisons seraient coupées définitivement, et que l’Etat et le crime organisé se trouveront finalement aux cotés opposés, il est devenu bientôt visible qu’il était correct d’affirmations de ceux qui ont vu la Serbie plutôt comme le pays que le mafia a transformé dans son service, que comme l’Etat qui tient, sous son contrôle, les groupes criminels organisés qui, selon sa définition, ne pourraient pas exister sans la protection puissante des institutions de système. Dans la liaison des structures criminelles et d’Etat, il est inclus, de la manière active, le troisième facteur sous la forme des médias, qui sont, au nom et pour le compte de différents centres de puissance, par les fabrications de leur artisanat propre et par les interprétations tendancieuses des événements, au lieu d’une description réaliste de la réalité, et qui se sont efforcés, selon le règle, à créer son substitut virtuel. En fonction de l’intérêt et de la volonté de leurs maitres, les médias ont criminalisé les gens, choisis en avance, tandis qu’ils représentaient leurs financiers, qui provenaient surtout du milieu guerrier et de profit des années quatre-vingt-dix, comme les citoyens respectés et des hommes d’affaire, bien que les informations de quelles «affaires» s’occupent exactement ces «hommes d’affaires», et celles de la véritable origine de leur capital, n’était jamais et ne seraient jamais présentées au public.
L’assassinat du premier, démocratiquement choisi, Premier ministre Zoran Djindjic, a prouvé la véritable profondeur du problème auquel la Serbie a fait face dans l’époque d’après Milosevic. Cet événement, cependant, était en même temps le déclencheur, dans l’histoire moderne de la Serbie, pour la première répression décisive de l’Etat contre les groupes criminels augmentés dans le pays. Bien qu’il ait semblé, au cours et après l’action policière «La Sabre» que, par la rupture du «clan de Zemun» et les groupes liés à lui, la base du crime organisé était finalement cassée, l’arrivée rapide au pouvoir des adversaires politiques et idéologiques de Djindjic, cette tendance est retournée dans la direction de la nouvelle restauration d’héritage de Milosevic, ce qui impliquait la réhabilitation d’un très grand nombre de cadres, sérieusement compromis, à l’intérieur des structures mêmes d’Etat pour les quels il existait d’indications sérieuses qu’elles étaient liées au milieu criminel des années quatre-vingt-dix.
La manque d’intérêt de la partie occidentale de communauté internationale pour la situation dans la région des Balkans occidentaux, qui est parvenu après les attaques terroristes du 11 septembre 2011, suivie des maladies inhérentes aux sociétés hautement corrompues et criminalisées de cette région, a permit le rétablissement effréné, et même le renforcement des liens entre les structures officielles politiques et d’information et de sécurité et du milieu criminel. L’espace vide, créé par l’élimination du «clan de Zemun», bientôt est rempli par des nouveaux joueurs, et le fait que sur le marché national des stupéfiants dans cette période, il n’y avait pas de perturbations sérieuses, était témoigné par un prix de stupéfiants, tellement bas que cela n’était jamais enregistré, sur la rue des villes serbes. En même temps, la manque de plus grands affrontements mutuels sérieux dans le souterrain qui étaient caractéristiques aux périodes précédentes, représentait une signe claire que, dans le milieu criminel, le principe d’organisation a prévalu sur l’impulsion de la cupidité, et qu’il s’agit d’un crime organisé bien contrôlé et très précisément coordonné des centres très forts de puissance qui, selon ses gammes et le degré de l’organisation intérieures, laissaient l’impression irrésistible sur l’implication des services nationaux secrets dans ces activités illégales.
Parallèlement avec le développement d’un réseau de plus en plus puissant du crime organisé, dans la période du règne de coalition menée par Vojislav Kostunica, comme le nouveau leader des forces nationalistes, l’Etat a simulé surtout la lutte contre les membres des mafias, les plus diverses possibles, dont les arrestations théâtraux remplissaient chaque jours les colonnes des journaux et les heures de grande écoute à la télévision. Et, tandis que le public était occupé par de nombreuses affaires et découvertes et arrestation des membres de tous types possibles de mafia (de la mafia des routes, à travers celle «de carte d’étudiant», sportive, d’ordures, jusqu’aux fossoyeurs), et dans le pratique, le discours d’un fau patriotisme a rétabli sa domination comme une couverture parfaite pour le renforcement supplémentaire des liaisons complètement nues des structures d’Etat et celles criminelles. La situation s’est aggravée de plus par la nouvelle escalade de la question nationale qui est parvenu après la reconnaissance unilatérale à Pristina de l’indépendance du Kosovo, ce qui a poussé la Serbie sous le gouvernement de Kostunica, dans un type de l’isolation auto-imposée dans laquelle, sur le plan intérieur, il était tout permis aux structures gouvernementales, tandis qu’au niveau international, tous types d’activités illégales ont devenu non pas seulement permises, mais aussi souhaitables.
Le changement superficiel du gouvernement à Belgrade, en été 2008, s’est passé à la veille de la grande crise financière et une fuite importante du capital, surtout spéculatif, qui influençait d’une manière dominante, aux années précédentes, à la hausse du PIB en Serbie. La situation créée par le manque aigu du capital frais, dans une économie chroniquement non-liquide, a été aggravée supplémentairement par le fait que la plus grande partie du processus de privatisation était déjà effectuée et que, ce qui est resté à vendre (à l’exception de l’Electricité de Serbie et le Telekom) était surtout réduit aux entreprises nationales échouées pour lesquelles il n’y avait pas d’acheteurs intéressés depuis des années.
Dans de telles circonstances, il est devenu impératif et la partie cachée de la politique officielle d’Etat d’attirer de l’argent frais, de toutes sources possibles, soit autorisées, soit non-autorisées. Afin d’assurer à la nouvelle coalition gouvernementale une sorte de crédibilité chez des partenaires internationaux, déjà au début du travail de nouveau gouvernement, il a été effectué le transfert de Radovan Karadzic, l’un des fugitifs les plus recherchés, à l’unité de détention du Tribunal de la Haye. A l’aide active et la coopération des services secrets nationaux, le nouveau gouvernement de Belgrade s’efforçait, par ce mouvement, à gagner suffisamment de temps sans pressions et conditionnements, mais aussi à assurer un espace suffisant pour la suite de la réalisation de politique nationaliste de la défense de souveraineté nationale imaginaire au Kosovo, d’effondrement de l’indépendance de Bosnie-Herzégovine et de Monténégro et la prise de contrôle de toutes sources de l’argent qui coulait à travers un réseau, à cette époque déjà répandu, des groupes criminels puissants qui, à l’aide de la logistique et le soutient des structures détachées d’Etat, ont devenu l’un des plus importants fournisseurs du marché de stupéfiants de l’Europe Occidentale.
Ce qui est, cependant, brisé le calcul dans les cercles gouvernementaux en Serbie, est la circonstance qu’en 2008, la coopération avec le Tribunal de la Haye n’était plus au sommet de la liste de priorités à la partie occidentale de la communauté internationale, et surtout aux Etats-Unis. Dans le milieu de la guerre globale contre le terrorisme, le centre d’intérêt des services occidentaux d’information était transféré aux activités qui représentent les sources de financement des organisations terroristes à travers le monde, y incluant les cours financiers à travers lesquels l’argent afflue dans les Fonds des organisations et des individus qui soutiennent le terrorisme. Le marché illégal des stupéfiants, des armées et de la traite de blanches, ensemble avec les canaux pour le blanchiment de l’argent, se sont trouvés dans cette période au centre de l’intérêt de travail des services occidentaux de sécurité et d’information.
Grace aux activités de l’atteinte de priorités citées, il ne pouvait pas échapper de l’Agence américaine de la lutte contre les stupéfiants (DEA) de grandes quantités de la cocaïne, qui venaient au marché de l’Europe Occidentale de l’Amérique de Sud, et dans l’organisation et à travers des groupes bien organisés, pour lesquels il est établi qu’ils parviennent des Balkans. Dans des telles circonstances, il est renforcé la pression à Belgrade officielle à attaquer, plus sérieusement, la corruption métastasée dans la société et le crime organisé dont les opérations surmontaient déjà à cette époque les cadres régionaux. Ainsi, un matin du mois d’octobre 2009, les citoyens de la Serbie vont apprendre pour un événement qui deviendra, dans les années qui suivent, le test décisif et principal de la volonté de gouvernement à Belgrade à s’occuper plus sérieusement du problème de lutte contre le crime organisé, mais aussi de la possibilité d’Etat de Serbie à établir en pratique et permettre l’application des principes basiques du règne de droit comme le préalable pour la lutte systématique contre la corruption et les fléaux criminels métastasés.
Pour l’instant, il existe une seule version, semi-officielle, du fait comment il est parvenu à la coopération entre l’Agence de sécurité et d’information serbe et la DEA américaine, dans l’activité de la location et la saisie de 2.17 tonnes de la cocaïne en Uruguay en octobre 2009. Selon cette histoire, placée par les cercles proches aux autorités de cette époque et aux cadres gouvernementaux de l’Agence de sécurité et d’information et du Ministère de l’Intérieur, la coopération s’est produite à l’initiative de Belgrade officielle qui, prétendument, avait demandé de l’aide des partenaires américains. Selon cette version, assez contradictoire, après l’échec dans une tentative de saisie des stupéfiants à Athènes, les doutes se sont apparus que l’action a échoué à cause de la fuite d’informations du Ministère de l’Intérieur. L’opération en Serbie était prise en ce moment par l’Agence de sécurité et d’information, dont le sommet s’efforçait à trouver un partenaire international plus sérieux qui dirigera la partie internationale de l’opération. Selon ces citations, l’Agence de sécurité et d’information s’est adressée à la représentation de la DEA américaine à Rome, ou à son directeur régional du Bureau pour l’Europe et l’Afrique, Russel Benson.
Selon ces citations, dont il n’était pas possible à vérifier jusqu’à l’achèvement de ce texte, les représentants de l’Agence de sécurité et d’information ont réussi à convaincre Russel qu’il s’agissait d’un groupe des trafiquants de l’importance internationale. La DEA a prétendument accepté la coopération avec le coté serbe, à condition que, de la raison de conspiration, seulement ces deux services effectuent cette action, sans ingérence des autres services de Serbie ou de pays tiers. Immédiatement après l’opération de la saisie de 2.17 tonnes de cocaïne en Uruguay, le Bureau du Procureur pour le crime organisé est inclus dans l’investigation, dirigée par le Procureur spécial, Miljko Radisavljevic et son adjoint, Sasa Ivanic, dont la tache était à investiguer le cas du cartel des stupéfiants balkanique. Des raisons qu’il est possible à devines, les procureurs «indépendants» et les agents de l’Agence de sécurité et d’information avaient besoin un mentor politique dans le personnage de Miodrag Miki Rakic, le coordinateur des services de sécurité et du chef de bureau de l’ancien président de Serbie, Boris Tadic.
Ce qui ouvre le doute dans le saga magique sur la manière de la création de coopération de l’agence américaine DEA et l’Agence de sécurité et d’information serbe, est le fait peu claire en vue des raisons pour l’apparition soudaine de l’Agence de sécurité et d’information de la coopération internationale pour la lutte contre le cartel des stupéfiants de l’origine balkanique, surtout en vue de l’étroitesse, bien connue, et la méfiance de service secret serbe quand il s’agit d’un tel type d’arrangement. Ce type de doute a été encore renforcé par le témoignage de Luigi Rinella, l’inspecteur qui était à la tête de la police criminelle de Milan, qui a confirmé que l’investigation en Italie n’arrivait jamais au nom de Darko Saric. Le fait que Saric était le chef du réseau entier, Luigi est appris de ses homologues de la Slovénie et la Serbie, mais, la police serbe ne lui avait pas envoyé des preuves solides pour cela. Bien que la police italienne envoie à la Serbie, au cours de l’investigation, toutes les données qu’elle avait collectées par son travail des opérations, elle avait rarement obtenu des informations de partenaires de Serbie. Un niveau tellement bas de la coopération était réduit en plus dès le moment quand, au cours de l’année 2009, l’Agence de sécurité et d’information a commence à diriger l’investigation au lieu de la police.
oupe balkanique, explique sa décision d’acquittement par l’impossibilité d’envisager des preuves de Serbie (il s’agit des appels par téléphone espionnés), après qu’il a été établi qu’ils étaient collectionnés d’une manière illégale. Il faut ajouter aussi une lutte inexplicable âpre, par des raisons juridique du Bureau de Procureur serbe d’assurer, pour le système juridique de Serbie, la juridiction dans le procès contre Saric, comme le leader présumé du groupe qui effectuait ses actes pénaux sur le territoire des pays tiers dont aucun d’entre eux ne chargeait lui-même comme l’organisateur des transports illégaux de cocaïne.
Il est encore plus curieux le fait que l’Agence de sécurité et d’information était à cette époque concentrée à la lutte contre la contrebande des stupéfiants qui ne se déroulait pas sur le territoire de Serbie et pour laquelle son territoire ne représentait même pas la destination de transit, tandis que, en même temps, il se passait, devant elle, une grande opération de blanchiment d’argent à travers la privatisation et les affaires discutables bancaires et des crédits dans le pays-même. Cet illogisme a été encore renforcé par les actes d’accusation que l’adjoint du Procureur spécial, Sasa Ivanic avait lancé contre Darko Saric, premièrement ceux pour le trafic des stupéfiants pour lequel, dans le cours du procès actuel, il n’y avait pas de preuves sérieuses juridiques valides et dont le traitement, selon certains explications et analyses juridiques sérieuses, la justice serbe n’avait pas la juridiction. En même temps, dans l’acte d’accusation pour le blanchement de l’argent, il est apparu des actes d’accusation pour une somme beaucoup plus modeste de ceux dont les médias ont spéculé et qui étaient souvent confirmée par des officiels de pouvoir exécutive et du Bureau de Procureur. En même temps, il est absent de l’acte d’accusation certaines affaires plus importantes que celle de Saric dans le pays, qui étaient liées aux fonctionnaires qui occupaient des très hautes positions dans l’ancien gouvernement, aux tycoons qui était connus et aux banques qui étaient sous leur contrôle direct.
Il est symptomatique aussi le fait que, dans l’investigation qui sera connue par le fait qu’elle avait son mentor politique, il manque non pas seulement de résultats dans les efforts d’assurer les preuves qui lieront Saric, marqué à l’avance, avec les transports saisis de la cocaïne, mais les réponses aux nombreux questions sur les liens politiques entre les accusés et le gouvernement actuel à cette époque, sans la bienveillance de qui, envers l’entrée de l’argent d’origine contestable, son entrée dans le système financière national ne serait pas pratiquement possible. Ce que les investigateurs eux-mêmes ont constaté est le fait que les membres du cartel (au moins cette partie qui pouvait être liée à la contrebande des stupéfiants), sont entrés dans des grandes affaires légales partout dans la région, de même qu’ils représentaient un facteur important dans l’économie des pays balkaniques. A cause de l’insolvabilité chronique et le manque d’argent dans les conditions de la grande crise financière, les plus importants tycoons et hommes d’affaires nationaux s’efforçaient à travailler avec eux, et les banques, surtout sous le contrôle des tycoons nationaux et les structures gouvernementales politiques avaient permis aux propriétaires de l’argent sale à suivre l’argent dans les transactions financiers réguliers. A cause de tout cela mentionné, les experts pour la scène nationale politique, de tycoons et criminelle pointent avec raison que, même s’il est parvenu à une coopération de l’Agence de sécurité et d’information et la DEA américaine à l’initiative du coté serbe, cela est arrivé le plus possiblement comme la conséquence des pressions diplomatiques antérieures de Washington et de certains capitales de l’Europe d’Ouest sur Belgrade, sur le plan de la lutte contre le crime organisé. Les experts alertent que, sans une pression extérieure forte, il est presque impossible à imaginer la décision du gouvernement serbe à lutter contre le crime organisé qui agissait sur les territoires des autres pays et pour lequel la Serbie représentait uniquement la destination finale pour le placement de l’argent acquis de la manière illégale.
En faveur de ces doutes, il parle aussi de confirmations des services serbes que Saric se trouvait sous leurs mesures depuis l’année 2005, à cause de quoi il n’est pas clair pourquoi justement en 2009, il est apparu le besoin à l’arrêter, si les histoires de son activité criminelle étaient vraiment correctes? Malgré les motifs réels qui étaient derrière le lancement de l’investigation, mais une fois le cas lancé, le gouvernement de cette époque l’a mis sous son contrôle politique absolu afin de le diriger, en conformité aux impératifs de la politique qui, à nouveau, prévaudrait les principes du règne de droit et de l’Etat de droit, par des nombreux abus et les conflits internes, en liaison avec certains groupes d’intérêt et les médias sous leur contrôle. L’ingérence inacceptable des organes de pouvoir exécutif sur le cours de l’investigation et du procès, une campagne des médias dirigée, une grande influence de la politique et la tentative de l’instrumentalisation politique du cas entier, jetteront une ombre sérieuse sur l’un des plus grands procès dans l’histoire de la justice serbe, et ainsi sur la réputation du pays-même de Serbie.
L’action «Le guerrier des Balkans»
Dans l’après-midi, le 15 octobre 2009, parmi les citoyens de la Serbie, les rares pouvaient devenir au moins, qu’en ce moment, de l’autre coté d’océan Atlantique se déroule une opération dramatique de la saisie d’une grande quantité de la cocaïne, où il participe l’Agence de sécurité et d’information serbe. Peut-être à cause «des règles de service» ou des autres raisons, mais, jusqu’au moment de la saisie, de plus de deux tonnes de cocaïne en Uruguay, les citoyens de la Serbie n’ont jamais entendu le nom de l’homme qui, seulement quelques jours plus tard, sera proclamé comme le suspect principal qu’il est le leader du plus grand clan de ces endroits, qui est responsable pour la contrebande des stupéfiants, dans des telles quantités, difficiles à les imaginer.
Seulement 25 kilomètres de la capitale uruguayenne Montevideo, dans le port Santa Lucia, le 15 octobre 2009, les membres de l’Agence américaine DEA et la police spéciale d’Uruguay ont arrêté plusieurs personnes au moment où elles ont rechargé une quantité immense de stupéfiants. Ultérieurement, il est précisé qu’il s’agissait de deux tonnes et 170 kilogrammes de cocaïne qui sont saisies sur le yacht «Maui» que, quelques mois avant, le propriétaire de l’origine des Balkans, avait acheté pour un montant de 265.000 de dollars. Dans l’action qui portait le nom«Le guerrier des Balkans», et où il a participé l’Agence serbe de sécurité et d’information, il est arrêté sur place le marin croate Anastazije Martincic, et un citoyen uruguayen. Etonnés par la quantité de la drogue saisie, les médias en Serbie et dans la région commencent, dès ce moment, à s’efforcer à arriver les premiers aux informations exclusives et sensationnelles de ce cas, ce que le Bureau de Procureur et les structures de sécurité, sous le contrôle de mentorat du chef de cabinet de l’ancien président de République, ont utilisé à diriger avec compétence et de la manière dosée le placement des informations voulues.
Le même jour quand la cocaïne était saisie en Uruguay, trois personnes étaient arrêtées en Serbie, à savoir, Zeljko Vujanovic de Kragujevac, Marko Vorotovic de Kotor et Nikola Pavlovic de Belgrade. Cinq jours après, sous le suspect qu’ils sont les membres du même groupe criminel, à Kragujevac et à Belgrade, Dejan Dakic, Milos Pandrc, Radan Adamovic, Dragan Labudovic et Milos Krgovic sont arrêtés. Dans la suite de l’action «Le guerrier des Balkans», fin novembre, en Argentin, il a été saisi les 492 kilogrammes supplémentaires de la cocaïne. Les stupéfiants se sont trouvés dans une maison de la banlieue de Buenos Aires, et la police les a trouvés dans un bunker spécialement construit près de l’ascenseur dans le bâtiment où les personnes de la Serbie et le Monténégro séjournaient, et qui étaient suspectes pour le transfert de la cocaïne saisie un mois avant en Uruguay.
Tandis que le public avait attendu avec impatience à voir jusqu’à quels noms connus au sommet de la pyramide criminelle l’investigation parviendra, le Bureau de Procureur et les services de sécurité serbes avaient déjà un candidat prêt pour ce rôle. En rapportant de la saisie recorde de la cocaïne près de Montevideo, et citant les sources proches de Conseil pour la sécurité nationale, le quotidien belgradois «Politika» a publié déjà le 17 octobre 2009 l’information que l’investigation continue dans la direction de la découverte d’organisateur de la contrebande de cocaïne, où vers «un citoyen monténégrin pour lequel la police suspecte d’auparavant qu’il est l’un des plus grands trafiquants des stupéfiants dans cette région». Les déclarations, plusieurs fois répétées par des hauts fonctionnaires des services de sécurité de Serbie que l’activité de Darko Saric leur était connue d’avant, ont imposé la question logique comment il était possible que quelqu’un qui, pendant des années, était soupçonné pour le trafic des stupéfiants, investit son argent en douceur en économie nationale et par la voie régulier, à travers le système bancaire nationale? L’investigation n’a jamais donnée une réponse satisfaisante à ce dilemme et beaucoup d’autres, dont la solution représente la partie inévitable de la mosaïque complexe de lien du crime organisé et des structures politiques et de sécurité dans cette région.
A la différence des médias «bien informés», le principal suspect dans ce cas, Darko Saric a été nommé officiellement de la part du Bureau de Procureur spécial pour le crime organisé justement quelques mois après, en janvier 2010, tandis que le premier acte de l’accusation contre lui était lancé en avril de la même année. Par l’unification thématique d’encore 15 actes successifs d’accusation, Saric est finalement accusé dans deux procès séparés: dans le premier pour la contrebande de plus de cinq tonnes de la cocaïne saisis en Uruguay et quelques autres descentes de la police en Argentin, Brésil et Italie, tandis que, dans le deuxième cas, il est accusé du blanchiment d’argent d’un montant de 22.1 millions d’euros, ce qui est un montant trop modeste en comparaison avec les chiffres que les médias ont spéculé constamment, en se référant aux sources de l’investigation. Dans ce deuxième acte d’accusation, Saric est chargé qu’il était à la tête de l’un autre groupe de gens qui s’occupait du placement «de l’argent sale» et qui n’avait aucun contact avec les membres du groupe qui passait des stupéfiants en contrebande.
A la différence de la vitesse et la facilité dont «le coupable principal» a été nommé, il sera montré qu’il sera beaucoup plus difficile le travail du collecte des preuves, valides à la Cour, par lesquelles il fallait soutenir les soupçons du Bureau de Procureur, pour qu’ils soient prouvés devant la Cour. Les accusations qui chargent Saric qu’il était le chef du groupe de trafiquants des stupéfiants, sont basés surtout sur les enregistrements des discussions et communications espionnés entre Saric et les autres membres de l’organisation. Bien que, dans les discussions qui étaient présentée devant la Chambre de première instance, les stupéfiants ne sont nullement mentionnés, le Bureau de Procureur a confirmé devant la Cour, que les membres du clan ont communiqué de la manière codée le transport de la cocaïne, et que les membres du Bureau de Procureur ont déchiffré cette communication. A la base du contenu des discussions et les circonstances dans lesquelles elles se sont passées, le Procureur Sasa Ivanic a présenté ses propres conclusions de ce dont les acteurs ont prétendument parlé. Le Bureau de Procureur, conscient que ces discussions, avec la signification que le Procureur leur a ultérieurement attribuée, ne représentent que les preuves indirectes, d’une petite force probatoire, qui, évidement, n’étaient pas suffisantes à convaincre les membres de la Chambre de première instance à la culpabilité indubitable des accusés, le Bureau de Procureur était forcé à présenter devant la Cour les témoignages des membres de groupe qui ont devenu, après l’arrestation, les témoins protégés, à savoir, Drasko Vukovic, Radan Adamovic et Nebojsa Joksovic. Outre l’objection de la défense en vue de la transparence et la légalité discutable de la manière à laquelle les statuts des témoins ayant coopéré étaient attribués à certaines personnes dans ce procès, la plupart d’entre eux a présenté seulement les connaissances indirectes devant la Chambre de la première instance, qui ne chargeaient plus sérieusement Darko Saric lui-même. Certains d’entre eux ont reconnu, de la manière ouverte, qu’à l’époque quant la cocaïne passait en contrebande, ils ne connaissaient pas Darko Saric et son rôle éventuel dans le groupe.
Drasko Vukovic, l’un des témoins principaux, qui était proche de Dragan Dudic Fric dans l’organisation, a déclaré qu’il ne savait pas avec certitude que Saric était mêlé dans l’organisation des stupéfiants, mais que, selon ses connaissances, l’organisateur principal était Dudic. Même Radan Adamovic ne pouvait pas présenter, devant la Cour, les connaissances directes sur le rôle éventuel de Darko Saric dans l’organisation de l’achat et le transport d’expéditions saisies de la cocaïne, mais il a parlé exclusivement des connaissances indirectes qui lui étaient disponibles. Même Nebojsa Joksovic, qui témoignait devant la Cour de ses connaissances liées à la cocaïne saisie en Italie et l’accusé, Saric, a présenté seulement ce qu’il avait prétendument entendu de Saric lui-même, ce qui parle clairement que la Chambre de la première instance n’avait pas l’occasion, même dans ce cas, à entendre les connaissances directes du témoin ayant coopéré.
Ce qui a diminué en plus cette importance, pas trop grande, de ces témoignages, sont les indications sérieuses que le statut du témoin ayant coopéré était acheté par le Bureau de Procureur, en donnant des grandes propriétés à ces personnes, ce qui remet en question leur crédibilité et compromit le procès entier qui est mené devant la Cour spéciale à Belgrade. A cause du manque de documentation par laquelle il serait confirmé que les preuves principales en vue des discussions espionnées étaient collectées en conformité aux procédures juridiques, les avocats de Darko Saric ont déposé la demande qu’elles soient exclues des éléments de preuve. Ils ont déposé la plainte le 12 mai 2014 à la Cour constitutionnelle de Serbie selon laquelle il n’était pas décidé jusqu’à ce moment. Après plus de quatre ans de la dissimulation, le 18 mars 2014, Darko Saric s’est rendu volontairement aux organes d’Etat de Serbie.
Dès le début de l’action «Le guerrier des Balkans», sous le mentorat politique de Miodrag Miki Rakic, l’homme de confiance de l’ancien président de la République, l’investigation était menée à l’objectif exclusif de prouver, à tout prix, la culpabilité de Saric qui était marqué à l’avance, mais aussi son lien avec les autorités du Monténégro, ce qui était l’objectif de l’importance politique de premier degré pour l’ancien président de Serbie et des gens de son milieu direct. En même temps, l’investigation est menée de la manière à ne jamais découvrir les relations éventuelles d’affaires de Saric avec l’établissement politique et des tycoons de Serbie, et afin d’atteindre les objectifs fixés, il est mené une campagne intensive des médias, dans laquelle il était dominant de déclarations des hauts fonctionnaires de pouvoir exécutif, du Bureau de Procureur et de la police qui étaient régulièrement soutenues par des informations sensationnalistes provenues des sources anonymes de l’investigation. En conjonction du pouvoir exécutif, du Bureau de Procureur, de la police et de la justice, les médias ont joué un rôle spécial et menés par les pulsions sensationnalistes, étaient utilisés comme un instrument parfait dans les efforts que «le cas Saric» soit instrumentalisé et exploité dans l’objectif de la criminalisation du gouvernement d’une politique inadaptée au Monténégro, en créant, en même temps, l’image du gouvernement actuel à Belgrade comme le lutteur dévoué contre le crime. La campagne des médias, dirigée, et brutale avait, de temps en temps, comme l’objectif de couvrir le déficit des preuves avec lequel, au cours de l’investigation et le procès-même, le Procureur spécial fait face en exécutant sa tache politique posée.
L’instrumentalisation politique de l’investigation
Exaltés par la quantité de stupéfiants saisis, mais encore plus par les déclarations dramatiques des représentants de Bureau de Procureur et de police, les médias ont presque complètement soumis, du premier jour du rapport «de cas Saric», les standards et les codes de la profession de journalistes aux impératifs du sensationnalisme et au service des intérêts de leurs financiers qui, à cette période, étaient surtout sous le contrôle du cabinet de l’ancien président d’Etat comme le centre principal du pouvoir politique dans le pays. Les louanges non-critiques même de certaines activités évidement illégales, prises de la part du Bureau de Procureur et du pouvoir exécutif, la diabolisation de l’accusé principal, l’atmosphère du lynch suivi par la violation de la présomption d’innocence et des postulats basiques du règne de droit, ont devenu la partie presque standardisée du paysage médiatique en Serbie. L’objectif de cette campagne, bien dirigée, était que le public national et international soit convaincu à l’engagement du gouvernement à Belgrade dans la lutte cotre le crime organisé, mais aussi, de créer un tel climat dans le public, par le sensationnalisme médiatique, où la culpabilité supposés, qui doit être prouvée devant la Cour, devient incontestable, et tous les critiques éventuels du travail non-professionnel des organes d’investigation et du comportement de pouvoir exécutif, seraient marqués à l’avance comme les coopérateurs dans le crime. Les médias de l’opposition en Monténégro qui, à cette époque, étaient bien financés de la Serbie, étaient la partie de ce même mécanisme et représentaient l’instrument principal de la lutte de Belgrade officielle contre le gouvernement inapproprié à Podgorica.
Par l’observation superficielle même de l’ambiance qui suivait l’investigation et le procès contre Darko Saric, il est évident un mécanisme, facilement visible, qui découvre le lien entre le cabinet de l’ancien président de Serbie, Boris Tadic, comme le mentor politique de l’investigation, les Ministères de la Force, le Bureau de Procureur, les services de sécurité et la police à travers lesquels il était contrôlé la gamme et les réalisations finales de l’investigation. Le rôle spécial dans ce mécanisme appartenait aux médias dont la communication avait comme l’objectif d’assurer un tel climat dans le public, dans lequel, malgré le manque de preuves, la culpabilité de Darko Saric deviendra incontestable, où il n’y aura pas de juge qui oserait d’adopter la décision contraire aux attentes du public et dans laquelle l’investigation sur le contexte politique du cartel balkanique serait complètement déplacée de la Serbie et axée vers les cibles politiquement choisis de la manière précise.
La saisie et la vente de la propriété de suspects, et cela justement au moment quand ils ne sont pas encore accusés, sont suivies de la part des médias et saluées par les déclarations des officiels de pouvoir exécutif comme une mesure suffisamment explicite malgré le désaccord essentiel avec les principes juridiques et règles qui sont en vigueur dans les systèmes juridiques civilisés. Dans tout cela, pour les avis de l’autre coté, la défense et l’accusé, il n’y avait presque pas d’espace dans les médias, à cause de quoi le public entier restait privé des informations avec les remarques sérieuses et légitimes de la défense qui menacent finalement que «le cas Saric» devient du plus grand procès pour la contrebande de la cocaïne et le blanchiment de l’argent, une grande honte juridique de l’Etat de Serbie et la meilleure preuve de l’effondrement pratique du concept de règne de droit dans le pays-candidat pour l’adhésion à l’Union européenne.
De la qualité et le volume de la couverture médiatique de «cas Saric», dans le première année du lancement d’action «Le guerrier balkanique», de même que des déclarations de hauts fonctionnaires d’Etat qui se sont mêlés intolérablement dans le travail des organes d’investigation et de justice, parle aussi l’étude à la base de laquelle les avocats de Saric ont dépose, en septembre 2010, la plainte contre les organes de la Serbie. Dans la plainte, signée par le défenseur de Saric de cette époque, Zdenko Tomanovic, il est cité que, dans les déclarations du président Boris Tadic, des ministres Snezana Malovic et Ivica Dacic et le secrétaire d’Etat, Slobodan Homen, son client était proclamé coupable même avant le début du procès. Il est constaté dans la plainte que le team d’avocats a réussi jusqu’à ce moment, à enregistrer l’existence des 70 déclarations en total des représentants d’organes d’Etat et plus des 336 textes de journaux, dans lesquels Darko Saric était déjà prononcé coupable, avant le début du procès et avant la présentation d’au moins une preuve. Il était marqué régulièrement dans les médias comme le danger pour la sécurité de la Serbie, le chef de la mafia qui s’occupe des stupéfiants, le chef de la contrebande organisée des stupéfiants et l’homme responsable des nombreuses liquidations, bien que, officiellement, il n’était jamais accusé d’aucun meurtre. Les avocats ont alerté que ces qualifications ne devraient pas être données par des fonctionnaires d’Etat et des hommes aux hautes fonctionnes, mais exclusivement par la Cour comme la place unique où il est possible à établir si quelqu’un est coupable ou non.
Selon une autre analyse sur les rapports des médias serbes qui communiquent de la Loi sur la saisie de la propriété provenue d’un acte pénale, qui a été fait en juin 2011, sous le parrainage du Conseil d’Europe et du Bureau de Commission européenne à Belgrade, il est cité que les médias, en rapportant de la saisie de propriété dans le cas Saric, ont souvent utilisé une langage familiale et les qualifications intolérables. Dans l’analyse qui comprend les rapports de 11 quotidiens, quatre hebdomadaires et six stations de télévision ayant la couverture nationale, il est pointé que la plupart de médias observés «n’expriment jamais le doute en culpabilité des personnes accusés dont ils parlent, bien que, pour la plupart d’entre eux il n’existent pas de jugements définitifs».
Dans trop peu de textes, il est possible à trouver l’opinion de l’autre coté ou les déclarations des avocats d’accusés, tandis que le discours des fonctionnaires d’Etat des institutions compétentes est très sévère, ou, dans les déclarations, ils ne laissent pas d’espace à la possibilité que les personnes accusées n’avaient pas commis l’acte criminel dont elles sont chargées. Selon ces analyses, une telle manière intolérable de la communication est suivie dans une grande mesure par les médias, qui ont nommé les personnes qui n’étaient pas condamnés pour les actes criminels dont ils sont chargé, comme «les patrons des drogues»,«les rois de la cocaïne», et«les revendeurs de la drogue».
De même que le quotidien belgradois «Politika», dans son rapport du 17 octobre 2009, a annoncé que le gouvernement avait déjà un candidat comme le suspect principal, ainsi les félicitations du président Boris Tadic aux services de sécurité à l’occasion de la saisie de cocaïne en Uruguay, avaient donnée une allusion claire dans quelle direction ira son mentorat politique sur l’investigation.«Cela est un exemple concret comment la Serbie contribue essentiellement à la sécurité internationale, et la Serbie est l’unique dans la région qui a des capacités à participer dans les actions similaires», a écrit Tadic dans la déclaration dans laquelle il a rendu l’hommage à l’Agence de sécurité et d’information pour le travail effectué.
Bientôt, les déclarations de nombreux représentants du pouvoir exécutif, mais aussi des campagnes médiatiques par lesquelles elles seraient suivies, montreront que l’accentuation des convictions que la Serbie «unique dans la région a la capacité» pour la lutte contre le crime organisé n’était pas seulement le contexte de courtoisie de ces déclarations, mais un message clair politique.
Dans cette campagne, il était visible le formulaire qui découvrait la congruence entre les déclarations des représentants de pouvoir et les informations qui venaient prétendument des sources secrets d’investigation, dont les connaissances remplissaient les colonnes des journaux, mais non pas l’acte-même d’accusation. Le mentorat politique sur l’investigation et la main éditoriale commune invisible des médias s’efforçaient constamment à représenter la Serbie et sa direction actuelle à cet époque comme les lutteurs sincères contre le crime organisé et la corruption, d’un coté, tandis que, d’autre coté, il fallait créer l’impression qu’avec le crime organisé dans la région, coopère seulement le gouvernement inapproprié à Podgorica qui a provoqué une réprimande mortelle de Belgrade officielle au moment où il a lutté pour l’indépendance du Monténégro. La bigoterie dans les relations de Belgrade et Podgorica était renforcée encore en automne 2008, quand le gouvernement du Monténégro avait reconnu l’indépendance du Kosovo, à cause de quoi le ministre des Affaires étrangères de Boris Tadic, Vuk Jeremic a expulsé de la Serbie l’ancienne ambassadeur du Monténégro, Anka Vojvodic. A la réalisation de l’agenda politique du cabinet de Boris Tadic, qui était imposé aux investigateurs dans le cas «Le guerrier des Balkans», il était favorable de circonstances secondaires comme les ambitions personnelles et carriéristes, sans scrupules, des hauts fonctionnaires de police et de Bureau de Procureur, mais aussi les relations amicales de Milo Djukanovic avec certains gens de la Serbie qui étaient depuis longtemps le cible des individus et des groupes corrompus des lignes de police et de Bureau de Procureur serbes.
La direction dans laquelle l’investigation en Serbie ira, a devenu visible déjà des premiers titres qui découvraient les détails de l’action «Le guerrier des Balkans». Dès que Darko Saric a été nommé dans les médias comme la personne qui «se trouve, le plus possiblement, au sommet de la pyramide de cartel», il a été proclamé immédiatement l’homme d’affaire monténégrin de Pljevlje, bien qu’en ce moment, il était le citoyen serbe, résidant à Tatarsko brdo, près de Novi Sad. Justement dans la période qui suit, il sera évident la signification réelle du message caché de Tadic, de même que l’utilisation accentuée «monténégrin» comme le déterminant principal de Darko Saric.
En pointant aussi le Monténégro, le directeur de la police serbe, Milorad Veljovic a déclaré dans une interview accordée àl’édition de Nouvel an du quotidien «Blic» du 31 décembre 2009, que «aucun pays dans la région ne devrait pas être l’abri d’aucun criminel, ni d’aucun groupe d’intérêt». Déjà en janvier, à l’occasion du lancement de mandat d’arrêt contre Darko Saric, de la part du Bureau serbe de Procureur qui est publié le 21 janvier 2010, il est parvenu à une canonnade médiatique où, cette fois, les médias monténégrins de l’opposition étaient les leaders qui présentaient beaucoup d’accusations au compte des autorités locales. Ainsi, le quotidien d’opposition de Podgorica, «Vijesti», a publié le 22 janvier l’information que Darko Saric et Goran Sokovic ont évité l’arrestation à Vienne grâce à une communication du sommet de gouvernement monténégrin. Le même jour, en s’appuyant sur leur propre source, la même information était publiée par le quotidien belgradois «Blic» dans le texte du journaliste Tamara Markovic Subota qui était en même temps l’auteur de l’interview déjà mentionnée avec le directeur de la police serbe, Milorad Veljovic. Dans ce texte, Saric était déjà qualifié comme le leader du plus grand clan de stupéfiants dans les Balkans, bien que contre lui, en ce moment, l’acte d’accusation n’était même pas encore lancé. Il est symptomatique que, dès le début de l’action «Le guerrier des Balkans», dans la publication des informations non-vérifiées et tendancieuses, suivies par la violation de la présomption d’innocence, les leaders étaient les quotidiens Blic, Vecernje novosti, Politika, Press et Kurir, les hebdomadaires Vreme, Novi magazin et Nin, la télévision belgradoise B92, les quotidiens de l’esprit extrêmement oppositionnel de Podgorica Dan et Vijesti (y incluant la télévision du même nom), de même que l’hebdomadaire – la tabloïde Monitor. Dans cette affaire, les journalistes qui se sont engagés le plus sont les journalistes de Blic, Tamara Markovic Subota et Vuk Z.Cvijic, à qui joindra plus tard Stevan Dojcinovic du Centre pour le journalisme d’investigation et Miranda Petrucic de l’OCCRP de Sarajevo. Ils ont même continué sans critique, après le changement du gouvernement à Belgrade, qui finançait politiquement les rapports tendancieux sur«le cas Saric», sont travail qu’ils ont commencé il y a longtemps, avec l’objectif principal à affirmer les activités du Bureau de Procureur et à désavouer les autorités du Monténégro, à cause des intérêts cachés de leurs directeurs.
Sans mentionnant les circonstances que, depuis ce moment, il n’y avait pas de demande officielle de la Serbie de l’arrestation de Saric, le quotidien «Vijesti» de Podgorica a publié à la Une, le 23 janvier, que la police serbe croit que Saric se trouvait au Monténégro, mais que les autorités n’avaient aucune intention à réagir. Il est parvenu à un conflit supplémentaire dans la relation de Belgrade et Podgorica, déjà en février, quand la police monténégrine a traduit en justice, selon la demande de la Serbie, et ensuite a laissé Goran Sokovic et Dejan Sekularac. Après qu’il est arrivé de Belgrade la demande de leur extradition, il est demande ultérieurement du gouvernement monténégrin d’accepter l’ajournement des preuves demandées de la Serbie afin que les arrêtés restent en détention premièrement, et puis soient extradés à la Serbie. Ils sont libérés après que le Bureau de Procureur d’Etat avait estimé que contre deux arrêtés, il n’y avait pas de base pour le lancement d’un procès au Monténégro, après que la Serbie a refusé à présenter les preuves contre eux «jusqu’à ce que le procès lancé après l’action policière «Le guerrier des Balkans» ne soit terminé. Les réactions fortes de Belgrade sont parvenues après une telle décision des autorités monténégrines. Parmi les premiers, la ministre de la Justice de Serbie, Snezana Malovic avait réagi, et a déclaré le 10 février 2010 qu’elle était surprise par la décision du Bureau de Procureur d’Etat de Monténégro à ne pas accepter la demande du Bureau de Procureur serbe pour le crime organisé pour l’ajournement de la présentation des données et des preuves dans le cas de Sokovic et Sekularac. Elle a fait la référence à l’obligation bilatérale et internationale des organes monténégrins à agir selon les demandes de la Serbie, bien qu’il était évidement déjà à ce moment que le Monténégro n’était pas obligé à remplir, selon l’automatisme, les demandes de Belgrade, surtout ceux qui n’était pas soutenues par des preuves appropriées.
Sur la même fréquence était la déclaration du ministre serbe de la Police, Ivica Dacic, qui a fait savoir à cette occasion «que le comportement des organes monténégrins n’était pas en esprit de la coopération régionale conclue» et que la Serbie continuera à demander l’arrestation et l’extradition de Sokolovic et Sekularac. Le Procureur spécial pour le crime organisé, Miljko Radisavljevic a déclaré pour le quotidien «Press», le 11 février 2010, que la présentation des preuves dans cette phase de l’investigation au Bureau de Procureur du Monténégro contre Sokolovic et Sekularac «pouvait menacer sérieusement l’investigation qui est menée contre Saric en Serbie». Il a expliqué que la demande du Bureau de Procureur du Monténégro «n’était pas refusée, mais ajournée». Cela pouvait, cependant, en conformité avec la pratique internationale en vigueur, signifier seulement une chose: que le gouvernement monténégrin n’avait pas de base juridique appropriée pour la rétention des arrêtés. Malgré le fait incontestable que le gouvernement monténégrin avait agit complètement en conformité avec les règles internationales sur la coopération dans les cas juridiques, les critiques présentées contre Podgorica ont devenu, malgré les faits réels, un formulaire standard, largement utilisé, de la manipulation et des accusations au titre des autorités monténégrin et citaient le manque de volonté à coopérer avec les organes serbes dans la lutte contre le crime organisé.
En répondant aux accusations, de plus en plus sévères de la Serbie, le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic a déclaré, le 9 février, dans une interview accordée à la télévision belgradoise B92, que les organes serbes d’Etat, par les annonces précoces dans les médias de l’investigation contre Darko Saric, le principal accusé pour la contrebande de la cocaïne d’Uruguay, ont donné pratiquement le signal qu’il s’échappe. Il a pointé à cette occasion à une circonstance peu connue que les organes monténégrins d’autorités ont obtenu les derniers l’information sur l’investigation contre Saric, ce qui les a pratiquement empêchés dans la tentative de son arrestation. Il a pointé à cette occasion le problème principal que le public serbe aura l’occasion à envisager justement quatre ans après et qui se reflétait dans le manque basique de preuves qui chargeront Saric pour la participation dans le trafic de la cocaïne qui a été saisie en Uruguay et en Argentine: « Nous savions, j’ai peur, un peu de plus de ce que la police serbe connait, parce que nous avons une échange très correcte avec beaucoup d’agences dans le monde, y incluant la CIA et la DEA, qui séjournait plusieurs fois au Monténégro dans derniers plusieurs mois. Donc, nous avons un aperçu très précis en qualité des doutes qui se montrent par rapport à Saric et aux autres personnes. Les doutes sont, selon mois, une qualité. Cependant, nous savons que, à la base des doutes, et sans arguments, nous ne pouvons pas juger les gens. Surtout, nous ne pouvons pas les priver des droits élémentaires civiques. Le péché unique du Monténégro à cette époque était que ses autorités ont refusé à agir selon les accusations et les demandes politiques, sans le fondement juridique, de Belgrade.
En transmettant une nouvelle vague des accusations contre le Monténégro, le président de la Serbie, Boris Tadic a déclaré, le 14 février, que la Serbie continuera la lutte contre le crime organisé en ajoutant qu’elle «attendait la même chose des autres pays de la région». Il a estimé à cette occasion qu’il était «indicatif qu’il n’y avait pas de réaction au fait que tous les pays de la région n’étaient pas également consacrés à la lutte contre le crime organisé» et a menacé que cette question sera lancée dans les discussions avec les interlocuteurs de la communauté internationale «parce qu’il s’agissait d’une chose très importante pour la région et pour l’UE».
Dans ces attitudes, Boris Tadic obtiendra un soutient presque complet des médias serbes. Ainsi, l’auteur de l’hebdomadaire «Vreme», Milos Vasic, dans le texte«La vraie image de Darko Saric», du 18 février 2010, a écrit que «Tout le monde sais que le Monténégro a devenu la maison sure pur une série entière de criminels qui ont commis les actes pénales, même les plus graves, en Serbie. Bien sur que nos gens ont perdu la patience, ayant en vue qu’il s’agissait d’une grande action de l’échelle planétaire contre la corporation qui dispose d’une grande somme d’argent; une telle opération ne doit pas être mise en danger en partageant les informations sensibles avec une administration tellement douteuse que celle à Podgorica.».
La saga est continuée déjà le 25 février, à nouveau dans le hebdomadaire «Vreme» qui a publié une interview avec Boris Tadic, où, en répondant à la question sur la coopération régionale dans la lutte contre le crime organisé, il a accusé à nouveau le Monténégro d’un manque de coopération. «Ce qui se pose comme la question la plus importante est – est-ce que tous les pays de la région participent d’une même intensité dans la lutte contre le crime organisé? Mon avis est que cela n’était pas le cas, mais j’espère que les choses amélioreront dans la période qui suit. Cela est une obligation internationale de tous, et cela est, finalement, la supposition que nous tous ensemble soyons dans l’Union européenne», a déclaré à cette époque le président de la Serbie et a ajouté: «Nous n’avons pas le même niveau des reformes dans le domaine de l’administration publique et la construction des capacités industrielles, ni le même niveau des reformes dans l’établissement de l’Etat de droit. Mais, permettez-moi à dire cela – nous n’avons même pas de succès égal dans la lutte contre la corruption ou le crime organisé. Certainement, la Serbie est le pays leader dans la lutte contre le crime organisé dans la région.»
Au cours de quelques mois suivants, dans les médias et les présentations publiques des hauts officiels d’Etat de Serbie, les accusations qui étaient dominantes étaient à cause du gouvernement à Podgorica, à l’occasion du manque d’arrestation de Darko Saric, pour lequel le gouvernement de Serbie affirme constamment qu’il se cache sur le territoire du pays voisin, mais, à cause d’une réponse positive que la police monténégrine a donnée à la demande de Saric de l’obtention de citoyenneté du Monténégro. Après que la Serbie avait officiellement émis un mandat d’arrestation contre Saric, le 21 janvier 2010, le Ministère de l’Intérieur monténégrin a perquisitionné un grand nombre d’installations pour lesquelles il existait le doute que le suspect Saric pouvait s’y trouver. Puisque dans ces actions, il n’était pas trouvé, la police du Monténégro a communiqué que, selon les données opérationnelles, il a quitté le territoire de ce pays directement avant l’émission du mandat d’arrestation de Belgrade. Le directeur de l’Administration de police monténégrine, Veselin Veljovic a déclaré pour le quotidien de Podgorica «Dan» que Darko Saric, qui est en fuite parce que la Serbie le cherche à cause du doute qu’il avait organisé la contrebande de la cocaïne d’Uruguay, se trouve dans l’un des pays européens. Le ministre de l’Intérieur du Monténégro, Ivan Brajovic a déclaré à cette occasion qu’il ne voulait pas spéculer où se trouve Darko Saric et il a répété qu’il sera arrêté s’il se trouve au Monténégro.
Déjà le 1er février, il est arrivé la réponse des pages du quotidien «Blic», proche du gouvernement, qui a publié le texte intitulé «Le Ministère de l’Intérieur monténégrin a essayé à protéger Saric», dans lequel il était dirigé des accusations contre Podgorica à l’occasion de la garantie que le Ministère de l’Intérieur du Monténégro a délivrée à Saric à l’occasion de sa demande de l’obtention de citoyenneté de ce pays. Les accusations dirigées contre les autorités monténégrines n’étaient pas diminuées même par le fait que Saric a obtenu la garantie du Ministère de l’Intérieur du Monténégro, signée par l’adjoint du ministre, Osman Subasic, le 16 novembre 2009, plus de deux mois avant que la Serbie avait lancé le mandat d’arrestation international contre lui. Deux jours après, il est parvenu le texte dans le quotidien «Vecernje novosti» intitulé «Djukanovic: Le notre, sans obstacles» dans lequel il est interprété d’une manière complètement malicieuse la déclaration du Premier ministre dd Monténégro à l’occasion du cas de citoyenneté de Saric.
Le même jour, le 10 février, la tabloïde progouvernemental«Kurir» a publié sous le titre malicieux «Les partenaires» une mini-interview avec Nebojsa Medojevic, le leader du Mouvement pour les changements de l’opposition monténégrine, qui a confirmé qu’au Monténégro, Darko Saric est «sûr, parce qu’il est d’intérêt de Milo Djukanovic et du sommet d’autorités monténégrins de protéger leur ami et partenaire le plus important!».«Le gouvernement du Monténégro cache Saric! Il est là depuis longtemps. Il avait toutes les informations de la police et le gouvernement serbe qu’il se prépare une action contre lui, et depuis longtemps, il tient les parties de sécurité de la Serbie et du Monténégro sur sa masse salariale», a déclaré à cette époque Medojevic qui avait, ces jours-là, le statut de l’interlocuteur préféré des médias serbes.
La nouvelle déclaration de Medojevic est venue déjà le lendemain, le 11 février, quant il a présenté pour le quotidien «Blic», une nouvelle série d’accusation contre les autorités monténégrines. Dans le texte intitule:«Medojevic: Djukanovic s’est justifié à Saric», le leader du Mouvement pour les changements d’opposition a déclaré que«il n’y avait pas de doute que Darko Saric se trouve au Monténégro» et que «il possède déjà le passeport monténégrin». «Selon mes connaissances, il se trouve actuellement sur la côte, sous la protection de l’un des patrons monténégrins, et sa sécurité est composée aussi de quelques agents de l’Agence de sécurité nationale», a déclaré Medojevic pour le quotidien «Blic».
En forçant, de la manière peu critique, les insinuations qui n’étaient pas basées sur les faits, sur la dissimulation de Saric au Monténégro, le quotidien «Blic» a publié le 12 février, le texte de Vuk Z. Cvijic intitulé «La DEA américaine a localisé Saric à Bijelo Polje». En se référant aux sources anonymes de «l’investigation internationale», Cvijic a confirmé que les services américains ont localisé Saric à Bijelo Polje, par quoi il a essayé à renforces les accusations des autorités à Belgrade que les institutions monténégrines cachent Saric.
«La recherche à Bijelo Polje et la perquisition de l’hôtel «Bijela rada» ont été effectuées selon l’ordre de l’étranger, que le gouvernement monténégrin ne pouvait pas refuser, et il devait se lancer dans l’action selon cet ordre. Est-ce que, en mi-temps, Saric a changé la location de Bijelo Polje et a trouvé l’abri à un autre lieu, reste inconnu pour l’instant, mais les services internationaux croyaient qu’il n’avait pas quitté le Monténégro et qu’il y jouit encore la protection des gens les plus puissants de la pègre», a cité Cvijic. Il s’est trouvé aussi, dans le texte, la déclaration de Nebojsa Medojevic qui a répété les affirmations déjà présentées que Saric se trouvait sur la côte monténégrine. Il a déclaré à cette occasion qu’au Monténégro, il existait«cinq patrons des stupéfiants» et qu’il s’agissait de «Brana Micunovic, Milo et Aco Djukanovic, Stanko Subotic et Darko Saric». Andrija Mandic, le leader de la Nouvelle démocratie serbe, a obtenu aussi l’occasion pour la présentation des accusations sans fondement contre le Premier ministre monténégrin, et il a cité que Milo Djukanovic «était bien intéressé que Saric et ses aideurs restent en liberté à cause de la peur de leur présentation et témoignages possibles devant la Cour».
Dans le même texte, il a été publié aussi la déclaration de Slobodan Homen, le secrétaire d’Etat du Ministère de la Justice de Serbie, qui a fait savoir que, bien que chaque pays possède le droit de discrétion à donner ou pas la citoyenneté à quelqu’un, «le comportement des compétents au Monténégro provoque le doute en leur volonté à coopérer dans l’investigation de la contrebande de cocaïne». « Il est certain que la présentation de la citoyenneté monténégrine offrira à Saric la protection de l’extradition. Il n’est nullement contestable que le Monténégro puisse donner la citoyenneté à tout le monde, mais si une personne n’était pas accusée pour un acte pénale, surtout pour quelque chose tellement grave, où il existe aussi un grand intérêt international», a fait savoir Homen. En refusant chaque pensée qu’il est possible à mener le procès contre Saric dans un autre pays pour les accusations de la Serbie, le ministre de l’Intérieur, Ivica Dacic a alerté les organes monténégrins d’Etat que la présentation possible de la citoyenneté à Darko Saric représenterait «un signal clair pour cette investigation».
Dans la déclaration pour la tabloïde «Press» du 16 février, le Procureur spécial pour le crime organisé, Miljko Radisavljevic a déclaré que «les informations prouvent que Darko Saric, le patron accusé des stupéfiants, se trouve au Monténégro». «Selon les estimations très sérieuses, il est le plus facile pour Saric qu’il se cache sur le territoire du Monténégro en ce moment, et cette possibilité ne pouvait nullement être exclue», a souligné Radisavljevic à cette époque.
Dejan Djurovic, le directeur du Bureau central national d’Interpol à Podgorica a répondu à ces déclarations du Procureur spécial serbe pour le crime organisé et il a déclaré dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Pobjeda» de Podgorica, que la Serbie, si elle le voulait, pouvait arrêter Darko Saric, le suspect pour la contrebande de la cocaïne d’Amérique de Sud, deux mois avant. «Il fallait seulement émettre le mandat d’arrêt au moment où son arrestation avait échoué en France, le 17 décembre de l’année dernière. Il faut chercher les réponses pourquoi cela n’était pas fait en Serbie et non pas au Monténégro», a pointé Djurovic l’illogisme dans les critiques qui venaient de Belgrade. Il a précisé qu’il était bizarre le fait que Belgrade n’avait pas présenté le mandat d’arrestation au Monténégro quand Saric s’était échappé et pris le vol du «Monténégro Airlines» vers Podgorica.«Dans ce cas, il serait impossible que Saric évite l’arrestation à Podgorica. Au lieu de cela, le mandat international d’arrêt était émis justement le 21 janvier de cette année», a souligné Djurovic. Comme encore l’une des preuves que le Monténégro coopérait complètement dans la lutte contre le crime organisé avec la Serbie, Djurovic a confirmé l’information qui a été communiquée deux jours avant, le 14 février, par le chef du Bureau belgradois d’Interpol, Milos Oparnica, dans sa présentation dans l’émission «L’impression de la semaine» à la télévision B92, parlant des données qui étaient régulièrement présentées du Monténégro à la Serbie, quelques années avant, dans le cadre de la coopération opérationnelle. Dans la même émission, le secrétaire d’Etat du Ministère serbe de la Justice, Slobodan Homen, s’est présenté aussi et il a utilisé cette occasion à déclarer, de la manière ouverte, que les organes serbes d’investigation n’avaient pas de confiance dans les institutions monténégrines à cause de quoi, au cas de l’arrestation de Sokolovic et Serkularac, elles avaient refuser à présenter les preuves de l’enquête préliminaire contre le groupe de Saric.
En répondant aux accusations, de plus en plus fréquentes et sans scrupules de la Serbie, dans une interview accordée à la télévision IN, le Premier ministre monténégrin, Milo Djukanovic a rejeté les accusations de Belgrade, que le Monténégro ne coopérait pas suffisamment dans la lutte contre le crime organisé, en déclarant qu’il aura plus de confiance en Serbie si elle arrête à présenter les citoyennetés aux personnes qui sont soupçonnées au Monténégro pour les crimes de guerre accusées pour des actes pénales graves. «Nous aurons plus de confiance en ces appels de Belgrade pour la lutte contre le crime organisé, s’il y a moins de pratique actuelle, et il s’agit du fait que la Serbie présente la citoyenneté aux personnes qui sont condamnées à 20 ans de prison pour les actes pénaux les plus graves», a fait savoir Djukanovic en pointant les doubles standards et un comportement hypocrite des autorités serbes envers le Monténégro. Sa remarque se référait au cas de cinq suspects pour les crimes de guerre contre la population civile (Bosko Bojovic, Milisav Markovic, Radoje Radunovic, Dusko Bakrac et Milorad Ivanovic), de même que de deux accusés pour les meurtres (Veselin Vukotic et Zarko Lausevic), qui se sont sauvés du procès ou de la prison de la manière qu’ils avaient obtenu rapidement la citoyenneté serbe. Djukanovic a alerté qu’il s’agissait d’un abus politique et il a répété que cette question est imposée comme l’hypothèque sur le Monténégro avec un seul objectif politique, à savoir, à l’arrêter dans son démarche vers les objectifs européens et euro-atlantiques.
Les nouvelles attaques contre les autorités au Monténégro à l’occasion du «cas Saric» ont parvenu dans le texte de Tamara Markovic Subota, publié dans le quotidien«Blic» le 23 février. En se référant aux sources anonymes, selon le formulaire déjà établi, de l’investigation et du Ministère de l’Intérieur de Serbie, Markovic Subota a mis en question à nouveau, dans le texte «Saric se cache au Monténégro», les déclarations de la police monténégrine que le suspect du mandat d’arrêt d’Interpol se trouvait sur le territoire de cet Etat.«La police serbe croit encore que Darko Saric, le suspect qu’il est l’organisateur de la contrebande de 2.7 tonnes de cocaïne de l’Amérique de Sud, se cache tout le temps au Monténégro. Avant l’émission du mandat d’arrêt, Saric se déplaçait librement en Europe. Il était enregistré ses séjours en Suisse, en France, en Allemagne… Nous échangeons les informations avec tous ces pays dès le moment quand le mandat d’arrêt était émis contre lui et pour l’instant, nous n’avons obtenu aucune donnée qu’il se cache dans l’un de ces pays. L’abri le plus sûr de Saric est certainement au Monténégro» a été cité dans la déclaration de la source anonyme de police. Selon les instructions de sa source, Markovic Subota a dirigé à la police monténégrine les instructions publiques sur la manière à laquelle le Monténégro puisse prouver ses affirmations. «Si Darko Saric, après l’émission du mandat d’arrestation, a quitté le Monténégro, la police locale pourrait, sans problème, citer quand il a quitté le pays, sur quel passage frontalier et avec quel passeport. En publiant ces données, il serait prouvé qu’il a quitté le pays et il serait facile à établir son déplacement», a écrit la journaliste proche de Milorad Veljovic, le directeur de la police serbe et Rodoljub Milovic, le chef de la Police criminelle.
Consciente que, derrière les textes de la journaliste du quotidien «Blic» se trouvait le sommet de la police serbe, l’Administration de la police de Monténégro a dirigé le 24 février une déclaration officielle pour le public où elle avait répondu aux accusations présentées. «Darko Saric, soupçonné en Serbie de la contrebande de cocaïne, a quitté le territoire du Monténégro de la manière illégale, quelques jours avant que le Bureau monténégrin d’Interpol avait reçu le mandat international d’arrestation. Il faut avoir en vue que Saric, quand il a quitté notre territoire, n’était pas recherché sur le plan international ou selon quelque base», a été cité dans la déclaration. La police monténégrine a publié, en même temps, l’information que seulement une dizaine de jours avant l’émission du mandat international d’arrestation de l’Interpol, Saric séjournait à Pljevlje. Cependant, en ce moment, la police monténégrine n’avait pas la demande des services de sécurité de l’alentour que Saric soit arrêté, à cause de quoi, à cette occasion, il ne s’est pas passé à le traduire en justice.
Un jour avant, le 23 février, le président de l’Assemblée du Monténégro, Ranko Krivokapic a alerté, dans une interview accordée à la Radio Monténégro, que la Serbie essaie à résoudre le problème du cartel de stupéfiants en l’exportant dans le pays voisin, de meme que le ministre serbe de la Justice, Snezana Malovic a lié d’une manière intolérable, l’élite politique monténégrin avec le crime organisé. En appelant le ministre monténégrin de la Justice, Miras Raovic à annuler la réunion planifiée avec l’homologue serbe à Belgrade, Krivokapic a pointé que la Serbie, et non pas le Monténégro «était le pays de ce crime et le siège de la pieuvre dont une seule jambe est arrivée au Monténégro». «Le Monténégro n’a jamais dit que la Serbie est le centre du crime, bien qu’un des plus grands clans dans les Balkans y soit créé. Il est évident que le siège du clan Saric est en Serbie, que sa propriété y est enregistrée, que cela durait depuis longtemps. La Serbie est la tête, la source et le pays d’origine de ce crime, parce que Saric est le citoyen de la Serbie, et maintenant, ils voudraient imposer ce problème au Monténégro, qui a ce problème dans une branche et nous le résoudrons dans cette partie», a déclaré Krivokapic à cette occasion.
Malgré l’appel de l’Assemblée monténégrine, le sommet des ministres de la Justice de deux pays avait lieu le 25 février à Belgrade, mais sans résultats visibles. Bien qu’au cours de la discussion, les mots durs et les accusations mutuelles soient manqués, dans la déclaration commune, il a été cependant constaté que les deux cotés ont convenu «à s’efforcer dans la promotion de la coopération judiciaire de deux pays, de même qu’il faut surmonter des problèmes dans la réalisation de l’aide internationale juridique dans cas «Le guerrier des Balkans» à travers une communication plus efficace des organisations de Bureau de Procureur des Etats. En même temps, il est accordé une réunion proche des Procureurs spéciaux de deux pays. Cependant, le manque même des accusations contre le Monténégro au cours de la réunion citée, malgré les annonces ultérieures du ministre serbe de la Justice, Snezana Malovic, a parlé clairement que les arguments de la Serbie, par lesquels, dans quelques mois précédents, le pays voisin a été accusé du manque de coopération, en termes juridiques étaient insoutenables. Le quotidien belgradois «Blic» a «salué» le 26 février la réunion par le commentaire éditorial «Les otages de la mafia» dans lequel le gouvernement du Monténégro a été accusé encore une fois qu’à cause des objectifs criminels présumés et des liaisons avec le crime organisé, mène contre la Serbie une guerre de propagande, ce qui était en décalage complet par rapport à l’état réel sur le terrain où il était très visible une campagne, mais de l’autre coté, à savoir, celle qui a été initiée de Belgrade.
Dans quelques jours suivants, dans la guerre de propagande contre le Monténégro, il a été introduit une pratique et un nouveau mécanisme qui n’était pas utilisé jusqu’à ce moment. A la différence des attaques brutaux jusqu’à ce moment, contre le gouvernement du Monténégro où les officiels d’Etat de Serbie, les médias serbes et les représentants des parties d’opposition du Monténégro ont participé de la manière synchronisé, cette fois, de ce «même chœur» il est venu de tonalités apparemment dissonantes. En se référant au diplomate anonyme d’un pays occidentaux influent, le quotidien d’opposition de Podgorica «Vijesti» a publié l’information que Saric se trouve en Suisse et que personne n’a pas demandé son extradition, même ni la Serbie, dans laquelle il a été lancé le procès contre lui et d’environ 30 de ses collaborateur. «Saric se trouve en Suisse et tout le monde le sait», communique le quotidien «Vijesti», la déclaration de son interlocuteur anonyme. Cette information a servi comme l’occasion pour une vive réaction des sources anonymes de police serbe qui a été publiée par les médias à Belgrade. Ainsi, l’interlocuteur anonyme du sommet de police serbe a déclaré pour le tabloïde «Presse» que, selon ses informations,«Saric se trouve encore au Monténégro». «Mais, s’ils prouvent que Saric est en Suisse, nous demandons depuis quel temps Budva se trouve en Suisse», a communiqué le tabloïde belgradois les dires de son interlocuteur qui a présenté des mêmes données fausses sur la localité présumé de Saric, que Nebojsa Medojevic avait présenté en peu plus tôt, et à cause de quoi il est certain à conclure que ces déclarations provenaient de la même source.
Dans les jours de la plus forte champagne contre les autorités du Monténégro, il n’y avait presque pas de tonalités dissonantes en Serbie, qui réévalueront de la manière critique la validité et la détermination de la guerre de propagande, lancée sans une vraie raison, contre le voisin de sud-ouest. Parmi les mensonges et les nouvelles dirigées, la présidente du Conseil pour la lutte contre la corruption, Verica Barac représentait l’exception, et a exprimé le doute en sincérité des autorités à Belgrade, dans l’intention de lutter vraiment contre le crime organisé. «Nous savons comment fonctionnent nos institutions, à savoir, sous l’obéissance au gouvernement exécutif et du Parti, et il fonctionne toujours de la même manière, malgré s’il s’agissait de Saric ou de quelqu’un autre. Le Bureau de Procureur, la Cour, la police, dès le début de la transition, ne travaillent pas leur travail, indépendamment du pouvoir exécutif et du Parti. Il a été investi seulement ce qui était approprié selon le sommet politique et du Parti. Il est probable que les éléments plus importants de la réponse à la question pourquoi Saric n’était pas arrêté beaucoup plus avant, dans le fait qu’en Serbie, au cours de la privatisation entière, dès ses débuts, il était accepté l’attitude qu’il n’était pas important si l’argent était sale ou propre, et son origine n’était pas contrôlée. Délibérément, le concept de la privatisation a été réalisé de la manière qu’elle accepte l’argent sale. Depuis des années, il travaille la Direction pour la prévention de blanchiment d’argent, mais qu’est-ce qu’il se passe avec elle? Vous avez, par exemple, les rapports de GRECO, concrètement une page du rapport, il y a deux ans, qui parle des changements de loi sur la prévention du blanchiment d’argent. Cela, traduit du vocabulaire diplomatique de ce rapport, signifie, en fait, que la Direction ne travaille nullement parce que, tout le temps, elle avait initié les changements de la loi afin qu’elle ne travaille pas. Et elle a fait cela, bien sur, parce que le gouvernement l’a demande d’elle. Je vous rappelle à une attitude, souvent entendue dans le gouvernement au début des années 2002 et 2003, qu’il n’était nullement important si l’argent est sale, il était important qu’il entre en Serbie. Si vous effectuent un système dans lequel vous verrez comment le blanchiment de l’argent qui a commencé dans un gouvernement, continuera dans deux ou trois gouvernements suivants, à cause de ceux qui sont derrière les partis politiques, et derrière eux se trouvent les mêmes tycoons qui ont représenté les pôles de l’Etat de Milosevic. Pourquoi? Parce que ceux qui assurent que leurs décisions entrent dans les lois, ne changent pas, même quand vous changez la coalition au pouvoir», a alerté Verica Barac dans la déclaration accordée à la Radio l’Europe Libre du 22 février 2010.
Bien que les accusations, contre le gouvernement du Monténégro, soient continuées dans quelques années suivantes, leur intérêt changera avec le temps et passera des accusations pour la dissimulation de Saric de la part des services monténégrins de sécurité, aux tentatives qu’entre sa gestion et des hommes importants à Podgorica de trouver les liens directs d’affaires afin de compromettre et accuser aussi pour la coopération avec le cartel balkanique, le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic. Les accusations à son compte à cause du manque d’arrestation de Darko Saric, le Monténégro a pratiquement fait tomber en novembre 2010, quand ses organes, selon le mandat d’arrestation de l’Italie, ont arrêté premièrement, et ensuite ont pris la poursuite de Dusko Saric, le frère de Darko Saric. Par cette activité, le gouvernement du Monténégro a montré en pratique que, dans les situations où il existe la coopération régulière avec les autres pays, sans objectif cachés et imputations malicieuses, cette coopération fonctionne en douceur. Il est parvenu à l’amélioration des relations avec la Serbie justement après le changement du gouvernement à Belgrade, en été 2012, et la coopération était couronnée par une réalisation commune de l’action d’extradition de Darko Saric aux organes serbes en mars 2014. Ces événements ont complètement détruit les thèses placées de la part des institutions officielles de Serbie de l’époque du gouvernement de Boris Tadic, et dont l’objectif était à compromettre et à disqualifier les hauts officiels du Monténégro.
Au milieu de la campagne politique et médiatique menée contre le gouvernement au Monténégro, sous le mentorat politique du cabinet d’ancien président de la Serbie, loin des yeux de public, les deux événements se sont passés, mais ils seront publiés quelques ans plus tard, et ils ont compromis sérieusement toutes les affirmations et accusations qui venaient de Belgrade contre Podgorica à l’occasion du «cas Saric».
L’investigation effondre sa propre crédibilité
Moins d’un mois après le lancement de l’action «Le guerrier des Balkans», le quotidien belgradois«Blic» a publié le 26 novembre 2009 le texte intitulé «Stanko Subotic a blanchi l’argent pour les frères Saric», dans lequel il a été présenté des accusations de l’ancien officiel controversé monténégrin, Ratko Knezevic et Nebojsa Medojevic, le leader du Mouvement pour les changement d’opposition, présentées contre Stanko Subotic l’homme d’affaire suisse, de l’origine serbe, qui a été depuis l’année 2001 le cible des attaques politiques et des médias à cause, comme il est devenu visible, ses liens proches amicaux avec le Premier ministre de Serbie tué, Zoran Djindjic, et le président du gouvernement du Monténégro, Milo Djukanovic. Deux jours avant, Knezevic a accusé Subotic, dans une interview accordée à la télévision B92, du blanchiment d’argent de Saric, mais aussi une série d’autres actes pénaux, y incluant le meurtre du journaliste croate controversé, Ivo Pukanic. En réagissant aux déclarations que Knezevic avait présentées, Nebojsa Medovic a confirmé dans la déclaration pour la télévision «Vijesti» qu’il avait personnellement présenté les informations à Ratko Knezevic sur les activités prétendument illégales de Stanko Subotic et de ses liens avec les frères Saric. «J’ai donné à Knezevic les données que j’avais obtenues des cercles diplomatiques, mais aussi des structures de sécurité du Monténégro, que Subotic et Darko Saric étaient dans les relations très proches, qu’ils étaient ensemble à Pljevlje. Cela n’est pas le secret, mes sources de Pljevlje ont confirmé cela plusieurs fois», a déclaré à cette époque Medojevic. Selon l’une des déclarations pour la dissimulation de Saric, la police monténégrine a effectué, début mars 2010, une vérification de la villa de Subotic «Monténégro» à Sveti Stefan, ou cours de laquelle il a été établi que Saric ne se cachait pas là. Malgré le fait que Saric n’était pas trouvé dans l’installation de Subotic, cet événement servira comme le déclencheur pour une nouvelle campagne des médias, dans laquelle, délibérément, participeront les mêmes acteurs qui présentaient depuis des mois, ou même années, le cadre de la campagne contre Milo Djukanovic et les autorités monténégrines.
Enervé par le fait que Saric n’était pas trouvé dans la villa de Subotic, Nebojsa Medojevic a déclaré que «Darko Saric et Stanko Subotic Cane, recherchés par la justice serbe, se cachent maintenant dans la villa «Jelika» à Zabljak». Dans la déclaration accordée à la télévision In de Podgorica, Medojevic a déclaré qu’il avait «des informations fiables, obtenues de l’agence américaine DEA» que Saric et Subotic se sont cachés jusqu’à récemment dans la villa de Subotic à Sveti Stefan, mais que la police monténégrine leur a donné dix heurs à se cacher, avant qu’elle n’avait pas lancé la recherche de eux deux, en entrant dans cette villa. Au cours de sa présentation dans l’émission«L’interview avec Jugoslav Cosic» à la télévision B92, quand Medojevic a répété les mêmes accusations, Stanko Subotic s’est inclus personnellement dans l’émission à travers le téléphone, de sa maison à Genève, en expliquant à cette occasion que Medojevic présente ses accusations selon l’ordre des tycoons serbes, Miroslav Miskovic et Milan Beko, qui lui doivent beaucoup d’argent (quelques dizaines de millions d’euros) et des cercles politiques gouvernementaux qui se trouvaient derrière sa persécution médiatique et le procès juridique, pour lequel il deviendra évident, quatre ans plus tard, qu’il était organisé et basé sur les preuves peu convaincantes et sans aucune crédibilité. La première déclaration de Subotic pour le public serbe, après trois ans d’une isolation complète médiatique, ont provoqué une grande nervosité à Belgrade, et comme la réaction au défi de Subotic, il a été lancé une série de spéculations dans les médias avec l’objectif à le discréditer complètement et à obtenir son extradition de la Suisse, en le mettant en liaison avec le blanchiment de l’argent du suspect Saric.
Le problème que le gouvernement de Serbie avait avec Subotic à cette époque se référait au caractère insoutenable de l’acte d’accusation, selon lequel, devant la Cour spéciale à Belgrade, il a été mené le procès contre lui. Ayant en vue qu’il s’agissait d’une autre vaudeville politique et juridique, dirigée par le gouvernement de Belgrade, premièrement de celui mené par Vojislav Kostunica, et ensuite de celui dont Boris Tadic a dominé inviolablement, il a été jugé à Subotic de la manière anachronique, pour l’acte de l’abus de position officielle dans la société privée, dont la plupart de législations modernes ne reconnait pas comme un acte criminel particulier à cause de quoi presque aucun pays européen n’était pas prêt à agir selon le mandat d’arrêt de Belgrade, qui a été émis contre Subotic. Les autorités de cette époque en Serbie s’efforçaient, en liant Subotic avec des autres actes pénaux, à obtenir l’émission d’un nouvel acte d’accusation, et ainsi son extradition. Comme cet objectif était surtout le résultat des veux politiques du cabinet de Boris Tadic, que de l’existence des preuves sur l’implication réelle de Subotic dans les actes pénaux mentionnés, il était nécessaire que ce projet de la nouvelle organisation des actes d’accusations contre Subotic soit soutenu par une campagne médiatique forte, qui empêchera à l’avance une apparition éventuelle de toutes tonalités dissonantes par lesquelles il sera mise en question le comportement des organes officiels. Aux efforts de lier Subotic à Saric, il était favorable la circonstance que l’investigation contre Saric était menée par l’adjoint du Procureur spécial, Sasa Ivanic, qui était en même temps, le demandeur et le représentant de l’acte d’accusation contre Subotic. Connu comme un carriériste sans scrupules, Ivanic a obtenu l’occasion, en effectuant cette tache, à remercier aux autorités exécutives de cette époque, de sa réélection à la fonction du Procureur, à laquelle il est arrivé après une reforme contesté et ensuite refusé du système national de justice.
En essayant à assurer au Procureur Ivanic une préparation adéquate médiatique pour la réalisation de cette tache, confiée à lui, les médias et les journalistes, sous la supervision de mentorat du cabinet de président d’Etat, ont lancé une vague de spéculations sur les nouvelles accusations contre Subotic, dont aucune ne s’est produit antérieurement. Dans les attaques, le quotidien «Blic» était à la tête, à nouveau, et a publié le 17 mars le texte «Cane en panique à cause du nouvel acte d’accusation», dans lequel, en se référant aux «plusieurs sources» et la déclaration de Nebojsa Medojevic, il a été annoncé un lancement prochain d’un nouvel acte d’accusation contre Subotic, cette occasion pour le blanchiment de l’argent et le crime organisé, de même que des actes pénaux qui existent aussi dans la législation de la Suisse, pour qu’il soit créé la base pour son extradition à la Serbie.
Déjà dans la prochaine édition du quotidien «Blic» du 18 mars, dans le texte de Vuk Z.Cvijic (qui était le co-auteur aussi du texte du 17 mars) intitulé «L’acte d’accusation pour la contrebande de la cocaïne est en train d’être préparé», il a été publié une nouvelle série de spéculations sur des nouvelles investigations présumées menées contre Subotic et qui, presque certainement devraient résulter par des nouveaux actes d’accusations. Bien que le Bureau de Procureur a confirmé que, dans le cas Saric, l’investigation avait établi que la contrebande de la cocaïne et le blanchiment de l’argent étaient deux opérations séparées dans lesquelles deux groupes de gens, complètement différents ont participé, dans le cas de Subotic, Cvijic a «découvert» une exception en vue de son implication dans les deux actes criminels mentionnés.«Il est investigué son implication dans l’organisation de la contrebande et le blanchiment de l’argent de stupéfiants. Il est soupçonné que Subotic a organisé l’achat de certaines entreprises en Voïvodine, de même que des cafés et des clubs à Belgrade, de l’argent obtenu par la vente des stupéfiants», a écrit Cvijic, en se référant à la source anonyme proche de l’investigation. Il a aussi établi que «de toutes procédures préalables au procès contre Subotic, à savoir pour des meurtres des années quatre-vingt-dix, la liquidation du journaliste croate Ivo Pukanic, et pour l’instant, la plus concrète, celui qui est menée à cause des doutes qu’il avait coopéré avec Saric dans la contrebande de la cocaïne».
Dans le même texte, il est apparu aussi la déclaration de Slobodan Homen, le secrétaire d’Etat du Ministère de la Justice, qui a déclaré que «la présentation dans les médias de l’accusé Subotic montrait que la lutte sérieuse contre le crime avait mené à une confusion chez les groupes criminels organisés». Le Procureur spécial, Miljko Radosavljevic a annoncé dans la déclaration pour B92 qu’il sera examiné d’accusations que Stanko Subotic avait présenté sur le financement de l’achat de «Port de Belgrade» et de compagnie «Novosti» . Outre le fait qu’après les nouvelles accusations annoncées ont manquées, contre Subotic, ainsi il est manqué d’investigations contestables des privatisations de deux compagnies qui, selon les circonstances peu claires, Milan Beko avait achetées. Elles se trouveront sous le contrôle des investigateurs après le changement du gouvernement à Belgrade, et après la demande de la Commission européenne pour une investigation des 24 privatisations douteuses, parmi lesquelles se trouvaient «Port de Belgrade» et «Novosti». Malgré le soutien politique au Bureau de Procureur d’investiguer les privatisations douteuses, dans les investigations menées par Miljko Radisavljevic, il a été manque de tous les résultats ce qui met sérieusement en question la crédibilité da la fonction de Procureur spécial qu’il effectue.
Dans la série sans fin, déjà le 19 mars, Vuk Z.Cvijic (comme le co-auteur) publie encore un texte dans le quotidien «Blic», cette fois intitulé «Cane et Saric s’entretenaient au moins une fois par mois». En se référant traditionnellement à la source anonyme de l’investigation, Cvijic a établi que Saric et Subotic étaient dans une communication permanente, qui, «spécialement intensifiée dans la dernière année». «Eux deux se sont entretenus plusieurs fois au Monténégro, en Suisse et en France, découvrent nos sources proches de l’investigation contre Saric et Subotic. Ces contacts ont continué, même après que Saric était soupçonné pour la contrebande des stupéfiants de l’Amérique de Sub», a cité Cvijic dans son texte. A l’occasion de la réactivation «du cas Subotic», le président de la Serbie, Boris Tadic s’est déclaré, et dans la déclaration accordée à l’agence Tanjug, il a fait savoir que tous «les accusés pour des actes pénaux graves auront une occasion extraordinaires à expliquer tout en détail quand ils se trouvent devant la Cour». «Dans les circonstances actuelles, beaucoup de gens se trouveront sur le cible des accusations de ceux dont l’intérêt est la calomnie. Je ne serai pas surpris que des groupes criminels essaient à déshonorer les journalistes, les personnes publiques et, bien sur, les représentants des institutions d’Etat, de tous ceux qui représentent le danger pour les criminels. Toutes les institutions de la Serbie sont déterminées à lutter contre le crime organisé qui, outre les groupes de supporteurs et des organisations terroristes des Albanais de Kosovo, représentent la plus grande menace à la sécurité nationale», a déclaré Tadic dans son effort à disqualifier à l’avance toute tentative de parler des activités d’organes d’Etat de la Serbie à une manière critique. Peux nombreux qui oseront à suivre les pas de Verica Barac, la présidente du Conseil pour la lutte contre la corruption, et à examiner d’une manière critique les actions des organes d’Etat, payeront un très haut prix de leur désobéissance envers l’élite dirigeante.
A l’occasion de la campagne mené par le quotidien «Blic», à ce quotidien, il s’est adressé à travers ses avocats, par une lettre ouverte, Subotic lui-même, qui a pointé que, contre lui, il est mené une campagne répulsive des médias, suivie par les abus des institutions d’Etat. «Les conséquences d’un tel comportement est l’émission de l’acte d’accusation, dont premièrement les médias, les secrétaires d’Etat et les politiciens des pays étrangers font connaissance, et le Bureau de Procureur spécial, dont cela est le travail fondamental, apprend le dernier pour cela. Il est clair à moi qu’en Serbie, le journalisme libre n’existe plus, ni le marché libre, ni la justice indépendante. En Suisse, où j’habite, cela est aussi clair, parce qu’ils connaissent la manière du fonctionnement du gouvernement corrompu en Serbie», a cité Subotic, en promettant que, malgré tout, il ne s’arrêtera pas jusqu'à ce qu’il ne prouve pas la vérité de lui-même.
La campagne, dont le centre d’intérêt était la tentative de lier, en termes d’affaires, Saric et Subotic, était continué au cours des années qui suivent, mais l’investigation n’a jamais résulté par des nouveaux actes d’accusation, tellement fois annoncés dans les médias, sur lesquels se trouveraient ce paire mentionné. L’une des tentatives de les relier en termes d’affaires, s’est passé aussi au cours du procès contre Saric en absence, quand l’un des accusés, Nebojsa Jestrovic a présenté l’affirmation qu’au jour de la réalisation d’action «Le guerrier des Balkans», il séjournait ensemble avec Saric en Suisse, chez Subotic, où ils devaient rencontrer les représentants de l’oligarque russe, Oleg Deripaska, dont Subotic voulait prétendument vendre sa compagnie «Futura plus». Dans la déclaration de Jestrovic, cependant, des sérieusement contradictions se sont apparues, qui ont montré que son histoire n’était pas basée sur les faits. La construction de Jestorovic était surtout compromise par la circonstance que déjà le 29 septembre 2009, (17 jours avant l’action «Le guerrier des Balkans»), par la décision du Tribunal de Commerce à Belgrade, numéro VI-CT-91/2009, il a été interdit au propriétaire de «Futura» à disposer de la propriété de cette compagnie, afin d’empêcher les changements de sa situation financière. Cela signifie, qu’au moment quand l’action «Le guerrier des Balkans» a été effectuée, la cession de «Futura» n’était nullement possible, ce qui fait l’histoire sur les négociations de sa vente, inutile et privée de tout fondement. Seulement quelques jours après le début de l’action «Le guerrier des Balkans», le 21 octobre, par la décision du Tribunal de Commerce à Belgrade VI St.91/2009, il a été initié la procédure de la faillite sur «Futura plus».
Afin d’éviter le dilemme sur le fait qui était la source des informations, largement exploitées par les médias, sur la liaison présumée de Saric et Subotic, personnellement Milorad Miki Rakic, le chef du cabinet de Boris Tadix s’en occupait, mais il était aussi le mentor politique de l’action «Le guerrier des Balkans» et de l’investigation qui n’avait pas lieu ultérieurement. A l’occasion de la première présentation de Stanko Subotic devant la Cour, après que la Cour avait accepté sa caution et lui a permis à être libéré en attendant son procès, Rakic a fait savoir, le 16 septembre, dans une déclaration accordée au quotidien «Blic» que «la présence de Stanko Subotic en Serbie était une excellente opportunité pour les organes de l’investigation à établir le lien financier de Darko Saric et des compagnies sous son contrôle qui servaient pour le blanchiment de l’argent, et Stanko Subotic». Rakic a ajouté que, selon son avis, le vrai motif de la dissimulation pendant des nombreuses années de Subotic des organes serbes d’investigation était «la volonté de Stanko Subotic de cacher le fait mentionné». Cependant, Rakic n’avait pas expliqué pourquoi il n’avait pas initié l’investigation sur les liens éventuels entre Saric et Subotic à l’heure, tandis qu’il s’est trouvé à la fonction du coordinateur des services de sécurité et tandis qu’il avait dirigé l’investigation dans le cas «Le guerrier des Balkans».
Malgré le manque de sa réponse, la partie du public connaissait déjà l’information que les représentants du Bureau de Procureur et de la police serbes, selon l’ordre de Rakic, en mai 2009, ont signalé Subotic aux organes de l’investigation suisses demandant d’eux à investiguer les affaires de Subotic et l’existence des liens avec le blanchiment de l’argent de Saric. Le résultat de cette investigation et le manque de la présentation de preuves annoncées de Belgrade, ont compromis de la manière le plus sérieuse le professionnalisme et l’indépendance du Bureau de Procureur et des autres organes d’investigation serbes.
Fin décembre 2011, Stanko Subotic a obtenu du Parquet public fédéral de Suisse la décision sur le rejet de l’accusation criminelle qui, contre lui, était présenté déjà en 2009, de la manière orale, les représentants du Bureau de Procureur de la République de Serbie, à la réunion qui, à sa demande, avait lieu dans le canton suisse Ticino. Dans le document du Parquet suisse, il est cité que l’investigation était lancée en novembre 2009, après la réunion tenue à Ticino le 15 mai 2009, où les représentants de la police et du Bureau de Procureur de Suisse, Italie et Serbie, ont participé. Selon le contenu du document publié, les représentants des organes serbes de gouvernement ont informé à cette occasion, leurs homologues de la Suisse qu’ils soupçonnent que Stanko Subotic, l’émigré de la Serbie, résident à Genève, obtient l’argent des fonds qui appartiennent aux frères Darko et Dusko Saric, «les trafiquants connus des stupéfiants» et qu’il cache «son origine criminelle» à cause de cet argent de la manière qu’il «rembourse les crédits approuvés par les institutions bancaires ayant le siège en Suisse. Les Procureurs serbes ont annoncé, à cette occasion, l’envoi de la demande d’une aide mutuelle juridique aux autorités suisses, mais cette demande n’a jamais arrivé aux organes suisses du gouvernement. A la base des informations obtenues à la réunion mentionnée, la Police judiciaire fédérale de la Suisse a obtenu l’ordre en novembre 2009 à lancer l’investigation avec l’objectif d’établir l’activité criminelle éventuelle de Subotic. Des résultats de son investigation, la Police judiciaire fédérale a composé, le 1er mars 2011, un rapport où il est cité que les contrôles effectués n’avaient pas donné de base à déterminer aucune activité douteuse de la part de Subotic. A la base des analyses policières, le Procureur fédéral, Angèle Wellauer a donné l’ordre au Bureau de Procureur public fédéral à ne pas lancer le procès à la base des doutes présentés de la part des représentants de Bureau de Procureur de la Serbie, le 15 mai 2009.
Le document du Bureau de Procureur suisse a pointé quelques points importants qui suivaient l’investigation contre Darko Saric en Serbie. Premièrement, il n’existait aucun lien entre les affaires de Stanko Subotic et le blanchiment présumé de l’argent de frères Saric, comme cela était confirmé par les Procureurs de Belgrade. Deuxièmement, que le Bureau de Procureur et la police serbes ont lancé contre Subotic des fausses accusations, en espérant que, à travers les investigations des services suisses, ils parviendront aux données sur les irrégularités dans les affaires de Subotic, ce qui résultera soit par son extradition à la Serbie, soit par l’ouverture du procès contre lui en Suisse. Si les organes serbes d’investigation n’avaient aucune preuve du blanchiment présumé de l’argent de la part de Subotic, le manque de demande d’assistance judiciaire internationale qui a été promise aux organes suisses au cours de la réunion à Ticino, en témoigne aussi. Sur cet exemple, il est montré de la manière la plus claire, comment le système de la justice fonctionnait en Serbie au temps du règne de président Boris Tadic. Selon le mécanisme bien établi, selon lequel fonctionnait le lien entre le sommet du pouvoir exécutif politique, la police, le Bureau de Procureur, les organes de la justice et les médias, il serait premièrement adopté, dans le cabinet du président, au plus haut niveau, la décision à proclamer une personne suspecte, ensuite il est parvenu à une campagne des médias avec l’objectif de la diffamation et la diabolisation du cible marqué, au cours de laquelle il était annoncé des investigations, des arrestations, des actes d’accusation et placé «des informations des sources proches d’investigation» d’un acte pénale prétendument effectué. Afin de soutenir l’histoire des médias, vide dans sa base, il est construit, à travers les organes officieux de la police et le Bureau de Procureur, contre la personne ciblée (dans ce cas Subotic), l’acte de l’accusation à la base des fausses preuves, tandis qu’en même temps, les demandes sont envoyées aux Etats étrangers, en espérant qu’ils trouveront, au cours de ses investigations, quelques preuves, pour n’importe quel acte pénale, par lesquelles il sera possible à soutenir, à l’aide d’une campagne des médias, les accusation placées devant les Cours nationales et dans le public national. Les informations sur le lancement de l’investigation à l’étranger, selon les accusations de Belgrade, les médias nationaux bien placent comme la preuve de véracité de ses affirmations de la manière que, malgré le résultat final de ces investigations et les procès juridiques lancés, «le coupable», politiquement marqué, soit empêché à vivre une vie normale et effectuer ses affaires normalement, par quoi lui est causé le dommage irrécouvrable pendant une longue période.
La préférence à accuser de la manière fausse, les individus politiquement marquées, sans preuves, aux partenaires étrangers, a montré la justification complète des réserves que le gouvernement monténégrin avait montrée, début 2010, envers les demandes qui venaient de Belgrade, à cause de quoi il est demandé la présentation des preuves appropriées. Ce cas a prouvé, de la meilleure manière possible, les doutes que Verica Barac, la présidente du Conseil pour la lutte contre la corruption, début 2009 en vue du professionnalisme et l’indépendance dans le travail du Bureau de Procureur et la justice serbes. Le cas avec la présentation des doutes générales et des plaintes fausses contre Subotic, a découvert une soumission profonde de l’investigation dans «le cas Saric» au mentorat politique imposé, mais aussi le fait que les services serbes s’occupaient des frères Saric pendant cinq mois avant le début de l’action «Le guerrier des Balkans» et trois mois avant que, prétendument, ont demandé l’aide de l’agence américaine DEA, dans la découverte des grands transports de cocaïne de l’Amérique de Sud. Il est resté surtout sans explication la circonstance que les investigateurs serbes s’occupaient des opérations imaginées du blanchiment d’argent de Saric à l’étranger et cela à l’époque où ses investissements en Serbie étaient effectués sans problèmes!
Le deuxième point compromis pour l’investigation dans «le cas Saric» s’est passé en avril 2010 quand il avait lieu la réunion secrète à Jelova gora, des investigateurs serbes et l’un des suspects pour la participation dans l’organisation de la contrebande de cocaïne saisie en Uruguay. Tandis que, de la part de Serbie, les accusations étaient dirigées contre les autorités monténégrines, à la base quotidienne, à cause du fait que Saric, même sans le mandat d’arrestation de Belgrade, n’était pas arrêté tandis qu’il séjournait au Monténégro, les organes serbes d’investigation ont organisé l’entretien avec Dragan Dudic Fric, de Kotor, qui était soupçonné en ce moment que le membre de la haute position de cartel balkanique des stupéfiants. Après, au cours du procès, il était établi des déclarations du témoin ayant coopéré, Drasko Vukovic, que Dudic était la personne à la plus haute position dans la hiérarchie du clan jusqu’à laquelle le Bureau de Procureur pouvait atteindre à la base des preuves valides juridiques. Malgré ce fait, qui devait être connu aux organes de l’investigation de Serbie, déjà dans les phases précoces de l’investigation, des raisons juridiquement incompréhensibles, l’investigation était dirigée par force vers Darko Saric, pour lequel, jusqu’à nos jours, il n’était pas possible à assurer les preuves directes appropriées qui lui lieront aux tonnes trafiquées de cocaïne de l’Amérique de Sud.
Au lieu que, selon le modèle des expériences de pays qui, dans la lutte contre le crime organisé, pendant des décennies, pas à pas, menaient la lutte, avec patience, contre ce fléau social et avaient atteint les succès sur ce plan, les investigateurs serbes sont entrés imprudemment dans le jeu «tout ou rien» et ont soumis la logique de droit aux ordres de leurs mentors politiques. Ainsi, au lieu qu’à la base des données disponibles, Dudic soit l’accusé principal dans le cas, le Bureau de Procureur avait essayé à trouver une solution compromise avec lui, afin d’obtenir son témoignage dirigé contre Saric, et, selon quelques informations, même contre le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic. D’une manière ou d’une autre, un tel accord évidement n’était pas atteint. Dudic ne pouvait pas remplir les demandes du Bureau de Procureur serbe, et son meurtre qui avait lieu seulement un mois après le jour de la réunion à Jelova gora, a donné l’occasion à nombreuses spéculations sur le lien de sa liquidation et le contact qui était atteint. La dose supplémentaire du mystère à ce cas a été donnée par le fait que, des archives d’Agence de sécurité et d’information, les disques sur lesquels il se trouvait l’enregistrement, enregistré au cours de la discussion de Dudic avec les représentants du Bureau de Procureur, de la police et de l’Agence de sécurité et d’information, sont disparus. A cause de la disparation des enregistrements, il a été organisé l’investigation interne en 2013, et à cette occasion, les participants de la réunion ont été interrogés, et parmi eux s’est trouvé l’ancien chef de l’Administration de police criminelle, Rodoljub Milovic, mais non pas Sasa Ivanic pour lequel plusieurs témoins ont confirmé que, non pas seulement qu’il était l’un des présents dans l’établissement à Jelova gora, mais qu’il menait aussi personnellement les discussions avec Dudic.
Bien que l’investigation doive justement parvenir aux réponses à la question de quoi il a été discuté vraiment ce jour-là et comment il est possible que l’enregistrement des ces discussions disparait mystérieusement, et par son silence, même par sa négation de la participation à la réunion mentionné, le Procureur Sasa Ivanic a provoqué les doutes supplémentaires qu’il s’agissait d’une tentative juridiquement interdite de présenter des fausses preuves contre les personnes marquées à l’avance en extorquant les déclarations d’un contenu déterminé du témoin potentiel ayant coopéré. Si cela se montre vrai, que, outre Jalova gora, le Procureur Ivanic était présent aussi à la réunion à Ticino, ou qu’il a coopéré dans la présentation d’une fausse accusation contre Stantko Subotic pour le blanchiment de l’argent des frères Saric, le degré de son caractère compromis deviendra tellement grand que la sauvegarde de sa fonction du représentant de Bureau de Procureur compromettra sérieusement aussi la position du Procureur spécial, Miljko Radisavljevic, comme le chef de la formation et d’opérations du Bureau spécial de Procureur pour le crime organisé.
A cause des doutes en objectivité du Bureau de Procureur, la défense de Darko Saric a demandé, à l’audience principale qui avait lieu le 5 février 2015, l’exemption du procès du Procureur spécial, Miljko Radosavljevic, de son adjoint, Sasa Ivanic, et du Procureur spécial de République, Zagorka Dolovac. Cette demande a été refusée le 20 février de la part du Conseil national des procureurs, composé surtout du personnel choisi au cours de la reforme échouée, politiquement instruite, de la justice à l’époque du règne de Parti démocrate, ce qui met en question, dans une grande mesure, l’objectivité dans le travail de cet organe. A cet égard, encore plus de doutes sont provoqués par le manque chronique de la transparence dans le travail du Conseil, qui se reflète dans l’absence complète d’informations sur la manière à laquelle certains membres de ce corps ont voté aux sessions, mais aussi dans le fait que la dernière décision qui est disponible sur le site officiel du Conseil datte de l’année 2011! En expliquant sa demande, le défenseur de Darko Saric, l’avocat Radoslav Bacovic a expliqué que la demande d’exemption des procureurs était déposée à cause de la réunion à Jelova gora, qui avait lieu le 18 avril 2010, et où il est participé aussi l’adjoint du Procureur pour le crime organisé, Sasa Ivanic. Bacovic a cité que, de cette réunion, tout le monde était interrogé sauf le Procureur Ivanic, qui mène le procès contre Saric, et que l’Agence de sécurité et d’information a déposé à la Cour spéciale les documents de cette réunion en octobre 2014. Il a précisé que les déclarations des personnes interrogés étaient différentes, mais que l’agent de l’Agence de sécurité et d’information, Jadranko Petrovic a souligné clairement qu’à cette réunion, la discussion était menée par Ivanic. L’avocat Bacovic a déclaré aussi que, dans le Bureau de Procureur, n’existe aucune trace de cette réunion, qu’Ivancic n’a pas composé une note officielle, de même que deux DVD et un CD avec le contenu de cette réunion étaient détruits. La défense a pointé que, selon le contenu de la note officielle de l’Agence de sécurité et d’information, Dudic a parlé de la manière affirmative de Saric, ce qu’Ivanic, comme le représentant des organes d’Etat, était obligé à vérifier afin d’établir la vérité et la situation factuelle.
«L’essence est dans le fait que les discussions avec les accusés, les personnes contre lesquelles il est mené un procès ou il existe au moins le soupçon raisonnable qu’elles avaient effectué un acte pénal, doivent être menées dans le siège du Bureau de Procureur, et non pas au cours de la nuit, dans la montagne de Jelova gora. De cette raison, il n’y a pas de CD, et il n’y a pas de DVD, et il n’y a aucune trace sur cet événement ni de cela que Dragan Dudic avait parlé. A cette occasion, Bacovic a partagé aux journalistes, devant la Cour, la note officielle qui a été composé par l’Agence de sécurité et d’information, dont le contenu a servi déjà dans les jours qui suivent, comme l’occasion pour des nouvelles manipulations des médias, qui ont découvert à nouveau des liens étroits entre le Bureau de Procureur, certaines structures policières, des médias et de certains journalistes qui, pendant des années, et selon l’ordre des gens principaux de l’investigation, avaient placé les mensonges sur le cours de l’investigation et le principal accusé dans le procès.
Les investigations politiques et policières
Dès qu’ils sont entrés en possession du matériel d’Agence de sécurité et d’information duquel, par la décision du directeur d’Agence de sécurité et d’information, Aleksandar Djordjevic, en été 2014, il a été retiré la désignation de secret d’Etat, les médias ont rapporté d’une manière très sélective sur le contenu de ces notes. Cependant, ce qui est surtout étonnant est le fait que, dans les rapports des médias, le centre d’intérêt était transféré du comportement douteux des organes d’Etat au cours de l’investigation contre Darko Saric, aux quelques détails complètement éphémères, qui se sont trouvés dans la note de l’Agence de sécurité et d’information, apparemment, afin de cacher l’essence de l’affaire Jelova gora. Sans avoir mentionné le contenu du document entier, les médias se sont liés surtout à la déclaration du Procureur Ivanic qui a déclaré dans la salle d’audience, qu’il s’agissait de la tentative de défense de Darko Saric à obstruer et attarder le procès contre son client. En plaçant, de la manière peu critique l’interprétation du Procureur, les médias ont négligé complètement le fait qu’il s’agissait d’un document officiel de l’Agence de sécurité et d’information, mais aussi de la circonstance que le Bureau de Procureur n’a jamais expliqué à cause de quoi la réunion contestable était organisée, de même qu’il n’avait pas présenté en détails de quoi il a été discuté à cette occasion. Menés par les intérêts cachés de leurs financeurs, les médias ont accepté presque simultanément et ont mis leur centre d’intérêt sur un détail dans la déclaration de Rodoljub Milovic, l’ancien chef de l’Administration de police criminelle qui, en se déclarant de la réunion à Jelova gora, a présenté la donné de son entretien avec le citoyen monténégrin, Brano Micunovic, avec lequel il avait négocié sur la remise à la police de Darko Saric. Selon les citations de Milovic, Micunovic a demandé à cette occasion que les organes judiciaires de Serbie présentent une proposition concrète sur la hauteur de la punie à prison à laquelle Saric serait accusé, s’il parvient à sa remise volontaire. Milovic a coté qu’après ces discussions, il s’est adressé au Procureur spécial, Miljko Radosavljevic qui, cependant, n’avait pas montré l’intérêt pour la réalisation de la proposition mentionnée liée à l’accord sur la remise, à cause de quoi les négociations n’étaient plus continuées.
Milovic a décoré l’histoire entière par un détail, spécialement intéressant aux médias, selon lequel Micunovic demande des garanties solides afin de remplir l’accord éventuel, et il a prétendument menacé que, au cas du non-respect de l’accord, il effectuera un attentat contre le directeur de la police serbe, Milorad Veljovic. Il est certain que Milovic, comme un agent expérimenté de la police et l’homme qui, au cours de l’exécution de sa fonction, avait des liens avec un très grand nombre de journalistes collaborateurs de la police, avait certainement pensé à la possibilité que la note officielle de l’Agence de sécurité et d’information se trouve dans le public, à cause de quoi il a inséré dans sa déclaration sur la réunion avec Dudic, une partie de la discussion avec Micunovic, bien qu’il n’avait aucun rapport avec la réunion qui avait lieu à Jelova gora. Pensant à la possibilité que l’épisode de Jelove gora se trouve dans le public, Milovic voulait laisser aux médias une information suffisamment pompeuse, que la plupart de journalistes accepterait et dont la publication assombrirait l’essence de ce qui s’est passé au cours de l’opération «La tonnerre» (le nom codé de la réunion avec Dudic à Jelova gora).
Comme cela était attendu, dans le réseau de Milovic, comme selon l’ordonnance, ses collaborateurs de longue datte dans le placement des désinformations médiatiques et des mensonges, y sont entrés, avant tout ceux des quotidiensBlic, Politika, Kurir, l’hebdomadaire Vreme et du Centre pour le journalisme d’investigation. En mettant l’accent justement sur les détails que Milovic leur a suggéré dans sa déclaration, selon le formulaire déjà essayé, ces médias ont présenté cette réunion avec Micunovic comme une discussion d’un général policier, qui représentait l’Etat de Serbie, avec le chef non-couronné de la pègre monténégrine, comme le représentant de l’Etat de Monténégro! En même temps, cette histoire est utilisée comme «la preuve» que Saric s’est caché au Monténégro, ce qui était la thèse qui apparaissait à travers les rapports des médias, jusqu’à sa reddition en mars 2014, et qui a continué, dans une partie du public à exister même après cet événement, malgré toutes les assurances des officiels serbes et monténégrins que Saric s’est caché dans les pays de l’Amérique de Sud.
Afin de comprendre les troubles et les luttes des médias auxquels il est parvenu après la reddition de Darko Saric, il faut revenir au point d’arrêt pour le fonctionnement des liens établis entre le pouvoir exécutif, la justice et les médias, et il s’agit du moment de changement du pouvoir politique en Serbie, en mai 2012. Malgré toutes les affirmations des médias proches de l’ancien régime, que, par le changement du gouvernement, la lutte contre le crime organisé a resté sans le soutien politique, le temps a montré que l’unique chose sans laquelle l’investigation avait vraiment resté dans le «cas Saric» était le mentorat politique du cabinet de président d’Etat, qui dirigeait jusqu’à ce moment la procédure d’investigation et juridique. A cause du manque de supervision et protection politiques, il est apparu le danger réel de la découverte de lien illégal entre le pouvoir exécutif, les organes d’investigation et la justice, mais aussi de tout ceux ce qui a été fait au cours de l’investigation en-dehors de la loi, et sous l’influence politique directe et la pression du pouvoir exécutif.
Après qu’il est achevé, par un échec total, deux ans et demi d’efforts de Boris Tadic à construire sur le cas Saric, l’image d’un lutteur sans compromis contre le crime organisé et à obtenir sur cette vague des nouvelles élections et à provoquer le changement du gouvernement à Monténégro, par la chute de son régime, il est resté sans le mentorat politique le groupe du personnel hautement positionné dans le Bureau de Procureur et la police, qui était impliqué dans toutes les actions illégales et les manipulations qui suivaient l’investigation dans le cas «Le guerrier des Balkans». Dans sa peur panique qu’il sera découvert tout ce qui a été fait du 2008 au mai 2012 (y incluant aussi les cas Subotic et Jelova gora), le chef de la police criminelle de la Serbie, Rodoljub Milovic commence à chercher, désespérément, le contact avec les organes d’Etat monténégrins. Dans sa tentative d’atteindre Milo Djukanovic ou ses personnes proches, Milovic inclut dans la mission de la médiation, son lien monténégrin qui était représenté par Veseiln Mujovic, l’informateur de la police serbe et la personne qui était soupçonné dans plusieurs reprises de la contrebande de stupéfiants et arrêté à cause des accusations pour les extorsions, les fraudes et les falsifications des documents. Selon les informations de l’entourage direct du Premier ministre de Monténégro, Mujovic a essayé plusieurs fois, à accorder une réunion de Milovic et Djukanovic, afin que le chef de la police criminelle serbe règle ses relations avec le Premier ministre du Monténégro, et, par la nécessité présumée d’effectuer les ordonnances du sommet serbe d’Etat, justifie son role dans la création des accusations qui, à l’époque de Boris Tadic, venaient de Belgrade contre les autorités à Podgorica. Milovic et Mujovic a essayé à accorder la réunion avec Djukanovic aussi à travers Goran Radisavljevic Guri, l’ancien commandement de la Gendarmerie de Serbie, et quand cette tentative a échoué, Milovic fixe une réunion à son mentor belgradois avec Brano Micunovic, à travers de son frère Ratko Micunovic.
Milovic a utilisé cette réunion afin de présenter aux nouvelles autorités en Serbie, l’ancien Premier ministre, Ivica Dacic et le premier vice-président du gouvernement, Aleksandar Vucic, ses activités comme une réunion internationale où la Serbie était représentée par le général de la police, et le Monténégro – par Brano Micunovic. Milovic qui, à cause de plusieurs investigations réussies des cas de corruption en Serbie, jouissait à cette époque la confiance d’Aleksandar Vucic, présente la version au premier vice-président du gouvernement de cela que Milo Djukanovic cache prétendument Darko Saric au Monténégro, en confirmant qu’il pouvait organiser la reddition de Saric, ce qui était, pour Vucic, et après l’arrestation de Miskovic, la couronne de sa carrière politique. Afin de soutenir son histoire, Milovic produit quotidiennement les notes officielles à la base desquelles Vucic annonce, dans plusieurs reprises que Saric sera bientôt arrêté, en croyant qu’il se cache au Monténégro. Sous l’influence des fausses promesses de Milovic, le 31 décembre 2012, Vucic annonce dans l’interview du Nouvel an, accordée à la tabloïde «Kurir», que Saric se trouvera devant la Cour serbe déjà au cours de l’année suivante 2013 , et il répète la même annonce quelques jours plus tard, le 6 janvier 2013, dans l’interview de Noel, accordée au quotidien «Informer». Moins d’un mois plus tard, le 28 janvier 2013, Vucic affirme au public que Saric sera presque certainement arrêté à la première moitié de cette année. Dans l’interview accordée à l’hebdomadaire NIN du 23 mai 2013, parlant de Saric, Vucic a déclaré que les organes serbes travaillaient activement sur l’arrestation de Saric, et ajouté qu’il serait très insatisfait si cela ne se passe pas bientôt. «J’ai été en peu naïf en pensant que personne ne voulait protéger Monsieur Saric, mais j’ai eu tort. Mais je dis que les naïfs sont aussi ceux qui pensent que l’Etat de Serbie attendra calmement», a déclaré Vucic. A la question est-ce Saric est protégé par des autres pays de la région ou même les cercles nationaux, Vucic a répondu: «Je ne peux plus rien dire. J’ai été peu attentif quand j’ai donné antérieurement une déclaration de Saric et je ne veux plus répéter les mêmes erreurs».
Dans la déclaration pour la télévision B92, Vucic a déclaré le 28 aout 2013 que Darko Saric sera arrêté«dans une période qui n’est pas illimitée». En reconnaissant que l’unique délai qu’il n’avait pas rempli était celui qui se référait à l’arrestation de Saric, Vucic a précisé que les services serbes travaillaient sur son arrestation en coopération avec des services internationaux les plus puissants. «J’ai été sans expérience, mais les citoyens de la Serbie devraient savoir que nous terminerons notre travail», a déclaré Vucic à ce moment.
En répondant au Parlement aux questions des députes de l’opposition, Vucic a demandé le 31 aout pourquoi Saric n’était pas arrêté par le gouvernement précédant, qui avait quatre ans entiers pour cela?«Je vous garantie que nous l’arrêterons et cela est la différence entre nous. Cela est la différence dans les résultats. Vous l’avez chassé pendant quatre ans, et vous ne l’avez pas capturé, et nous le chassons pendant un an. Il faut attendre beaucoup moins, et le résultat sera bien différent», a cité Vucic à ce moment.
Parallèlement avec les annonces de l’arrestation qui étaient basées sur les assurances de Rodoljub Milovic, il était en cours aussi la campagne des médias et des journalistes proches du chef d’Administration de police criminelle. Le tabloïde «Informer» a publié le 30 avril l’information que les services américains CIA et DEA ont localisé Darko Saric au Monténégro, dans un village entre Zabljak et Pljevlje. Dans le texte de Tamara Markovic Subotaintitulé «Darko Saric négocie la longueur de la peine à prison», publié dans le quotidien «Blic» le 14 juin 2013, il est présenté à nouveau l’affirmation que Saric s’est caché au Monténégro et qu’il s’efforçait à travers les émissaires à accorder avec des nouvelles autorités en Serbie les conditions de sa reddition. Dans le même quotidien, le 4 décembre, il a été publié le texte «Vucic prépare le décembre infernal», où il a été publié «l’information» que les teams spéciaux des services serbes de sécurité se trouvent un pas de l’arrestation de Darko Saric et il a été présenté l’attente qu’il sera arrêté jusqu’à la fin décembre 2013.
Fin 2013, après la nomination d’Aleksandar Djordjevic du nouveau directeur d’Agence de sécurité et d’information et l’établissement du team spécial pour la localisation et l’arrestation de Darko Saric, l’Administration de police criminelle et la police étaient exclues de l’action de recherche de l’accusé, et le team, nouvellement formé, arrive bientôt aux résultats concrets dans son travail. Saric a été localisé dans l’Amérique de Sud, où il se trouvait tout le temps, comment cela était découvert, malgré la campagne des médias en Serbie et les affirmations des hauts officiels du gouvernement, la police et le Bureau de Procureur qui confirmaient que Saric s’est caché au Monténégro, à Genève, en Afrique du Sud, en Russie etc. Après qu’il avait localisé avec succès, début de l’année 2014, il a été atteint un accord de sa reddition qui a été réalisé le 18 mars, justement après la fin des élections parlementaires extraordinaires en Serbie. Dans l’action de son arrestation, l’Agence serbe de sécurité et d’information a étroitement coopéré avec les services de sécurité du Monténégro, par quoi il a été refusé des accusations des plusieurs années qui, à l’occasion de la dissimulation de Saric, étaient dirigées à Podgorica. La fin des accusations contre le gouvernement monténégrin pour la dissimulation de Saric a été proclamée par le ministre serbe de la Justice, Nikola Selakovic, dans la déclaration du 19 mars 2014, quand il a fait savoir que l’action de l’arrestation de Saric représentait le sommet de la coopération commune des Ministères de la Justice de Serbie et de Monténégro. Il a pointé aux informations irresponsables dans le public sur le fait où Saric s’est caché, en soulignant qu’il n’était pas vrai qu’il s’est caché au Monténégro, de même que, par son reddition, il a été terminé l’histoire que Saric s’est caché sur la frontière entre le Monténégro et le Kosovo, ou dans un des pays de la région. Le ministre Selakovic a déclaré à cette occasion qu’il existe un doute raisonnable qu’il existait de contact entre les structures d’Etat de Serbie d’un coté, et des organisations criminelles de l’autre.
«Il est impossible que, quand quelqu’un apporte dans l’Etat deux ou trois millions d’euros et essaie à les introduire dans les flux officiels, cela reste inconnu, surtout quand il s’agit d’un pays en transition, dans lequel, dans ce processus, beaucoup d’entreprises ont été privatisées par le blanchiment de l’argent», a fait savoir le ministre de la Justice de Serbie. Ses évaluations sur l’accusation non-fondée qui a été dirigé contre le Monténégro, Selakovic a répété aussi au cours de sa visite à Podgorica, le 30 juin 2014, quand il a dit qu’en Serbie, il a été créé depuis des années, l’illusion que l’accusé pour la contrebande de la cocaïne, Darko Saric, se cachait au Monténégro. Selakovic ne voulait pas commenter les motifs de ces intentions, mais il a cité que la reddition et l’arrestation de Saric en Serbie ont montré que «beaucoup d’histoires n’avaient pas de rapport avec la vérité».
En même temps avec la reddition de Saric et les annonces qu’il représentera dans sa défense ses connaissances sur l’implication des hauts fonctionnaires de police et d’ancien gouvernement dans les affaires illégales, il commence dans les médias une nouvelle campagne, dont le cible était cette fois Milo Djukanovic et le directeur de l’Agence de sécurité et d’information, Aleksandar Djordjevic. Saric se présente dans la salle d’audience le 24 mars, afin que, dans quelques présentations prochaines, il a nommé le général policier «Papaya» comme la personne qui se trouve derrière les accusations construites contre lui. Il a découvert le 16 juin que le général «Papaya» est en fait le chef de l’Administration de police criminelle, Rodoljub Milovic et à cette occasion, son défenseur demande de la Cour de demander de l’Agence de sécurité et d’information le document sur la réunion secrète à Jelova gora avec, à cette époque, l’accusé Dragan Dudic Fric, après quoi cette affaire apparait dans le public. Outre «Papaya», pour l’accusation contre lui, Saric a accusé aussi le témoin ayant coopéré dans le procès du meurtre de Zoran Djindjic, qu’il a nommé comme «le cas Mango». De la description de cette personne (le fondateur du «clan de Zemun», qui avait acheté, de l’argent des enlèvements les machines de pavage), les médias ont conclu avec certitude qu’il s’agissait de Ljubisa Buha Cume, qui était proche du sommet policier du pays.
Parallèlement avec le procès contre Saric et les informations qu’il avait présenté devant la Cour, il est commencé à arriver, du gouvernement de Serbie, des annonces que ces accusations seront investiguées. Cela a provoqué la nervosité supplémentaire dans les cercles proches de Milovic et du directeur de police, Milorad Veljovic, ce qui a résulté par le renforcement de la campagne des médias, où les tabloïdes «Blic» et «Kurir» étaient à la tête cette fois. Ljubisa Buha Cume, le témoin ayant coopéré dans le procès pour le meurtre du Premier ministre serbe, Zoran Djindjic, a déclaré le 14 juin, pour le quotidien «Blic» que «la mafia de Zemun dévaste la Serbie à nouveau». «J’ai des preuves irréfutables pour cela et je suis prêt à déclarer tout ce que je sais à la police, si quelqu’un m’appelle», a déclaré Buha, qui, à cause des doutes que, en abusant le statut du témoin protégé et la protection de l’Etat, s’occupe librement du crime, a resté ces jours-là sans la sécurité policière. Cependant, Buha publie que le travail de sa protection après la suppression de la sécurité policière, était pris par la police criminelle, selon l’ordonnance du chef Milovic. A ses affirmations, il s’est lié la déclaration de Vuk Draskovic qui a déclaré le 15 juin, pour le quotidien«Blic» que les informations dont il disposait, montrent que «le témoin protégé, Ljubisa Buha Cume avait raison quand il a dit que «le clan de Zemun» dévaste la Serbie à nouveau». Draskovic a donné, comme la raison d’alerte, le fait que la sécurité policière de Buha, le témoin principal protégé contre Legija et son «clan de Zemun»,était récemment supprimée, mais aussi des informations (qui se sont montrées incorrectes) que Milorad Lukovic Legija, condamné comme l’organisateur de l’attentat sur le Premier ministre Djindjic, et l’un des organisateurs principaux des meurtres politiques de l’époque de Sobodan Milosevic, obtiendra dans la prison, un traitement plus modeste, ce qu’il utilisera pour la fuite à cause de la peine de 40 ans de prison.
Buha a continué ses accusations par la déclaration accordée à «Kurir» du 16 juin, quand il a confirmé que «le nouveau clan de Zemun» représentait une menace sérieuse pour l’Etat. A cette occasion, il est allé un pas plus loin, en présentant l’affirmation que, de sept membres de cette organisation, trois occupent des positions importantes dans l’Etat. «Je peux prouver que tous les membres du clan sont en liberté, et trois d’entre eux sont les fonctionnaires d’Etat et occupent des positions importantes dans le pays», a déclaré Buha. Déjà le 17 juin, le quotidien «Kurir» a présenté une affirmation incroyable que Milo Djukanovic, le Premier ministre du Monténégro, avait essayé à prendre le contrôle sur les médias serbes. Selon les sources proches du sommet de gouvernement serbe, l’objectif de ce texte inutile était de créer la méfiance dans les relations entre Aleksandar Vucic et Milo Djukanovic, par quoi il serait menacé leurs bonnes relations mutuelles établies après l’opération réalisée avec succès de la reddition de Saric, qui a sérieusement inquiété certains cercles, le plus probablement, les parties restantes du lien qui dirigeait l’investigation et la campagne des médias dans «le cas Saric». Leur nervosité était la conséquence de la peur que les changements annoncés dans la police pourraient représenter justement le début d’une investigation plus large qui découvrirait toutes les manipulations et abus qui se passaient à l’intérieur des institutions elles-mêmes d’Etat, à cause de quoi il a été essayé, par une pression des médias et des chantages, à arrêter l’investigation de ces circonstances douteuses déjà au début.
Djukanovic a réagi à ces accusations sans signification dans la déclaration présentée à l’agence Tanjug dans laquelle il a exprimé la conviction que «son homologue et ami à Belgrade, Aleksandar Vucic déchiffrera correctement le manuscrit qui ressemble trop à celui de l’année 2003». En réagissant aux alertes du Premier ministre de Monténégro, Aleksandar Vucic a confirmé que tout ce que Djukanovic avait parlé n’était pas loin de la vérité. En soulignant que Belgrade et Podgorica ont des bonnes relations amicales, au plus haut et meilleur niveau possible depuis que le Monténégro a devenu un Etat indépendant, Vucic a remercié Djukanovic spécialement à son inquiétude exprimée.
Les médias proches de Milovic et Veljovic ont continué leur campagne jusqu’à ce que le Premier ministre de Serbie n’ait publié le 20 juin la décision sur le changement du chef des Administrations policières, parmi lesquels se trouvait aussi Rodoljub Milovic. Dans la dernière tentative d’empêcher son changement, Milovic a montré à Vucic la note officielle dans laquelle il a accusé le directeur de l’Agence de sécurité et d’information, Aleksandar Djordjevic qu’il était le leader «du nouveau clan de Zemun» et qu’il a reçu de Saric six millions d’euros afin d’obtenir le changement de Milovic par la feinte «du cas Papaya». Ayant d’avant, une expérience négative avec les notes officielles de Milovic, le Premier ministre de la Serbie, Aleksandar Vucic a lasse l’investigation de ces citations à l’enquête, et il a changé les chefs des Administrations policières à cause du manque de résultats dans leur travail, les relations tendues et le chaos qui s’est produit à l’intérieur de cette partie des structures de sécurité. Malgré le changement de Milovic, Vucic a retenu à la fonction du directeur de police Milorad Veljovic, et les dirigeants du Bureau spécial de Procureur, Miljko Radisavljevic et Sasa Ivanic, qui étaient les complices directs de Milovic en tout ce qui s’est passé à l’occasion «du cas Saric», mais aussi de beaucoup d’autres cas suspects du domaine de leur travail, sont gardés leurs fonctions. Des raisons complètement incompréhensibles, après le changement de Milovic, il est manqué la suite de l’investigation à l’occasion des doutes présentés contre l’ancien chef de l’Administration de police criminelle, mais son personnel entier est sauvegardé dans la police criminelle. Cette décision était d’autant plus bizarre, ayant en vue le fiasco que l’investigation des 24 privatisations douteuses a vécu, et qui a été terminé fin 2013, et qui a été effectuée mutuellement par le Bureau spécial de Procureur pour le crime organisé et l’Administration de la police criminelle. Cette investigation est achevée sans une réponse satisfaisante aux dilemmes principaux et les doutes que, dans ses rapports, depuis des années, présentait le Conseil pour la lutte contre la corruption, et derrière lesquels se trouvait aussi la Commission européenne, en demandant d’investiguer en détails ces déclarations.
Malgré les changements des chefs d’Administrations policières, y incluant aussi Rodoljub Milovic qui, à travers de ses journalistes collaborateurs avait dirigé dans une mesure importantes les rapports des médias sur les investigations les plus importantes dans le pays, la partie des médias a continué les tentatives de la défense de tout ce que Milovic a travaillé, ensemble avec les gens du Bureau de Procureur, selon les instructions politiques directes de Miodrag Miki Rakic à l’époque du règne de Boris Tadic. Malgré l’activation de certains médias, moins exposés jusqu’à ce moment, et ainsi moins corrompus, il parvient dans la sphère des médias à l’activation des nouveaux formulaires d’une coopération d’intérêt motivée dans les rapports dont la base représente le lien, antérieurement établi entre les médias d’opposition au Monténégro et leurs homologues en Serbie.
La mise à nu du lien des médias
Par la perte, avant tout, du soutien politique après les élections en mai 2012, et ensuite des centres dans les plus importantes parties des structures politiques, dans certains médias en Serbie et Monténégro, il est créé une confusion et une panique complètes ce qui a mené bientôt à la découverte du lien qui a été établi parmi eux quelques ans avant. Dans la tentative à couvrir des vraies raisons pour tout ce qu’ils avaient fait dans la période passée, quittés de leurs mentors politiques et policiers, les médias ont lancé la campagne de la défense de personnage de Rodoljub Milovic, et de Miodrag Rakic, décédé en mi-temps. Déjà dans les rapports sur le changement des chefs d’Administrations policières, il a été insinué que le Premier ministre Vucic s’est décidé à ce pas sous la pression «de la campagne de médias» et de certains cercles d’intérêt. Ainsi, le 17 juin, trois jours avant la publication de la décision sur les changements dans la police, le quotidien «Blic» a publié le texte de Vuk Z. Cvijic intitulé «Les vaches, les grand-mères et encore un agrume», dans lequel l’auteur, même avant l’investigation officielle, rejette de la manière non-critique, les accusations de Saric contre le général Milovic. Dans ce texte, Cvijic a essayé à faire la parallèle entre la campagne qui suivait l’investigation et le procès contre les responsables pour le meurtre du Premier ministre Djindjic, et les publications des médias dans le cas Saric, en négligeant le fait que, dans le cas Saric, la campagne dirigé contre le suspect Saric durait plus de cinq ans, et que, à la différence des membres «du clan de Zemun», aux avocats de Saric il a été complètement interdit l’accès aux médias. Un jour après le changement du sommet policier, dans le texte intitulé «Pesic: Le meilleur policier part à cause de la déclaration de Saric», le quotidien «Blic» a communiqué l’avis du sociologue Vesna Pesic qui, bien qu’elle ne s’occupe jamais des sujets policiers, à cette occasion, a présenté son affirmation que le chef Rodoljub Milovic était «parmi les meilleurs policiers», et que son changement était «planifié à la base des déclarations du chef de la contrebande de stupéfiants, l’accusé Darko Saric», sans aucunes autres preuves. En négligeant consciemment que toutes les affaires qui restaient inexpliquées derrière l’ancien chef de l’Administration de police criminelle (pour lesquelles elle l’avait souvent accusé), Pesic a transféré la responsabilité de son changement au gouvernement de la Serbie, ce qui est devenu une chose générale dans les rapports des médias qui faisaient face au danger de la découverte de leur rôle malhonnête dans la campagne qui était menée contre le Monténégro depuis l’année 2008.
Dans l’hebdomadaire «Akter» du 23 juin, dans le texte intitulé «L’effondrement du système de sécurité et d’information», l’auteur Tihomir Trsic a lié le changement des généraux policiers avec l’escalade du «conflit sur la relation le chef de l’Administration de police criminelle, le général Rocko Milovic et le directeur de l’Agence de sécurité et d’information, Aleksandar Djordjevic». Dans son texte, Trsic a accusé le Premier ministre, Aleksandar Vucic que, dans «ce conflit», il s’est déterminé à la base de ses liens amicaux indirects avec le directeur de l’Agence de sécurité et d’information. Deux semaines et demie plus tard, l’auteur de ce texte a été arrêté à cause des malversations dans les affaires avec «Azotara» de Pancevo, ce qui a découvert ses vrais motifs pour la défense du chef changé de l’Administration de police criminelle. Dans le même numéro de l’hebdomadaire «Akter», dans le texte «L’impact sur les gens qui ont écrasé le clan des drogues de Saric», l’auteur Stojan Kosanovic a conclu que les changements des généraux policiers ont montré que «le procès contre Darko Saric semble plutôt à la prise du pouvoir et de la puissance en Serbie de la part de ce clan des drogues et de leurs patrons politiques, qu’au démantèlement».
Dans l’hebdomadaire «Vreme» du 26 juin, l’auteur Milos Vasic, connu par sa participation dans la campagne contre les autorités monténégrine dans l’époque de l’émission de mandat d’arrestation contre Darko Saric, a publié le texte intitulé «La volonté politique en action», dans lequel il a nommé la décision sur le changement de Milovic, comme «le théâtre» créé comme la conséquence «de l’impact politique et de propagande, planifié attentivement et depuis longtemps» dans lequel Darko Saric, Milo Djukanovic, Aleksandar Vucic, Tomislav Nikolic et beaucoup d’autre acteurs du monde de politique et médias ont participé.
Un peu avant, seulement un jour après le changement de Milovic, sur le site du Centre du journalisme d’investigation, il a été publié le texte intitulé «Le sommet de la police serbe changé après la campagne des médias», dans lequel il est cité que la campagne des médias d’un mois précédait le changement des chefs policiers, et l’auteur du texte, Stevan Dojcinovic y compris aussi les rapports des médias du procès contre Darko Saric, et dans lesquels il a été mentionné des parties de sa déclaration dans lesquelles il a présenté les accusations contre «le général Papaya», pour lequel il s’est avéré qu’il s’agissait de Rodoljub Milovic.
Cependant, Dojcinovic deviendra connu quatre mois plus tard quand il publie le livre «Saric – Comment le cartel balkanique de la cocaïne a gagné l’Europe», dans lequel il essayera à réactualiser le type des interprétations d’événements liés à l’action «Le guerrier des Balkans» qui a été dominante avant le changement du gouvernement en 2012. Dans son livre de Saric (pour lequel le critique a été écrit par le journaliste de «Vreme», Milos Vasic), Dojcinovic a répété dans la base tout ce qui a été le leitmotiv de la campagne de médias qui a été menée sous le parrainage du cabinet d’ancien président de Serbie, Boris Tadic. L’ancien gouvernement en Serbie est représenté comme la somme des lutteurs sans compromis contre le crime organisé, et les membres des teams d’investigation comme les meilleurs professionnels qui effectuaient leur travail exclusivement à la base des standards juridiques et professionnels sans l’influence de la politique. A la différence des autorités serbes, le gouvernement à Podgorica a été représenté comme le sponsor du clan de Saric et le Monténégro est proclamé l’Etat de mafia. Le changement du gouvernement à Belgrade en mai 2012, a été montré comme une circonstance extrêmement défavorable pour la suite de la lutte contre le crime, et l’arrêt des pressions politiques sur les Cours, qui était l’une des caractéristiques principales du règne d’ancien régime, a été montré comme un type de bienveillance envers les accusés dans les procès actuels.
Le changement du général Milovic a été représenté comme une partie de la tentative de nouveau gouvernement et de médias corrompus à détruire, par le changement de ceux qui ont détruit le centre du cartel balkanique des drogues, le procès qui est mené contre Saric, bien que Dojcinovic lui-même admet qu’à cause de la fuite des informations dans le Ministère de l’Intérieure, il était exclu, ensemble avec Milovic, de la saisie de stupéfiants en Uruguay, comme la partie la plus sensible de l’action «Le guerrier des Balkans». En même temps, dans le livre, il est rarement mentionné le déficit inquiétant des preuves, valides devant la Cour, dans le procès contre Darko Saric, et les problèmes créés à cause de l’espionnage et le collecte des preuves illégaux, à cause de quoi le procès a déjà échoué en Slovénie. Sauf dans l’objectif de sa négation et le ridicule, pour les arguments de la défense de Darko Saric, dans le livre il n’y avait pas d’espace, de même qu’enfin dans la plupart de médias.
De l’origine du matériel publié dans le livre et son vrai objectif, parle le plus le détail que l’auteur lui-même a annoncé son œuvre comme la découvert «des secrets du tiroir de Miki», ce qui se référait aux données par lesquelles Miodrag Miki Rakic, décédé, disposait. L’unique texte de l’intonation critique a été proclamé immédiatement comme la campagne contre le livre et «la vérité qu’il avait découvert par le Centre du journalisme d’investigation (dont Dojcinovic est le rédacteur en chef) et les médias liés à lui!
Bien que le livre, lui-même, n’ait découvert presque rien de nouveau lié à l’action «Le guerrier des Balkans», il servait quand même comme l’étincelle initiale pour l’activation d’un nouveau mécanisme des manipulations de médias qui, en absence du mentorat politique du sommet d’Etat et des informations obtenues du sommet de Ministère de l’Intérieur, devrait aider aux médias compromis à justifier leurs propres activités déshonorantes du passé. Sous le couvert de l’activité oppositionnelle contre le gouvernement actuel en Serbie et au Monténégro, ce modèle devait essayer à assurer l’existence financière de ses acteurs par leur liaison aux fonds de l’UE et les Etats-Unis qui soutiennent la liberté des médias dans les pays candidats pour l’adhésion à l’Union européenne. Bien que, dans le livre sur Saric, l’auteur ait fait la compilation des informations à cet effet sélectionnées de l’investigation et des textes qui étaient antérieurement publiés dans les médias, et qui s’occupaient surtout à prouver, sans succès, que le Monténégro était un Etat de la mafia, dont les autorités sont liées avec le blanchiment de l’argent de frères Saric, un très grand nombre de médias a pris des informations vieilles ou recyclées de lui comme une découverte exclusive. Ainsi, une série de textes, non-argumentés, sur le Monténégro, qui ont été publié en avril 2014 par l’organisation Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), à savoir la filiale du Centre du journalisme d’investigation à Sarajevo, a été mise par Dojcinovic, premièrement dans son livre, afin que, de ce livre de lui, certains médias monténégrins et serbes aient communiqué ces textes comme les informations et les découvertes exclusives. Ainsi, le quotidien «Vijesti» de Podgorica publiait les parties du livre de Dojcinovic comme le feuilleton, bien que la plupart de son contenu fût déjà publié dans ses éditions imprimées. Le feuilleton de «Vijesti» était transmis, sans critique, comme un type de découverte, bien que la plupart d’eux soit aussi antérieurement communiquée ces memes informations, déjà après leur premier publication en 2010, et un peu plus tard, quand l’OCCRP les a mis sur son site en avril 2014. De cette période, il est surtout important le cas de l’agence Tanjug, qui a communiqué premièrement le texte de «Vijesti» de Podgorica, comme une information actuelle, et après que l’équipe éditoriale avait compris qu’il s’agissait d’un feuilleton, dans lequel il est transmis le contenu du livre de Dojcinovic, qui représente lui-même la compilation des contenus médiatiques déjà publiés, la rédaction de Tanjug s’est excusée à ses utilisateurs de cette erreur professionnelle rude. A la différence de Tanjug, la plupart de médias serbes, qui ont communiqué cette information de l’agence, n’ont jamais donné une explication à ses utilisateurs, et, dans la plupart de cas, ils ont manqué à mentionner même l’excuse de Tanjug. Sur cet exemple, il a été pratiquement démonté l’effort à simuler les découvertes, créées à la suite d’un journalisme indépendant de recherche, par le recyclage des vieilles informations et par leur insertion dans le cercle magique des manipulations de médias.
Sa cohérence en justification des activités illégales du Bureau de Procureur et des anciens chefs de police, Stevan Dojcinovic a démonté aussi dans le texte à l’occasion de la publication de contenu des documents d’Agence de sécurité et d’information sur la réunion secrète à Jelova gora, qu’il avait publié dans l’édition de l’hebdomadaire amical «Vreme» du 12 février 2015. Dans le texte intitulé «Qu’est-ce qu’il s’est passé à Jelova gora?», Dojcinovic conclut que les avocats de Saric, les agents et les policiers actualisent à nouveau les théories de complot afin de lancer les affaires dans le public et d’attarder le procès contre Saric. Par des conclusions contradictoires, le rédacteur en chef du Centre de journalisme d’investigation attribue le lien du meurtre de Dudic avec la réunion à Jelova gora aux théories de complot qui proviennent des avocats de la défense, et confie, lui-même, finalement que Rodoljub Milovic, dans sa déclaration, exprime la conviction que Dudic était tué à cause de cette réunion mentionnée. Dojcinovic exprime même le doute que justement la déclaration de Milovic avait servi comme l’occasion pour la création des théories de complot mentionnées. La seule chose que Dojcinovic n’avait pas expliquée est le motif à cause duquel Milovic soutiendrait par sa déclaration, les histoires de ceux à cause desquels, prétendument, il a été changé de cette fonction. Malgré les illogismes, Dojcinovic a rempli, par un traitement superficiel de l’affaire Jelova gora, l’objectif de son texte, à savoir, à faire oublier ce sujet pour qu’il ne soit jamais éclairci ce qui s’est vraiment passé là-bas, par la relativisation del’importance de cet événement et des histoires d’astuces présumées de la défense.
Tandis que les médias représentaient, à l’époque du règne de Boris Tadic, l’instrument simple à mener une campagne dirigée qui était continuée, selon l’inertie, même après le changement du gouvernement à Belgrade, pour les arguments juridiques des avocats de défense des accusés dans «le cas Saric», il y avait un blocage médiatique complet.
La défense sous le blocage médiatique
Bien qu’exposés aux différents types de pressions, et sous le blocage médiatique complet, les avocats de la défense de Darko Saric s’efforçaient à pointer l’arrogance et les abus, par les voies légales et dans le cadre du procès prévu par la loi, que le Bureau de Procureur avait pratiqué au cours de l’investigation et du procès-même, de même que le rapport intolérablement favorable envers ces actes du Bureau de Procureur. Dans le document de la défense, pour lequel les médias en Serbie n’avaient montré aucun intérêt, il a été présenté, sur 70 pages, plus de 150 de remarques et propositions que les avocats de Saric présentaient, dès le début du procès, à la Cour, dont la plupart se référait à la période où, à leur client, il a été mené le procès en absence. Les remarques et les propositions ont été regroupées dans plusieurs ensembles thématiques de ceux qui se référent à la compétence des Cours en Serbie pour le procès contre Saric, pour les actes pénaux cités dans l’acte d’accusation, ensuite du manque des conditions pour un procès correct, de l’utilisation de preuves collectées de la manière illégale (avant tout par l’espionnage illégale des discussions), ensuite de la violation de loi au cours de l’exécution d’activités du procès, de la demande à l’aide juridique internationale, adressée contrairement aux dispositions de la Convention européenne, de la légalité de conclusion des accords sur la reconnaissance de culpabilité et de l’obtention de statut du témoin ayant coopéré et de beaucoup d’autres remarques juridiques et liées au procès. Convaincus que le principe du règne de droit est au-dessus de tout cas particulier, dans la suite du texte, nous publions les remarques les plus importantes de la défense, qui n’étaient nulle part publiées, jusqu’à ce moment, dans les médias.
Dans les remarques au fait de la compétence des Cours en Serbie, dans le procès contre Saric, pour les actes pénaux cités dans l’acte d’accusation, la défense a pointé l’obligation de la Cour à prendre en compte la compétence réelle dans le procès. En pointant que le Bureau de Procureur a créé une construction par laquelle il a établi une illusion que les Cours serbes étaient compétentes pour le procès, la défense a présenté les arguments par lesquels les affirmations du Procureur ont été contestée. Dans cette partie de remarques dans le document, il est pointé que, selon l’acte d’accusation, l’acte pénale de l’Article 246 du Code criminel de Serbie, qui se réfère à la distribution non autorisée des stupéfiants, était effectué en Uruguay, en Argentine, au Brésil et en Italie. Ayant en vue que l’acte d’accusation a été lancé contre le citoyen de la Serbie pour un acte criminel au-dehors de son territoire, il était nécessaire à remplir certaines conditions, proscrites par la loi, afin que la Cour en Serbie soit compétente pour le procès. Ayant en vue que l’acte de l’accusation confirme que Darko Saric est le citoyen de la Serbie, selon l’Article 8 du Code criminel, pour un acte pénal effectué à l’étranger, la législation pénale de la Serbie est en vigueur pour un citoyen de Serbie, seulement s’il se trouve sur le territoire de la Serbie ou s’il est extradé à Serbie. Dans le cas concret, l’accusé Darko Saric ne s’est pas trouvé en Serbie, et il n’est pas extradé à la Serbie. Si, cependant, l’accusé Darko Saric est le citoyen du Monténégro, comme la police le confirme dans l’acte d’accusation, selon l’Article 9 du code criminel, pour un acte criminel effectué à l’étranger, le Code criminel de la Serbie est en vigueur aussi pour l’étranger qui, au-dehors du territoire de la Serbie, effectue envers elle ou son citoyen ou envers l’autre pays étranger ou envers l’étranger, effectue à l’étranger l’acte pénal, s’il se trouve sur le territoire dela Serbie et s’il n’est pas extradé à un pays étranger. Dans le cas concret, l’accusé Saric ne s’est pas trouvé en Serbie, et il n’est pas extradé à la Serbie, et la Serbie n’a demandé de personne son extradition, et aucun Etat étranger ne l’a pas recherché à cause des actes criminels effectués sur son territoire. Selon les dispositions du Code criminel sur la compétence des Cours nationales pour cet acte pénal contre l’accusé Saric, les Cours en Serbie n’avaient pas de compétences jusqu’à se reddition.
Pour l’acte pénal de l’association en vue de commettre les actes pénaux de l’Article 346 du Code criminel (l’organisation d’un groupe criminel), comme le lieu pour la réalisation, il a été marqué le territoire de la République de Serbie, plusieurs pays de l’ancienne République Fédérative Socialiste de Yougoslavie, de l’Europe d’Ouest et de l’Amérique de Sud. Comme le lieu d’achat des stupéfiants, il a été marqué le territoire des pays d’Amérique de Sud, tandis que le lieu de sa vente, il a été marque des pays d’Europede l’Ouest. Le territoire de la Serbie n’est pas marqué ni comme le lieu de vente, ni comme le lieu de la médiation, ni de l’achat de stupéfiants.
Le Bureau de Procureur a marqué, donc, comme le lieu de l’organisation de groupe criminel et la réalisation de l’acte pénal, plusieurs pays. Selon les principes générales sur la compétence, si un acte est effectué ou essayé sur les territoires de différentes Cours, il est dont compétent la Cour qui, selon la demande du Procureur autorisé, a lancé la première le procès ce qui, en tout cas, n’était la Cour en Serbie. Si l’Italie, l’Uruguay et l’Argentine étaient les uniques places où le groupe criminel organisé avait effectué au moins un acte pénal, à cause duquel ils se sont associés, donc, la Cour en Serbie n’a pas de compétence à agir dans les cas concrets. La défense à pointé aussi à la Cour que le Bureau de Procureur n’avait pas concrétisé dans l’acte d’accusation, les démarches de l’organisation que Saric avait pris sur le territoire de Serbie. Les premiers procès liés à la distribution des stupéfiants qui était décrite dans l’acte de l’accusation et liés aux activités du groupe criminel organisé, ont été lancé par les Cours en Uruguay, en Italie et en Argentine.
Ensemble avec tout cela, l’acte d’accusation décrit les actes pénaux contre la santé des gens, de l’achat illégale des stupéfiants en Argentine, à travers le transfert en Uruguay et la tentative, comme cela confirme le Bureau de Procureur, à transférer les stupéfiants dans les pays de l’Europe d’Ouest. Par la distribution des stupéfiants sur le territoire de ces pays, il est créé un danger abstrait à la santé des gens d’autres pays, mais non pas de Serbie, et il n’y avait pas de demandes de la poursuite d’autre pays. Comme cet acte est achevé par le moment de l’organisation, il est compétent la Cour qui a lancé la première le procès, et il s’agit de la Cour en Argentine, ou, avant lui, la Cour en Italie.
L’une des remarques importantes juridiques et de procès, déjà au début du procès, était celle qui se référait à l’application de la loi plus modeste, ce qui est garanti par la Constitution et les principes juridiques basiques. La défense est alerté qu’il est impossible à charger quelqu’un pour un acte pénal qui n’existait pas sous cette forme, au temps où il a été effectué. Selon cette remarque il est impossible à confirmer que Darko Saric a créé le groupe criminel organisé début 2008, quand cette expression n’existait pas dans la législation nationale. De même, la défense a pointé qu’il est impossible à charger Saric pour un acte pénal qui est beaucoup plus grave que celui pour lequel le Bureau de Procureur pourrait le charger si l’acte d’accusation était le reflet de la situation réel. L’expression «le groupe criminel organisé» n’existait pas dans la législation serbe jusqu’à l’automne 2009. Comme l’acte d’accusation confirmait que Saric a organisé le groupe au cours des années 2008 et 2009, quand ce terme juridique n’existait pas, il est alerté dans la plainte qu’il est impossible à juger l’accusé pour les actes pénaux qui seront introduits dans la loi pénale justement trois ans après leur exécution. La défense a aussi pointé que le Procureur a chargé son client pour un acte plus grave par rapport à celui pour lequel, selon les lois en vigueur, il pouvait le charger. A savoir, pour l’acte pénal«l’association en vue de commettre des actes pénaux» qui était prévu par le code criminel jusqu’à l’automne 2009, la punition maximale prévue était 15 ans de prison, tandis que, pour l’acte criminel «l’organisation du groupe criminel», la puni maximale prévue est 40 ans de prison.
La défense a pointé aussi l’existence de preuves qui parlent de cela que le group était prétendument organisé déjà en 2005 ou 2004. Selon la Loi qui était en vigueur à l’époque, le délai de l’obsolescence relative de, à cette époque, l’acte pénal en vigueur de l’association de malfaiteurs était cinq ans, ce qui signifie que, à cause de l’obsolescence relative, il est impossible à mener le procès contre Saric pour cet acte pénal.
Outre l’absence de la base juridique pour l’établissement de la compétence et l’application d’un droit inadéquat, les avocats de la défense ont porté plainte aussi pour l’inexistence des conditions pour un procès équitable. Selon les citations de la défense, le procès équitable contre Darko Saric n’est pas possible en Serbie, parce qu’il a été accusé et proclamé coupable à l’avance. En même temps, il est pointé qu’il n’existait presque aucun représentant plus important du pouvoir exécutif qui n’avait pas contribué à la diffamation et à la diabolisation de Saric, et dans ces remarques, les défenseurs étaient exposés à l’espionnage et aux autres observations ce qui empêchait leur travail libre et le service de la défense. Les défenseurs ont demandé, à l’objectif d’assurer un travail libre à la défense, le respect des normes européens et ils ont adressé à la Chambre de première instance la proposition d’acquérir le rapport des organes compétents si les défenseurs dans le procès étaient surveillés, espionnés, ou de autres manières observés, dans la liaison avec ce procès.
Le document cite les remarques en vue de la violation de supposition d’innocence, qui était échangé, dans la campagne des médias par la supposition de la culpabilité. «L’essence de l’acte d’accusation contre Darko Saric est la composition de la supposition de culpabilité, de l’imposition de justice inquisiteur et de l’opinion que tout ce qui n’était pas clair ou connu, et qui n’est pas autorisé, représente le produit de l’activité de Darko Saric.il a été mené une campagne négative, les politiciens accusent à l’avance les gens, et le Bureau de Procureur et la Cour n’avaient pas réagi à l’occasion de la violation de supposition de l’innocence. A cause de tout cela mentionné, il a été composé la proposition que la Chambre de première instance s’adresse aux organes compétents avec la demande à respecter la supposition de l’innocence, à ne pas juger à l’avance, à ne pas donner des qualifications comme «le dealer des stupéfiants», «le chef de la mafia», «le danger pour l’Etat etc.», et à assurer de cette manière le droit au procès équitable par rapport Darko Saric», a été cité dans le document.
Comme les preuves pour les affirmations présentés, la défense a présenté à la Cour un grand nombre de textes avec les déclarations des représentants d’Etat dans les quels il est contenu la constatation que Darko Saric était coupable. A cette occasion, il a été présenté à la Chambre de première instance plus de 280 textes et déclarations des représentants du gouvernement qui ont condamné Darko Saric à l’avance. Parallèlement avec ces preuves, la défense a présenté plusieurs plaintes contre l’Etat de Serbie à cause de la violation de supposition de l’innocence de leur client. En meme temps, les avocats ont déposé aussi la plainte pour la calomnie contre le membre anonyme du Conseil pour la sécurité national qui confirmait que Darko Saric avait organisé les manifestations de protestation à Genova et dans les rues de Belgrade.
La partie de la campagne représentait la formation du public envers Saric comme un personnage négatif, à cause de quoi il y avait plusieurs réactions aux procès. Comme l’exemple, il est cité la remarque aux écritures du quotidien «Blic», dans la publication du 22 septembre 2010, quand ce quotidien a publié à la Une l’annonce pour le texte intitulé «Saric égoïste et insensible». La défense a protesté aussi à cause de l’attitude de la Cour du 12 janvier 2011, que les médias ont rapporté le procès de la manière correcte. Les remarques étaient présentées aussi à l’occasion de la déclaration de la ministre de la Justice, Snezana Malovic par laquelle il a été suggéré que Saric menace le Procureur et le témoin ayant coopéré, Nebojsa Joksovic. En même temps, il a été pointé à la Cour la pratique intolérable que les déclarations des témoins ayant coopéré soient publiées dans les médias, bien que le public soit exclu du procès à leur demande.
A l’occasion de la diabolisation médiatique de son client et la violation de la supposition d’innocence, la défense de Saric a demandé de la Cour d’assurer, du gouvernement de Serbie, la lettre que Jelko Kacin, le rapporteur spécial du Parlement européen pour la Serbie, avait dirigée au gouvernement à Belgrade le 19 octobre 2010, dans laquelle il a alerté qu’il existait la violation de la supposition d’innocence dans les médias en Serbie, dans lesquels il est créé l’atmosphère du lynch contre certains accusés dans les procès qui ont une grande publicité. A l’époque où cette lettre a été écrite, l’acte d’accusation contre Saric était l’un des cas les plus utilisés dans les médias.
Une partie de remarques se référait aux activités du Bureau de Procureur, lui0meme, dont la défense a remarqué le manque d’objectivité envers Saric. Selon ces déclarations, le Bureau de Procureur a préparé premièrement une construction par laquelle il voulait à appliquer par force, sur Darko Saric, la loi qui est le plus défavorable pour lui, et qui n’était pas en vigueur à l’époque quand l’acte pénal était prétendument effectué. Au cours de l’investigation et du procès, le Bureau de Procureur avait caché les données et les preuves qui était ne faveur de l’accusé, et ensuite, il a utilisé l’inégalité des parties dans le procès et, ensemble avec une campagne politique et des médias, a imposé au public le message que tous ceux qui étaient accusés dans le procès, étaient coupables sans aucun doute, même avant que la Cour en a accepté la décision.
Les conditions d’un procès équitable étaient violées aussi par la décision du Bureau de Procureur à ne pas présenter à la défense toutes les preuves liées au procès. L’analyse du matériel de procès, dont les avocats des accusés ont collecté des différentes manières, a pointé que la défense n’avait pas toutes les ordonnances sur l’espionnage et la surveillance, de même que des données du fait depuis quand Darko Saric était espionné, ce qui est important en évaluant la légitimité du matériel ainsi collecté.
Comme l’exemple de la dissimulation de documents, de données et d’informations importants de la défense, il est cité l’ordonnance de la Cour du juin 2010 sur l’association des parties de discussions qui portent la désignation «le secret d’Etat». Selon cette ordonnance, les documents marqués ont signé et mis le 26 juin dans le registre spécial.L’Agence de sécurité et d’information a, cependant, présenté au juge Dragan Lazarevic, justement le 26 aout des 107 pages des transcrits qui sont mis dans le registre particulier, sans des traces dans les documents des procès, au-dehors des règles de la Cour. L’exemple similaire est appliqué aussi à l’expertise réalisée pour l’accusé Zeljko Vujanovic, qui a été utilisée comme la preuve, bien que cette expertise ne se trouve nulle part dans les documents de la Cour. L’une des absurdités à laquelle il a été pointé se référait aussi aux déclarations des témoins ayant coopéré dont la défense n’était pas informé en temps opportun. Ainsi, par exemple, quelque jours avant l’audience principale, il a été mis dans les documents le plan du travail, dans lequel il est cité «l’interrogation de l’accusé Vukovic», sans marques s’il était le témoin ayant coopéré ou pas. Au cours de l’audience-même, il a été connu ultérieurement que la personne qui s’est rendue à la police le 11 octobre 2011, est allée neuf fois dans le Bureau du Procureur, mais qu’il n’y avait nulle part de données sur le statut de cette personne. La façon similaire de la dissimulation a été pratiquée même en vue des discussions espionnées. La défense demandait à permettre à elle l’aperçu dans les originels des ordonnances à la base desquelles il a été effectué l’audience. La défense a pointé la donnée que Darko Saric est espionné depuis 23 juin 2008, et qu’il n’existe aucune discussion enregistrée dans les documents pour une période de six mois, tandis que le Bureau de Procureur cite que «du contenu de ces discussions par téléphone il a été établi que Darko Saric a organisé le groupe criminel». A cause de cela, il a été demandé que toutes les discussions de Darko Saric, collectées par l’application des mesures de surveillance, se trouvent dans les documents de la Cour, qu’elles soient présentées à la défense et qu’il soit permis l’aperçu dans ces discussions, mais aussi des discussions collectées selon l’ordre 459-08 ne se trouvent pas parmi les documents, mais il existent seulement les documents collectées par l’application des mesures «Maroder 36» de l’ordre 09-09.
En pointant l’illégalité des informations dont les preuves et le collecte illégal des preuves ont provenues, la défense à cité que toutes les données et les preuves atteintes dans ce procès étaient le résultat de plusieurs procédures des organes d’investigation. A cette occasion, il a été répété qu’il existait les preuves que Darko Saric est espionné pendant plusieurs années, bien qu’aucun réglementation juridique, constitutionnel ou international ne permet qu’aucune personne soit espionnée au-dehors du délai prévu par la loi, et, selon les lois de la Serbie, il s’agit de 12 mois le plus. D’un tel espionnage illégal, il est parvenu des informations et des preuves que le Bureau de Procureur proposait dans l’acte d’accusation à être présentées, et le pratique juridique confirme que les preuves provenues d’une information obtenue de la manière illégale, sont aussi illégales et ne peuvent pas être la prouve dans le procès. A cause de cela, il a été dirigé une proposition à la Chambre de première instance d’obtenir de l’Agence de sécurité et d’information et du Ministère de l’Intérieur toutes les données sur l’espionnage et la surveillance de Darko Saric.
Dans les remarques, il est pointé aussi aux certains illogismes dans les documents qui provoquent les doutes en légalité des actions de Bureau de Procureur et d’organes d’investigation. Il existait premièrement des preuves que Saric était espionné depuis juin 208, et le dernière fois en octobre 2009, à savoir donc, pendant 15 mois, et l’un autre accusé dans le procès même encore plus longtemps. Après que les défenseurs ont dirigé au Commissaire pour l’accès aux informations d’intérêt public, une plainte contre l’Agence de sécurité et d’information, il a été obtenu la preuve que Darko Saric était espionné depuis une période beaucoup plus longue, et la dernière fois après l’émission de l’acte d’accusation. Par l’analyse des documents, il a été établi que Darko Saric est espionné selon cinq ordonnances et tout cela en violant tous les réglementations juridiques:
- Le deuxième est l’ordre, pour lequel il est devenu connu après que l’Agence de sécurité et d’information était rapportée chez le Commissaire, que Saric était espionné selon l’ordre numéro 570/09 du 14 octobre 2009, jusqu’au 14 octobre 2010, donc, même pendant la période quand il a été lancé l’acte d’accusation contre lui et dans la période quand le procès avait déjà commencé. La défense a cité cette donnée comme une raison supplémentaire afin d’obtenir le rapport du sommet de Ministère de l’Intérieur et d’Agence de sécurité et d’informations sur la réunion entre Dragan Dudic Fric et le sommet des organes serbes de poursuite, non pas seulement à cause du fait que Dudic, contre lequel il a été lancé le mandat d’arrestation et déterminé la détention, se trouve sur le territoire de la République de Serbie ensemble avec ses organes de poursuite et du fait qu’il était proclamé ultérieurement comme l’organisateur, mais avant tout afin de déterminer le contenu des discussions par téléphone entre Dudic et Darko Saric et des autres personnes, justement dans la période comprise dans l’ordonnance de la lettre d’Agence de sécurité et d’information.
- Le troisième ordre Kri.pov.no 09/09 du 12 janvier confirme que l’espionnage de Darko Saric était illégale à cause de la longueur de durée parce que chaque ordre se réfère au même acte pénal, à la même personne, aux mêmes circonstances, à la même description factuelle des actions, seulement dans les périodes différentes.
- Le quatrième ordre Kri.pov.no 113/09 du 14 février 2009
- Le cinquième ordre Kri.pov.no.P 197/09 du 1er avril 2009
Outre cinq ordres, il existe aussi un document de l’Agence de sécurité et d’information du mai 2007, dans lequel il est écrit que Darko Saric est espionné depuis2007. Outre cela, il existe aussi un autre document du septembre 2005 où il a été écrit que le groupe existait déjà à cette époque. La défense a pointé qu’il est très important, du coté factuel, et non pas seulement juridique, si le groupe a été établi en 2005 ou en 2006, parce que cette information est obtenue par l’espionnage, ce qui est la preuve que Darko Saric est espionné, illégalement depuis des années et la Cour doit établir une ligne à travers laquelle le Bureau de Procureur et les organes de poursuite ne devront pas passer, de même que la Cour slovène a dit qu’il est impossible à travailler sur les preuves qui sont collectées de la manière illégale.
Il est en train d’être établi, du matériel de l’Agence de sécurité et d’information, si cette Agence et le Ministère de l’Intérieur de Serbie ont des connaissances sur le groupe prétendument criminel organisé de Darko Saric, avec la description identique que les stupéfiants sont achetés en Amérique de Sud, et ensuite transférés à l’Europe et que cela fonctionne depuis l’année 2004. De cette raison la défense a proposé à ordonner à l’Agence de sécurité et d’information à présenter ses rapports des années 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008, où il est clairement cité la donnée si l’Etat et les organes de la poursuite ont des connaissance sur ce group depuis des années 2003 et 2004, mais aussi si Darko Saric est espionné depuis cette période.
La défense a demandé de la Cour à collecter de l’Agence de sécurité et d’information, toutes les données sur la fait depuis quand Darko Saric est espionné et à la base de quelles décisions, ou ultérieurement de quelles ordonnances de cette période, l’espionnage était effectuée. Il existe le rapport dans le procès slovène que le groupe fonctionne depuis l’année 2003, où le lieu de l’établissement était identique, les personnes identiques, le style du travail identique et l’acte pénal identique et si l’Etat espionne ces gens depuis l’année 2003, le Bureau de Procureur ne pourrait pas se cacher derrière l’attitude que les organes de poursuite ont le droit à espionner les suspects en plusieurs reprises, chaque fois quand ils effectuent les actes pénaux, parce qu’ici, il s’agissait de la même base factuelle et juridique, selon la quelle l’espionnage est effectuée. Le Bureau de Procureur avait un délai établi par la Loi dans lequel il pouvait utiliser les données, de même que l’obligation à accuser quelqu’un dans ce délai ou à rejeter les soupçons.
A cause de cela, la défense à proposé à la Cour à extraire des documents les discussions selon les ordres cités, parce que ces discussions ne pouvaient pas être présentées à la Cour, dans la documentation, ayant en vue la disposition de l’Article 504-n, qui prévoit, dans le deuxième paragraphe que, si le Procureur ne lance pas le procès, dans le délai de six mois, après la fin de la mesure de l’Article 504-lj de cette Lui, toutes les preuves collectées seront détruites, et sur l’application des mesures, il sera informé la personne à laquelle ces données se référent. Darko Saric n’est pas informé de l’application de telles mesures, ou de la destruction et cela est le fait basique à cause duquel il faut adopter la décision sur l’extraction. ,
Il est pointé dans le document que le Bureau de Procureur, ensemble avec la permission de la chambre de première instance, utilise les données et les faits qu’il avait collectés par la violation de la Loi sur la procédure pénale et les dispositions positives de la Serbie et du droit international. Le Bureau de Procureur ne peut pas utiliser des données et des informations que la défense a contestées en temps opportun et a présentées la plainte. La Chambre de la première instance doit empêcher et non pas permettre que personne ne répond aux questions basée sur des telles données, parce que cela nie le rôle de la défense dans le procès et les efforts de la défense à pointer que, dans les documents de la Cour, les matériels qui servent pour poser les questions, seulement les informations atteintes de la manière assurée en conformité avec cette loi, peuvent s’y trouver.
Les discussions espionnes
En analysant la base et le contenu des discussions espionnées de son client, la défense de Saric a établi qu’il est un simple exemple de l’espionnage, parce qu’aucun citoyen n’était écouté plus de 12 mois, et Darko Saric est espionné au moins 15 mois. A cause de cela, la défense a proposé d’effectuer l’aperçu dans tous les procès contre Darko Saric où il est visible qu’il était espionné même en 2007,2008, 2009 et 2010.
En même temps, la défense a demandé de la Cour à obtenir de l’Agence de sécurité et d’information et de l’Administration de police criminelle les données, les preuves et les informations qui n’avaient pas existés dans les documents de la Cour, et il s’agit en même temps des propositions de preuves pour la Cour, et aussi il s’agit du fait à établir: Qui a espionné Darko Saric? Qui a introduit les marques que les discussions sont menées à la langue serbe? Qui a transcrit les discussions, quand elles étaient écoutées et à qui elles étaient présentées?
Il est demandé de la Cour à présenter à la défense les ordres à la base desquelles les discussions de l’accusé étaient espionnées. Dans ce sens, il est pointé que les ordres de la Cour municipal que, en 2009, ont été émis par le juge d’instruction, ont le sceau de la Cour supérieure à Belgrade. Cependant, le problème est que la Cour supérieure n’existait pas à cette époque, mais qu’elle est formée au cours de la reforme échouée du système de justice et a commencé son travail en janvier 2010. Les ordres pour l’espionnage, avec le sceau de la Cour qui a été ultérieurement établie, ont causé le doute fondé que les ordres ont été assurés après, ce qui signifie que Saric était espionné à cette époque, sans une base juridique valable, ou de la manière illégale. Par l’aperçu dans les documents juridiques, la défense a établi qu’il existait plus de 80 ordres d’espionnage qui avaient le sceau de la Cour du futur, ce qui a exclu toute possibilité de coïncidence ou erreur. Outre les sceaux, ces ordres portent les marques Pov.Po1 qui ont été introduites dans la législation serbe justement en janvier 2010.
La défense a demande l’extrait des procès-verbaux qui portent la marque «la discussion menée à la langue serbe», qui pointe que les accusés étaient espionnés par les services étrangers, bien que cela ne soit pas précisé dans les documents, ni couvert par des justifications juridiques. A cause de cela, il a été proposé à extraire des preuves les discussions obtenues de l’Italie. Il est pointé aussi que le Bureau de Procureur a proposé, comme les preuves, une partie des discussions espionnées par les organes de la Serbie, et la parti de discussions qui est assuré par la demande, mais il n’existe dans le procès aucun ordre pour l’espionnage en Serbie (le procès – l’Italie). La Cour de l’Italie n’a pas utilisé ces discussions comme la preuve, et ne s’appuyait même pas aux informations obtenues de ces discussions, ce qui est évident du jugement d’Italie. Le problème avec les discussions obtenues de l’Italie par la demande est aussi dans le fait que, dans les ordres de l’Italie, il n’est pas visible s’ils se référent au crime organisé ou pas. Parmi ces discussions, il se trouve aussi des discussions de Tunjic Borisav et Nedic Bosko, bien qu’ils ne soient pas accusés en Italie et leurs noms ne soient pas mentionnés dans le jugement de la Cour italienne. De même, dans la demande adressée à l’Italie, il n’est nulle part mentionné Tunjic, ni Nedic, à cause de quoi le Procureur ne pouvait pas présenter ces discussions comme la preuve.
Après l’aperçu dans les ordres pour l’espionnage de l’Italie, la défense a établi qu’ils ne peuvent pas être utilisés dans la procédure pénale puisque ils ne remplissent pas la condition qu’ils n’étaient pas collectés en opposition à la législation de Serbie. Les ordres de l’Italie représentaient la décision à régulariser l’interrogation précédente et l’observation qui n’était pas admises selon la législation de Serbie. Il s’agissait de l’interrogation de la part de Bureau de l’investigation préliminaire et ces discussions, selon la loi italienne, peut être utilisées seulement au niveau des informations de police et de Bureau de Procureur. Cependant, dans la législation serbe, les discussions des personnes qui ne sont pas suspects ne peuvent pas être utilisées. Pour qu’une personne puisse être interrogée, la loi de Serbie, dans les Articles 232 et 504 du Code de procédure pénale, exige des doutes fondés qu’un acte pénal a été effectué. De même, aucun ordre de l’Italie n’était intitulé selon le nom, mais selon le numéro, ce qui n’était pas en conformité avec les lois en vigueur en Serbie. Dans le jugement de la Cour italienne, pour les personnes pour lesquelles le Bureau serbe de Procureur confirme qu’elles sont les membres du groupe organisé, n’en sont pas du point de vue des autorités judiciaires italiennes.
Sur la page 20 de l’acte d’accusation, les discussions sont citées et se référent aux communications des téléphones bulgares, bien que rien ne soit obtenu par la demande de Bulgarie, et dans le procès, il n’y ait aucune preuve que le Procureur s’adressait aux organes bulgares. Ces discussions sont contestables parce que les organes serbes n’ont pas de juridiction pour l’espionnage sur le territoire de la Bulgarie.
Après qu’il a été établi que le Procureur a proposé, sur la page 44 de l’acte d’accusation, la présentation des preuves de photo-documentation de l’Uruguay, et que, dans la documentation, il n’y a pas de demande, la défense a demandé du Procureur la présentation de ce document manqué. La Bureau de Procureur a présenté la demande datée du 20 octobre 2010, où il est mentionné que le procès est mené contre Dragan Labudovic, bien qu’il soit possible à établir, par l’aperçu dans la documentation, que la demande pour le lancement de l’investigation contre Labudovic est présentée deux jours plus tard, le 22 octobre. Il est intéressant que la documentation de l’Uruguay est arrivée déjà le 22 octobre, bien qu’il soit impossible que, dans la procédure de l’aide juridique internationale, la documentation demandée arrive dans un délai de deux jours.
Il est aussi demandé l’adoption de la décision à extraire ou à demander une explication qui a effectué l’enregistrement et la transcription des discussions espionnées. Dans le rapport de l’Agence de sécurité et d’investigation, il est écrit que toutes les transcriptions et les marquages ont été effectués ultérieurement, et que l’Agence de sécurité et d’information ne sait pas qui a mis les marques «le secret officiel» ou «le secret d’Etat», ce qui est en opposition à la nomenclature utilisé par ce service. La désignation «de secret officiel» est introduite dans le travail de l’Agence justement en janvier 2010, tandis que les discussions marquées par cette désignation datent de l’année 2008! A cause de nombreux illogismes cités, il est demandé de la Cour à demander du Bureau de Procureur les livres de livraison, afin d’établir quand les matériels sur les discussions enregistrées étaient présentés au Bureau de Procureur. De même, il est demandé l’aperçu dans les livres de livraison de la Cour afin d’établir quand les propositions pour la détermination des mesures de surveillance ont été présentées au juge d’instruction qui a émis les ordres de leur application.
Au cours des audiences principales, la défense a pointé aussi la lettre du Bureau de Procureur du 12 aout 2010, dans laquelle il est proposé à unir les enregistrements audio des discussions espionnées de Darko Saric qu’il avait menées du 12 janvier au 11 juillet 2009. Ayant en vue qu’il est confirmé que l’espionnage de Saric était lancé le 23 juin 2008, le Bureau de Procureur admet par cette lettre qu’il était espionné plus d’un an. Bien que le Bureau de Procureur confirme que la mesure «maroder 36» dure un jour, il provient clairement de la lettre de Bureau de Procureur qu’il existait de discussions du 11 juillet 2009.
Par l’aperçu dans les matériels obtenus selon la mesure «maroder 36», la défense a établi que, sur la liste de discussions obtenues selon cette mesure, il y a 160 de discussions qui se trouvent au-delà du délai auquel il se réfère cet ordre qui durait un seul jour. Les discussions obtenues selon cet ordre et qui existent dans les documents commencent le 12 janvier 2009, et la dernière discussion était le 19 janvier 2009, donc, quand il n’existe la base juridique pour l’espionnage, ou l’ordre, à savoir, dans la documentation juridique, il existe de lettres du 21 septembre et 29 mars, dans lesquelles il est mentionné justement cet ordre.
La défense a demandé à lui permettre l’aperçu dans les discussions qui n’étaient pas mises dans le procès, et dans lesquelles il existe la discussion de Darko Saric et de Bojan Stanojkovic où il est évident qu’ils parlent du départ chez «Zoki» ce qui rejette la thèse du Bureau de Procureur que Darko Saric était en fait ce «Zoki», et que ce «Zoki» avait un rapport hiérarchique envers les autres membres du groupe. Cette discussion parle en opposition de la confirmation de Bureau de Procureur que Darko Saric est «Zoki» et cette discussion était marquée comme «le secret d’Etat».
A l’occasion du transcrit de discussions espionnées, que le Bureau de Procureur utilise comme la preuve principale dans l’acte d’accusation contre Darko Saric, la défense a présenté à la Chambre de première instance, plus de 90 propositions et remarques pour leur omission des preuves. A cause d’une attitude négative de la Cour envers ces propositions, les avocats de Darko Saric ont porté plainte le 12 mai 2014 à la Cour constitutionnelle de Serbie, avec la demande à évaluer la constitutionnalité et la légalité des mesures appliquées d’espionnage et à exclure les transcrits illégaux des preuves.
En commentant l’arrogance intolérable du Bureau de Procureur qui, au cours de l’investigation et la composition des actes d’accusation, a ignoré les cadres juridiques existantes, les sources proches de la défense citent que la combinaison de l’arrogance et l’insouciance à cacher cette arrogance par une forme juridique appropriée, était conditionnée avant tout par la conviction des mentors politiques d’investigation que Darko Saric ne se rendra jamais à la justice, de même que le Chambre, politiquement contrôlée, acceptera toute argument offerte par le Procureur. Ce type de confiance était basé sur les connaissances que les organes de la poursuite effectuaient l’investigation selon les instructions de ce centre de la puissance politique qui, après la soi-disant reforme de la justice, a mis sous son contrôle le système de justice aussi. A travers les canaux établis de l’influence financière aux médias, ce centre de la puissance politique avait tenu, sous le contrôle absolu, les mécanismes de la création d’opinion publique. Ce qui a perturbé ce système de liens, ainsi établis, entre le pouvoir politique exécutif et les organes d’investigation et juridiques, sensibles aux abus, était le résultat inattendu des élections présidentielles en mai 2012. La stratégie du Bureau de Procureur était encore perturbée par la reddition de Darko Saric en mars 2014, quand l’affaire des abus a commencé d’etre découverte.
La conclusion
Malgré la raison indiscutablement criminelle pour l’action «Le guerrier des Balkans», cinq ans après cette action, il n’y a pas de doute qu’elle est transformée dès le début dans le cas de la nature politique. Sa politisation est devenue complètement évidente au moment quand «Le guerrier des Balkans» a devenu «le cas Saric», avec toutes les implications qui parvenaient. En contemplant attentivement les événements qui suivaient l’investigation et le procès contre Darko Saric, il est visible l’existence d’une abondance de preuves qui confirment les doutes qu’il était mené surtout aux raisons politiques, et beaucoup moins par la logique juridique. L’imposition du mentorat politique à l’investigation, l’abus du cas à cause de la lutte politique avec les autorités a Monténégro, un rapport favorable de la Cour compétente envers les violations intolérables de la procédure juridique de la part du Bureau de Procureur, la police et les services de sécurité, une campagne inappropriée des médias suivie par les déclarations intolérables des fonctionnaires de pouvoir exécutif, étaient des signes claires que «le cas Saric» était, par la volonté des puissants politiques en Serbie, expulsé des cadres juridiques.
Bien que l’importance de la lutte contre le crime organisé n’est pas et ne peut pas être discutable, pour un succès durable dans cette lutte, des victoires particulières dans la lutte contre un ou deux clans, il est beaucoup plus important que cette lutte est menée strictement dans le cadre de la loi. A cause de cela, les commentaires superficiels et souvent malicieux, d’une partie de public qui soutiennent la tolérance d’un certain degré de violation des procédures juridiques de la part des organes de poursuite à cause du succès dans la lutte contre le crime organisé, ne sont pas acceptés. Les expériences des pays qui luttaient contre le crime depuis des années, montrent que, malgré l’importance de la rupture de cartes des stupéfiants, il est beaucoup plus important la création de la base institutionnelle pour la lutte durable de toutes formes visibles du crime, y incluant aussi de celui organisé, comme la forme la plus dangereuse pour la société des activités illégales. Le préalable principal pour le succès dans cette lutte est l’existence des organes indépendants, professionnels et crédibles de poursuite et des institutions juridiques dont l’activité est complètement privée des pressions et influences du pouvoir exécutif.
Bien que le lien entre les institutions du pouvoir exécutif, le Bureau de Procureur, la police, les services de sécurité, la justice et les médias, fût affaibli dans une grande mesure après les élections en 2012, et la perte du centre dans le pouvoir politique, il n’y a pas de doute qu’il existe encore dans les niveaux plus bas. Outre la perte du centre politique, ce lien a subi un grand impact par le changement à la tête de l’Agence de sécurité et d’information, de même que par les changements au sommet de la police en été 2014. Outre cela, le lien entre le Bureau de Procureur spécial pour le crime organisé, le directeur de la police et certains médias a continué à agir, en s’opposant à chaque pensée à l’investigation et l’examen de responsabilité pour de nombreux abus qui se passaient dans la période passée. Sans une investigation détaillée, par laquelle il sera évident des événements controversés du passé et l’introduction de la principe de responsabilité dans le travail des services de justice, de Bureau de Procureur et de police, il est difficile à imaginer la construction d’un Etat de droit et la réalisation des normes européennes dans ce domaine.
A cause des faiblesses montrées dans la lutte contre le crime organisé et la tentative à utiliser cette faiblesse pour les abus politiques, suivies par la violation des procédures et cadres juridiques, en Serbie, il sera nécessaire une reforme détaillée du système de justice et des organes chargés pour l’investigation. Cette reforme ne sera pas possible dans les cadres organisationnels existants et avec le personnel existent de gestion. La création d’une stratégie claire et le choix du personnel sont le préalable nécessaire pour l’application des reformes détaillées sans lesquelles la Serbie ne pourrait pas terminer les chapitres dans les négociations avec l’UE, et qui se réfère au règne de droit et le travail des services de sécurité. L’avis critique du fonctionnement de système entier au cours du travail dans le cas «Le guerrier des Balkans», et plus tard sur «le cas Saric» est une occasion idéale à envisager les faiblesses principales dans le fonctionnement du système, afin qu’elles soient supprimées de la meilleure manière possible. De même que le fonctionnement de l’Etat de droit était à l’examen dans «le cas Saric», ainsi la volonté du gouvernement actuel en Serbie, au cas des reformes profondes et l’établissement de règne de droit, serait à l’examen au cours du processus d’évaluation de l’établissement de responsabilité dans tous les segments des organes compétents d’Etat et des faiblesses systématiques montrés dans quelques cas principaux chez lesquelles les impératifs politiques étaient plus importants que les normes juridiques.