Le cas Pukanic
Le lien régional de la politique, le crime et les médias
Le milieu social, créé dans les sociétés balkaniques en transition, de post-conflits, est marqué par la faiblesse chronique des institutions d’Etat et la domination des structures criminelles fortes, et il était favorable à l’apparition des liens, extrêmement complexes, de différents influences qui imprégnaient les sphères de la politique, des affaires, du crime, des médias et de la justice. Dans ces «jeux balkaniques» complexes, il s’est passait souvent que les gens qui étaient les amis jusqu’à hier, avec les intérêts prétendument identiques, deviennent les ennemis jurés, mais qu’à l’intérieur des partis en conflits, les bastions fondées sur les intérêts communs apparaissent et s’infiltrent.
Grace à cet ensemble de circonstances, les entreprises provenues des profits de guerre, même les décennies après les conflits de guerre, se déroule selon les règles spéciales qui oscillent dans une gamme large dès le point des affaires régulières basées sur les principes d’entreprise, jusqu’à l’application brutale des méthodes et des règles qui sont en vigueur pour les «entreprises commerciales» de l’autre coté de la loi. Par le système des Cours connectées, en suivant les cours d’intérêt, l’ambivalence dans la sphère de l’économie se reflète dans tous les autres domaines de la vie sociale dans lesquels la politique joue un rôle important avec ses acteurs. Dans ce jeu impitoyable sans règles, certains événements, surtout criminels, servaient souvent comme le moyen idéal pour la lutte contre les adversaires politiques et d’affaires, et l’une des marques principales dans les jeux balkaniques sans frontières était l’abus des institutions politiques et de sécurité, de même que l’instrumentalisation des médias comme le moyen le plus approprié pour atteindre l’influence sur l’opinion publique et les structures politiques gouvernementaux. L’un des cas pragmatiques dans lequel se sont trouvés, dans la synergie, la politique, les structures de sécurité et d’information, les institutions juridiques, les médias et la pègre, représentait le cas du meurtre d’Ivo Pukanic, la propriétaire de l’hebdomadaire de Zagreb, «Nacional».
Ivo Pukanic et son homologue, Niko Franic ont été tués le 23 octobre 2008, sur le parking de la rédaction d’hebdomadaire «National», de la détonation d’un engin explosif, au moment où ils entraient dans la voiture de Pukanic. Ce double meurtre, qui a été effectué au centre de Zagreb, a dérangé beaucoup le public croate et a résulté par une action policière énergique et, comme il était parlé à cette époque, par une coopération étroite des organes d’investigation des anciennes républiques yougoslaves, dans l’action sous le nom opératif«Balkan express». Bientôt, huit personnes ont été arrêtées, auxquelles il a été jugé dans deux procès séparés, à savoir, l’un devant la Cour de comté à Zagreb, et le deuxième devant la Cour spéciale à Belgrade. Dans ces procès, les frères Robert et Luka Matanic, Zeljko Milovanovic, Bojan Gudric, Slobodan Djurovic ont été condamnés, Milenko Kuzmanovic fait face à un procès répété, tandis que Sreten Jocic, nommé Joca Amsterdam a été libéré des accusations par le jugement final. Jusqu’à nos jours, les gens qui ont donné cet ordre, de même que les motifs de ce crime grave, n’étaient pas trouvés.
Ce cas entier était, cependant, suivi par de nombreux controverses, dès les liens de Pukanic, lui-même avec la pègre régionale et politique, à travers un comportement très bizarre et non professionnel des organes croates au cours de l’investigation, jusqu’à la décision en Serbie, motivée par les raisons politiques, que leur organes de justice, malgré le manque des preuves, prennent la poursuite des gens principaux de cet attentat. A cause de nombreux abus et l’influence évidente de la politique dans l’investigation, elle-même, ce cas a devenu l’exemple historique qui a dénué complètement la vraie nature des rapports entre les gouvernements politiques, les appareils de sécurité et des structures criminels en Croatie et en Serbie, dont les autorités, afin d’atteindre certains objectifs politiques, au cours de l’investigation de Pukanic, ont abusé de la manière ouverte les institutions d’Etat (les services de sécurité, les organes d’investigation et le système juridique), mais aussi les médias contrôlés et la profession entier de journalisme.
Ainsi, la police et le Bureau de Procureur croate, déjà au début de l’investigation, sans indications claires ou aucune preuve, ont proclamé comme le motif de la liquidation de propriétaire de «National», ses écritures sur la soi-disant «mafia de tabac» (une série de textes de l’année 2001), bien qu’en mi-temps, cet hebdomadaire a publié un très grand nombre de nouvelles affaires, mais aussi Pukanic lui-même était mentionné dans le contexte du conflit de certains groupes criminels croates. Ayant en vue le rôle controverse que Pukanic, qui était tué, jouait dans les conflits de la mafia de cette époque, il semble que la police avait rejeté facilement le lien possible entre le meurtre d’Ivana Hodak, la fille de l’avocat Zvonimir Hodak, qui s’est passé seulement une dizaine de jours avant à Zagreb, et qui représentait une sorte d’avertissement au client de son père et le leader de l’un des clans criminels, le général Vladimir Zagorac. Le clan de Zagorac était en ce moment en conflit avec le groupe criminel d’un autre général croate, Hrvoje Petrac, à savoir, un ami très proche de Pukanic, et le propriétaire lui-même de «Nacional» avait l’intention à témoigner contre Zagorac, selon les témoignages de ses propres collaborateurs.
Des preuves présentées au cours du procès du meurtre de Pukanic, parlent aussi de la petite ou aucune probabilité que derrière le meurtre pouvait se trouver «la mafia de tabac», , parmi lesquelles il s’est trouvé de messages sms entre Pukanic et le Procureur général croate, Mladen Bajic, où le propriétaire tué de «Nacional» ne cite nulle part la soi-disant «mafia de tabac» comme les sources du danger possible pour sa sécurité. La supposition sur cette mafia imaginée, comme l’initiateur du meurtre, était tellement peu convaincante, s’il est connu que, depuis la publication des textes de «Nacional» sur «l’affaire de tabac», jusqu’au moment de son meurtre, il est passé huit ans, mais qu’avant aussi, il a été prouvé à la Cour que la plupart de textes de cette série était incorrecte et ordonnée, dont a témoigné aussi leur auteur elle-même, Jasna Babic. [1]
Les experts des circonstances en Croatie ont alerté dans plusieurs reprises que les autorités croates, dès le début de l’investigation de meurtre de Pukanic, s’efforçaient à transférer le cas entier des cadres croates afin de cacher le fait de plus en plus visible sur le volume du crime organisé dans le pays, et ses liens avec les institutions officielles du système. En faveur de ces affirmations parlent les premières réactions du gouvernement dans lesquelles l’attentat était nommé, sans exception, comme «l’acte terroriste» bien que, sauf par la manière de l’exécution, cet acte criminel ne comprenait aucun caractéristique essentiel d’un acte terroriste (l’objectif politique, en provoquant la peur, le choix aléatoire de la victime…). Il est possible à supposer que, les autorités de la Croatie, qui se trouvait en ce moment, dans la phase finale des négociations sur l’adhésion à l’UE, s’efforçaient à toute manière possible, à éviter que le meurtre de Pukanic soit représenté comme la conséquence du conflit parmi les groupes criminels organisés puissants, qui régnaient la pègre croate. La découverte du degré de puissance de ces groupes, leur prévalence, même liaison avec les structures d’Etat, pouvait menacer sérieusement et à un temps inconnu, l’adhésion de la Croatie àl’UE. D’où le consensus parmi les adversaires politiques était facilement trouvé, et pour des raisons d’un objectif plus élevé, le cas était rapidement exporté à l’Est, à savoir, en Serbie et le Monténégro.
En même temps, avec des tentatives des autorités croates à se libérer de ce problème qui, devant les partenaires européens montrait combien la situation est incontrôlable, les autorités de Belgrade de cette époque, sont parvenues, avec Boris Tadic à la tête et son agent opératoire principal, Miodrag Rakic, qui, à cause de leurs objectifs politiques, ont décidé à reprendre la poursuite de l’auteur d’attentat. Dans cet objectif, ils ont utilisé la circonstance que, dans l’organisation de l’attentat, il était impliqué Slobodan Djurovic, nommé Kardinal, le parrain de Sreten Jocic, ce qui était utilisé comme une raison suffisante à nommer le suspect principal. Le personnage de Jocic était favorable dans cet objectif d’encore quelques raisons. Il s’agissait d’une personne du passé évidement criminel, qui avait un dossier policier complexe, contre laquelle il était mené le procès pour encore un meurtre, et à cause de quoi il existait l’espace pour le commerce avec lui. Ce commerce impliquait l’offre de pardon de tous les péchés antérieures de Jocic, s’il reprend en soi-même la partie de la culpabilité dans l’attentat de Pukanic (le rôle de l’organisateur, mais non pas de l’auteur), et d’accuser comme les auteurs de ce meurtre les adversaires principaux des autorités de cette époque, à savoir, Milo Djukanovic, le Premier ministre du Monténégro et l’homme d’affaire proche de lui, Stanko Subotic [2] qui étaient, sept ans avant cela, le cible principal de l’attaque au cours de «l’affaire de tabac».
De l’importance politiques et les motifs de la prise du cas de la part de Serbie, témoigne aussi la circonstance que les organes serbes d’Etat ont pris la résolution du cas qui a dérangé le pays voisin, tandis que, sur le terrain national, depuis des années, ils négligeaient les cas très importants comme la découverte du contexte politique de meurtre du Premier ministre, Zoran Djindjic, mais aussi de meurtres des journalistes serbes, Slavko Curuvija, Milan Pantic et Dada Vujasinovic. Bien que la logique du droit et le principe de la division de compétence territoriale parmi les organes de deux pays voisins, comme les priorités dans le travail des services serbes, ait mit à la première place l’investigation de ces cas, liés à la Serbie et crucialement importants pour elle, la logique des impératifs politiques imposées ordonnait qu’au sommet de la liste de priorités, se trouve le cas qui n’avait trop de lien avec la Serbie et les événements en elle, mais qui pouvait servir à ce moment, aux autorités locales comme le moyen d’atteindre les objectifs politiques cachés et la dissimulation de l’abus d’institutions de la part de pouvoir exécutif, à cette époque largement répandu.
Qui était Ivo Pukanic?
Le propriétaire tué de l’hebdomadaire «Nacional», Ivo Pukanic était une personne extrêmement controversée qui n’avait pas caché ses liens avec des différents groupes d’intérêt, même criminels. Au début des années quatre-vingt-dix, Pukanic est entré dans la sphère des médias comme le photographe des belles à demi-nues, affamées de la gloire, afin que, des raisons différentes, quelques ans plus tard, ensemble avec un groupe de journalistes, il se trouve parmi les fondateurs de l’hebdomadaire «Nacional». Au début, cet hebdomadaire était différent par ses écritures contre le régime ancien de Franjo Tudjman, afin que, après la rupture parmi les fondateurs originaux, Pukanic, jusqu’à ce moment inconnu, ait atteint du pacquage de participation majoritaire. Bien qu’il reste inconnu jusqu’à la fin, pour le public, la manière à laquelle Pukanic a devenu le propriétaire de «Nacionall», cette histoire devient encore mystérieuse par les affirmations des experts de l’histoire de cet hebdomadaire, que la plupart de propriété a été achetée, des propriétaires anciens, l’un des bancaires de Tudjman de la Banque de Dubrovnik, qui s’est effondrée après le temps de tycoons et un grand vol.
Cependant, comment ce pacquage de participation majoritaire se trouve dans les mains de Pukanic, reste le mystère, comme, entre autre, l’origine de la plupart de sa propriété qui était assez grande. De la période des années quatre-vingt-dix, il provient les relations de Pukanic avec William Montgomery, l’ancien ambassadeur américain, premièrement en Croatie et ensuite à Belgrade, avec lequel le propriétaire de «Nacional» jouait régulièrement le tennis, et dont la protection jouissait à l’époque de Tudjman. Montgomery était le mentor ouvert de Pukanic, et selon le témoignage du journaliste Jasna Babic, l’éminence grise du «Nacional» de Pukanic et l’un des moteurs et créateurs de «l’affaire de tabac».
Et, tandis que le traitement obsessif et lucratif des affaires à l’époque de Tudjman pouvait être emballé dans le cadre de la lutte contre le gouvernement autocratique et couvert par l’enveloppe des efforts pour la démocratisation du pays, dans l’époque d’après Tudjman, «Nacional» a devenu, de la manière ouverte, la publication de différentes intérêts, souvent même de ceux criminels, mais aussi le moyen du chantage des individus riches, dont les affaires Pukanic ait découvert. Bien qu’il ait nié publiquement qu’il s’occupait du chantage médiatique, la grande richesse de Pukanic, atteinte souvent rapidement, y incluant l’achat de la maison à Zagreb de plusieurs millions d’euros, montraient clairement que le propriétaire tué de «Nacional» s’occupait le moins des affaires journalistiques.
Ainsi, parallèlement aux affaires dont «Nacional» écrivait, ou les a retenu, ensemble avec des grandes honoraires, il y se trouvait aussi celles liées à Ivo Pukanic. En utilisant les jeux complexes entre les services secrets et les groupes criminels en conflit, crées du profit «patriotique» au cours des guerres d’années quatre-vingt-dix, Pukanic a atteint le sommet de sa carrière quand il a publié, en 2003, l’interview présumée avec le général Ante Gotovina, à cette époque fugitif. Bien que l’authenticité de l’interview ne soit jamais confirmée (dans certains cercles, il est confirmé qu’elle était imaginée), elle servait comme la raison à l’Association croate des journalistes, à contribuer à Pukanic le prix annuel de journaliste.
En laissant loin derrière lui l’époque où, par les écritures contre les activités du régime de Tudjman, il faisait des choses socialement utiles, «Nacional» a devenu, dans la période des années quatre-vingt-dix, dans une publication obscure, chargée pour la découverte des affaires et l’instrument du chantage médiatique pour son propriétaire. Ainsi, dans l’hebdomadaire «Nacional», il est possible à trouver les textes sur «la mafia de tabac» dans les Balkans, le crime et les politiciens divers, les tycoons, même les jeux d’information. Cet hebdomadaire a publié même les noms et les photographies des agents principaux de service secret britannique qui travaillaient prétendument en Croatie, en Serbie et en Bosnie-Herzégovine. En travaillant sans cesse afin d’assurer d’autant que possible de voitures et de montres de luxe, ensuite d’une villa sur Ribnjak à Zagreb, mais aussi des autres immobiliers, le propriétaire de «Nacional» a devenu l’acteur des grandes affaires politiques dans le pays et la région qui se référait à l’arrestation d’Ante Gotovina, l’activité du service secret britannique en Croatie, l’affaiblissement du Premier ministre de Serbie, Zoran Djindjic et la pression à l’abdication de Milo Djukanovic.
Dans le dernier an de sa vie, surtout après la première tentative échouée de l’attentat contre lui, en mars 2008, il y avait de grands changements dans la carte de propriété, qui incluaient la vente des immobiliers, et même les négociations mystérieuses sur la vente de «Nacional» à un propriétaire inconnu. Les raisons de ces transactions bizarres, par lesquels Pukanic avait essayé à vendre toute sa propriété et à s’évader de la Croatie aux Etats-Unis, n’étaient jamais investiguées ni éclaircies jusqu’à la fin. [3] Cependant, comment il est possible que, des adversaires actuels nombreux de Pukanic, des liens douteux et des affaires secrets, la police suit dans l’investigation justement«la mafia de tabac» comme l’auteur possible du meurtre, reste la question qui a resté jusqu’à nos jours, sans une réponse adéquate. Ce qui est, cependant, connu au public est que les deux investigations menées en Croatie et en Serbie, se trouvent dans une impasse et qu’aucune d’entre eux n’a pas résolu le mystère des vrais auteurs du meurtre de Pukanic.
En Serbie, où il a été mené uniquement le procès contre l’accusé pour la demande d’attentat, quelques ans après les spectacles médiatiques, bien caractéristiques au régime dirigé par Boris Tadic, le procès a vécu en février 2015, son effondrement final. Par la décision de la Cour d’appel à Belgrade, les accusations contre le suspect principal Sreten Jocic, nommé Joca Amsterdam, ont été rejetée valablement, et les prouves que le Bureau de Procureur a offert contre lui sont rejetée complètement comme celles sans fondement factuel. L’effondrement de ce procès, abusé politiquement, a représenté la fin symbolique de la torture médiatique et les abus politiques de la justice de la part du pouvoir exécutif qui durait, sous le gouvernement de Boris Tadic, jusqu’au mois de mai 2012, et qui a marqué la première décade du 21ème siècle dans la vie politique de Serbie.
L’attentat contre Pukanic
Le propriétaire de l’hebdomadaire tabloïde de Zagreb «Nacional», Ivo Pukanic est arrivé par sa voiture, le 23 octobre 2008, le matin, vers 10 heures devant la rédaction, au coin des rues Palmoticeva et Vlaska, à Zagreb. Au cours de la journée, Pukanic sort deux fois du bâtiment, afin de sortir pour la dernière fois, ensemble avec Niko Franic, son directeur du marketing. Eux deux sont partis vers la voiture garée de Pukanic, de la marque«Lexus». Au moment quand Pukanic a touché la serrure de l’automobile, il est parvenu à une forte explosion. Pukanic et Franic sont morts immédiatement, et les deux graphiques de «Nacional» qui se trouvaient dans le bâtiment, sont légèrement blessés des verres de fenêtres cassées, et quelques voitures à la proximité étaient gravement endommagées. La police et les pompiers sont arrivés bientôt sur place, et le centre étroit de Zagreb était bientôt bloqué. La police a effectué l’enquête même pendant la nuit, et bientôt a établi qu’il s’agissait d’un meurtre effectuée par l’engin explosif. «Vecernji list» a publié que les assassins ont utilisé l’explosif militaire qui était composé du TNT et de l’hexanol, et qui était renforcé par des armatures métalliques. Les experts ont établi ultérieurement que l’explosif était placé dans le scooter qui était garé près de la voiture de Pukanic, et cela dans la partie de scooter où le casque est déposé. La détonation est provoquée par la télécommande, ce qui a signifié que les assassins étaient quelque part à proximité et ont attendait que les victimes arrivent jusqu’à la voiture. Le type d’armes et la manière d’exécution montraient qu’il s’agissait d’un meurtre professionnel. L’explosion elle-même est enregistrée par la caméra de sécurité du «Groupe NCL» où il est visible qu’au cours de la journée, une personne a laissé le scooter sur le parking, que cette personne s’éloignait du scooter avec le casque sur la tête. Cet enregistrement a été montré après à la Cour et utilisé comme la preuve du Bureau de Procureur. L’investigation est lancée du supposition que le cible d’attentat était Ivo Pukanic, tandis que Niko Franic s’est simplement trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.
La tentative échouée du meurtre
Six mois avant le meurtre, Ivo Pukanic était le cible d’encore une attaque. Début avril 2008, une dizaine de minutes avant le minuit, l’homme inconnu a essayé à tuer Ivo Pukanic devant son appartement. Le journaliste confirmait à cette époque que l’homme inconnu est sorti de la voiture où il y avait encore deux hommes, et qu’il a dirigé vers sa tête le pistolet avec silencieux. Selon son propre témoignage, Pukanic a réussi à éviter la première balle, tandis que la deuxième balle s’est coincée dans le tuyau du pistolet. Le propriétaire de «Nacional» a utilisé cette occasion à s’éloigner d’agresseur, chercher un abri, sortir son pistolet et tirer deux balles d’avertissement en air. Après cela, l’agresseur inconnu a pris sa voiture et, ensemble avec deux complices, s’est échappe dans la direction inconnue.
Puisque le président croate, Stjepan Mesic vivait en proximité du lieu où cet événement s’est passé, Pukanic est parti chez sa sécurité et l’alerté de l’attaque, et en mi-temps, la fille de Pukanic, qui a entendu les coups, appelle la police elle-même. La police arrive bientôt et au cours de l’investigation, elle trouve trois capsules, deux de Pukanic et une de l’agresseur, ce qui a confirmé la version d’événement de Pukanic. Le pistolet duquel l’agresseur avait tiré, a été trouvé dans le sac en plastique, pas loin du lieu d’attaque, dans la rue voisine Krajiska. Pukanic a décrit après l’agresseur comme un homme d’environ 195cm d’hauteur, avec une barbe courte et le bonnet noir sur la tête, qui a dit, en souriant, qu’il le tuera. Le journaliste controverse a présenté dans le public la donnée que, seulement quelques jours avant la tentative de l’attentat, il était la victime des menaces et des tentatives d’extorsion de la part d’une personne inconnue. Certains personnes ont liée l’attaque à l’information que Pukanic vende la majorité des parts de son hebdomadaire, et certains médias croates ont spéculé que Pukanic a organisé lui-même l’attentat, afin d’attirer l’intérêt du déplacement forcé de sa femme, Mirjana, dans l’Hôpital psychiatrique, qui a eu lieu seulement une semaine avant. Pukanic et sa famille ont obtenu la sécurité policière qui est supprimée début aout, après que la police a estimé qu’il n’y avait plus de danger pour lui.
Deux investigations et deux procès séparés
Par un travail opératif rapide du Bureau croate pour la lutte contre la corruption et le crime organisé (USKOK), et comme cela était confirmé publiquement, par la coopération des polices d’anciennes républiques yougoslaves, les suspects pour la liquidation de Pukanic ont été arrêtés seulement dix jours plus tard. A proximité de la frontière serbo-croate, près de la station-service Ina et près du motel Spacva, les frères Robert et Luka Matanic, Slobodan Djurovic et Milenko Kuzmanovic ont été arrêtés, tandis qu’Amir Mafalani a été arrêté à Zagreb. La police a communiqué à ce moment que Djurovic voulait amener les frères Matanic en Serbie. Quelques mois après, le 27 avril 2009, Sreten Jocic, nommé Joca Amsterdam est arrêté à Belgrade, à cause du soupçon qu’il a ordonné et organisé le meurtre de Pukanic. Jocic est arrêté dans le quartier d’élite Dedinje, dans la villa qu’il avait loué de Mirjana Markovic, l’épouse du président décédé de Yougoslavie, Slobodan Milosevic. L’arrestation de Jocic a été effectuée selon l’ordre du Bureau spécial pour le crime organisé de la République de Serbie, qui a utilisé sa possibilité juridique que le justice serbe mène le procès contre ses citoyens pour les actes pénaux effectués à l’étranger.
En se référant aux sources du Ministère de l’Intérieur, certains médias en Serbie ont publié que Djurovic s’est entretenu avec Jocic à Belgrade, avant de partir en Croatie, et qu’il est parti, selon son ordre, à trouver les frères Matanic. Prétendument, à cet entretien il a précédé un appel de téléphone qui servait comme la trace principale qui menait la police à Djurovic. Malgré l’existence de quelques directions possibles de l’investigation, l’USKOK croate a trouvé les suppositions que Pukanic était tué à cause de ses publications sur «l’affaire de tabac». Les investigateurs ont établi que les assassins étaient Bojan Guduric et Zeljko Milovanovic. Fin mai 2009, dans un appartement belgradois loué, il est arrêté Milovanovic, et il est trouvé chez lui une grande quantité d’armes, de silencieux, d’équipement pour la surveillance électronique et la communication, de même que plusieurs téléphones portables et des cartes SIM. Kuzmanovic est arrêté par la police croate, mais, à cause du manque de preuves, il a été libéré en décembre 2008, afin qu’il soit à nouveau arrêté après les déclarations des témoins pénitents, mais cette fois à Belgrade, fin 2009. Bojan Guduric s’est rendu à la police à Banja Luka, quelques jours avant le début du procès à Zagreb.
Outre à Zagreb, le procès pour le meurtre de Pukanic était mené aussi devant la Cour spéciale à Belgrade. Devant la Cour croate, il était mene le procès contre les frères Robert et Luka Matanic, Bojan Guduric, Slobodan Djurovic, Amir Mafalani et Zeljko Milovanovic, en absence, et contre lui il était mené le procès pour le même acte pénal en Serbie aussi. A Belgrade, devant la Cour, il y avait Sreten Jocic, Milenko Kuzmanovic et Zeljko Milovanovic. Selon les citations des organes d’investigation, les dossiers judiciaires à la fin du procès comptaient environ 10.000 pages en Croatie et environ 8.000 pages en Serbie. Le Procureur croate, Slobodan Sasic et le Procureur serbe, Jovica Jovanovic ont lancé des actes d’accusation similaires qui étaient basés sur les mêmes preuves matérielles comme les communications par téléphone, les traces biologiques, les enregistrements des cameras de surveillance et les déclarations de mêmes témoins. Avec une seule différence que le Procureur serbe, évidement mené par les raisons politiques et non pas de vérité, sans preuves directes a inséré dans l’acte d’accusation Sreten Jocic comme l’auteur et l’organisateur.
Ce procès durait neuf mois à Zagreb, où les médias locaux l’ont proclamé le procès de la décennie. Le bureau de Procureur a appelé comme l’un des témoins, l’homme d’affaire controverse du Monténégro, Ratko Knezevic, qui était un ami proche de Pukanic décédé. Knezevic lui-même, connu comme un personnage très controverse et sans crédibilité, qui aime la publicité et les médias, se référait devant la Cour aux preuves qu’il parlait lui-même aux journalistes, qui ont publié sans aucune vérification tout ce que Knezevic leur a parlé. «Le témoin» a communiqué à cette occasion qu’il a transmis ses doutes au service d’information croate que Pukanic était tué par la soi-disant «mafia de tabac». Knezevic a déclaré devant la Cour que Pukanic et lui témoignait en 2001 à Bari, devant le Procureur italien de la contrebande des cigarettes du Monténégro en Italie et qu’ils reçoivent des menaces sérieuses dès ce moment. «Vecernji list» a communiqué que Knezevic témoignait pendant cinq heures sur le mécanisme de la contrebande de cigarettes à travers le Monténégro et comment il est créé le réseau du crime organisé dans la région des anciennes républiques yougoslaves. Sans les preuves concrètes et les connaissances directes, il a décrit le Monténégro comme un pays de mafia et de services de sécurité, et qu’il l’a quitté au moment «quand, outre les cigarettes, ils ont commencé à trafiquer les stupéfiants et les hommes». En conformité avec ce qu’il parlait depuis des années aux médias, il a décrit Stanko Subotic Cane et Sreten Jocic comme les hommes les plus dangereux dans les Balkans. Il confirmait que Subotic lui avait menacé après les témoignages en Italie, en disant qu’il avait tué déjà beaucoup de gens, et qu’il le tuera aussi, lui-même et Pukanic. Knezevic a dit devant la Cour que «les services d’information de la Croatie et la Slovénie ont empêché dans plusieurs reprises les assassins de la police secrète monténégrin à les tuer». Cependant, la Cour a rejeté son témoignage complet comme non crédible, peu convaincant et sans fondement avec des prouves valides.
Le témoin protégé de l’acte d’accusation était Tomislav Marjanovic qui appartient au milieu criminel. Il a dit que Milovanovic a acheté l’explosif à Cazino et que les agresseurs convenaient à poser l’explosif soit dans la voiture, soit dans le scooter, tandis que Bojan Guduric attend avec le tireur isolé sur le toit du bâtiment en face de «Nacional». Le témoin a participé dans la surveillance de Pukanic comme le conducteur de Robert Matanic. Marjanovic a cité devant la Cour sa connaissance directe que le meurtre de Pukanic a été prétendument payé par Sreten Jocic, nommé Joca Amsterdam, et que, dans la préparation de la liquidation le parrain de Jocic, slobodan Djurovic aussi a participé. Le témoin a dit que la liquidation était planifiée dans l’appartement de Robert Matanic dans la rue Gomboseva, numéro 10, à Zagreb où Milovanovic et Guduric étaient logés. Luka Matanic, Amir Mafalani et Marjanovic lui-même ont participé à ces réunions. Il est convenu que Mafalani suit Pukanic quand il entre et sort de la rédaction. Il fallait découvrir de quelle direction il vient et dans quelle direction il part du travail, quand il arrive dans la maison et comment il est le plus facile de lui s’approcher. Plus tard, ils se sont partagés en deux groupes. Le premier était composé de Mafani, Luka Matanic et Guduric, et le deuxième de Robert Matanic, Milovanovic et Marjanovic. Chaque groupe avait comme tache de suivre le déplacement de Pukanic. Le deuxième group était chargé à déterminer le lieu où l’assassinat serait effectué. Deux jours avant la liquidation, Milovanovic a apporté dans l’appartement la boite avec la télécommande pour laquelle il a dit qu’il s’agissait d’un dispositif explosif, a cité le témoin. Il a expliqué dans sa déclaration qu’il était en contact avec Robert Matanic à travers son téléphone portable et qu’il avait contacté de la même manière Djurovic et Milovanovic. Marjanovic a témoigné que Robert Matanic lui a dit que la liquidation de Pukanic était commandée à cause de son témoignage au Monténégro (bien que Pukanic n’ait jamais témoigné au Monténégro) et qu’il parlait des choses qu’il ne devait pas parler et que cela le coutera sa vie. Le témoin a cité que Zarko Pavlovic, à savoir, l’ami de Slobodan Djurovic, et Drazen Golemovic, l’ont lié à Zeljko Milovanovic.
La partie cruciale du témoignage de Marjanovic se référait au rôle de Sreten Jocic, dans l’organisation et la demande de l’attentat. A cette occasion, il a cité qu’il était présent prétendument au cours de la discussion par téléphone entre Sreten Jocic et son parrain, Slobodan Djurovic. «J’ai été présent quand Djurovic a dit à Zagreb, après la discussion, qu’il avait justement parlé à Jocic et que Jocic a déclaré qu’il donnera un million et demi d’euros, plus le prime, si nous le faisons à l’heure», a déclaré Marjanovic dans son témoignage. Cette partie du témoignage dans lequel, selon l’estimation de la Cour, il était présenté des connaissances indirectes, n’était pas soutenu par les preuves. Par les conclusions sur l’expertise des stations de base de la téléphonie mobile en Croatie, il a été établi que la discussion par téléphone entre Sreten Jocic et son parrain, Slobodan Djurovic ne s’est jamais passé, tandis que celui séjournait à Zagreb, et cela représentait l’affirmation principale du témoignage de Marjanovic contre Jocic.
Selon l’acte d’accusation, Robert Matanic était chargé de l’organisation d’opération entière, et de cette raison, il a organisé la surveillance de Pukanic et trouvait les appartements pour Zeljko Milovanovic et Bojan Guduric, et il a contacté aussi avec Slobodan Djurovic. Dans ses déclarations, il chargeait Milovanovic et Guduric, et il mentionnait Djurovic et Vladimir Zaograc et Stanko Subotic, en ensuite, il a retiré cette partie de la déclaration en confirmant qu’il avait parlé de cela selon l’ordre de l’USKOK. Dans la déclaration, il a utilisé beaucoup de temps en parlant de ses liens avec les services secrets, et il s’est venté par son amour envers l’armée qui date de l’âge de douze ans. En Bulgarie, il est soupçonné pour une série de meurtres qui n’étaient pas attribués à lui. Il a menacé au témoin protégé, de la prison à Zagreb, et au cours du témoignage, dans la salle d’audience, il portait les poignets sur les pieds. Il est condamné aux 33 ans de prison.
Luka Matanic est condamné aux 26 ans de prison et selon l’acte d’accusation, il suivait Pukanic, il a amené le scooter à Milovanovic au jour du meurtre, et il a amené Milovanovic et Guduric après la liquidation au-dehors de la ville. Matanic a nié l’acte, en parlant qu’il ne suivait pas Pukanic, parce qu’il devait travailler à ces heures, dont il a témoigné aussi son patron, qui lui a décrit comme un jeune homme tranquille et un bon travailleur. Avant ce procès, il purgeait la peine à cause de stupéfiants et d’armée. Il a essayé à diminuer les contacts avec Milovanovic et Guduric, bien qu’il n’ait pas nié qu’il les ait amenés au-dehors de la ville. Selon les dires et les affirmations d’un des témoins, Luka Metanic est vu dans la cour de «Nacional», quelques jours avant le meurtre de Pukanic, mais il l’a nié en parlant que le témoin n’a pas bien vu. Il était avec Robert Metanic quand, le 29 octobre 2009, il a été arrêté à Spacva.
Amir Mafalani a participé, selon l’acte d’accusation, dans la surveillance de Pukanic, il assurait l’équipement de surveillance et il photographiait la victime. Il était chargé par le témoin protégé, Tomislav Marjanovic. En faveur du témoignage de Marjanovic, il existait aussi la déclaration du policier Nenad Sipusic, qui a confirmé que Mafalani lui a dit, quelques jours avant le meurtre que, dans la ville, un meurtre est en train de préparation. Mafalani était l’espion de l’inspecteur policier Sipusic, cependant, ce policer ne a jamais déclaré à ses supérieurs cette information, à cause de laquelle il a été puni à la sanction disciplinaire. Le témoin qui a confirmé que, dans la cour de «Nacional», il a vu Luka Matanic, a confirmé aussi qu’en compagnie avec lui, il se trouvait Mafalani aussi. Au cours de l’investigation, dans son ordinateur, il est trouvé de différents textes sur les liquidations de mafia, y incluant celle d’Ivana Hodak, mais non pas des photographies de Pukanic. Il a accusé Robert Matanic en parlant qu’il a entendu de lui qu’un meurtre est en trait de préparation dans la ville. La Cour a condamné Mafalani aux 28 ans de prison.
La Cour à Zagreb a condamné valablement Zeljko Milovanovic aux 40 ans de prison, sur la même base, selon laquelle il a été condamné à la punie identique en Serbie. Milovanovic a activé le dispositif explosif par la télécommande, le plus probablement de l’appartement loué en face de l’hebdomadaire «Nacional». Milovanovic a été connu au public aussi comme le membre des infâmes «bérets rouges», mais aussi il était mené le procès contre lui, en absence, pour les crimes commis à Baranja. Il était condamné à plusieurs reprises à causes des vols de banques, il a des surnoms Gavro, le Vent de Nord et l’Homme volant. Le témoin principal, Tomislav Marjanovic et l’accusé, Robert Matanic l’ont chargé pour la participation dans l’attentat. Ses traces d’ADN ont été trouvées au lieu de l’explosion, et selon certains médias, les cameras de sécurité ont l’a enregistré quand il a enlevé le casque de sa tête.
Selon l’accusation, Bojan Guduric Bajone était chargé pour la variante réserve du meurtre par le tireur isolé. Son ADN est trouvée sur le tireur isolé, mais il s’est justifié que son ADN était trouvé sur l’arme par hasard, et qu’il ne connait nullement l’arme. Il affirmait encore qu’il ne pouvait être un tireur isolé parce qu’il est myope. Soul un fau nom Kajzer, Franc vivait dans un appartement loué, dans la rue Petrinjska, et avant cela, il vivait chez Robert Metanic. Dans cet appartement, ces traces biologiques étaient trouvées, et il a justifié son arrivée en Croatie par le fait que sa famille y vivait, et en Serbie, il était lancé le mandat d’arrestation, qui était en vigueur, à cause de l’absence de réponse à purger sa peine. Bajone est condamné aux 29 ans de prison.
Le procès contre Slobodan Djurovic, nommé Kardinal, pour le meurtre de Pukanic, se déroulait en Croatie et il est condamné aux 56 ans de prison. En même temps, il est le parrain de Sreten Jocic, et dans l’acte d’accusation serbe, il est mentionné comme le lien de Jocic et des autres condamnés. Djurovic s’est présenté à la Cour comme l’homme d’affaire qui possédait plus de 10 millions d’euros. Il a cité qu’à cette fonction, il est souvent en compagnie des avocats, des juges, des médecins, et il n’a pas complètement expliqué pourquoi il était en compagnie, en Croatie, des hommes du passé criminel, comme Robert Matanic et Tomislav Marjanovic. Il a affirmé qu’il s’est entretenu avec Matanic à Spacva, pour que celui-ci lui rembourse la dette de 15.000 euros, et qu’à cause de cette réunion, il a quitté l’affaire d’un million d’euros.
Selon les connaissances de l’Interpol de Belgrade, Djurovic est la main droite de Sreten Jocic et il est chargé pour ses pires affaires. Djurovic affirmait dans sa défense que personne ne peut lui ordonner, même ni Jocic et qu’il n’avait jamais de liens avec le crime. Plus de 750.000 euros qui lui étaient posés sur le compte, quelques jours avant le meurtre de Pukanic, il a justifié par l’affirmation qu’il s’agissait des gains pour le travail que son entreprise effectuait.
Au cours du procès, la défense contestait le rapport de l’expertise de télécommunications et les contacts entre les accusés parce que, comme les avocats l’ont confirmé, cela ne prouvait pas que les accusés suivaient Pukanic. Selon les dires de la défense, l’ADN de Guduric, qui est trouvé sur le tireur isolé, pouvait y se trouvée par hasard, parce qu’il n’est pas possible à croire au témoin protégé Tomislav Marjanovic, de même qu’aux autres témoins, comme Ratko Knezevic, dont les déclarations sans fondement avaient sérieusement corrompu l’acte même d’accusation. Justement à cause de cela, les avocats de la défense ont demandé les acquittements, en soulignant que leurs clients étaient exposés à un lynch des médias et au complot du milieu politique, de sécurité et policier.
La Chambre de première instance à Zagreb était d’avis que le Bureau de Procureur n’a pas prouvé l’existence d’une organisation criminelle, mais seulement d’un groupe criminel. Le groupe est un niveau plus bas que l’organisation criminelle. Il est difficile à prouver, chez une organisation criminelle, la création, la structure, l’hiérarchie, la répétition des actes criminels et les liens avec les structures d’Etat, et l’USKOK croate n’avait pas offert suffisamment de preuves pour cela. La Cour a accepté les expertises des communications par téléphone parmi les accusés, les traces de médecine légale du lieu de crime et des appartements où les accusés se cachaient, de même que les enregistrements des cameras de sécurité. Le témoignage de Tomislav Marjanovic était partiellement accepté, mais la Cour a souligné qu’il n’était pas un témoin le plus fiable, puisqu’il provient du milieu criminel. La Cour n’était pas trop impressionnée par le témoignage de Ratko Knezevic qui parlait depuis des heures de soi-disant«mafia de tabac», pour laquelle il affirmait qu’elle était responsable pour la mort d’Ivo Pukanic. Cependant, le fait que le témoignage de Marjanovic, dans certains cercles, était compris de la manière sérieuse, et qu’il était exposé, comme le témoin, à une sorte de pression et des avertissements de la part des acteurs inconnus, montre aussi la situation que son appartement était cambriolé, et qu’à cette occasion les meubles complets étaient volés. Tandis que ce témoin ayant coopéré était sous la protection de la police, son appartement était vide pendant des mois et n’était pas sous la protection. Ayant en vue que cela n’était pas habituel que les voleurs prennent les meubles complets et tous les objets de l’appartement, la police a supposé que cela était l’avertissement à Marjanovic, à cause du témoignage.
La Cour de Zagreb a publié aussi les transcriptions des messages SMS entre Ivo Pukanic et le Procureur d’Etat croate, Mladen Bajic, dont le quotidien «Vecernje novosti» rapportait. Il est visible de cette communication que eux deux n’avait pas des relations proches, bien que Pukanic soit le premier qui insistait sur l’amitié. Dans ces messages, le propriétaire de «Nacional» a demandé qu’il soit effectué une investigation à cause des accusations qu’il avait hospitalisé son épouse de la manière frauduleuse, puisque ces accusations faisaient le dommage aux activités de son entreprise. Pukanic a dit aussi qu’il avait des données liées au vol de la poste de Split. Il a informé le Procureur que le 1 aout 2008, il lui a été supprimé la protection qui lui avait été attribué de la part d’Etat après l’attentat échoué contre lui et que cela était expliqué par le fait que les estimations de la police étaient qu’il n’était plus menacé. Il est surtout intéressant le message dans lequel Pukanic informe Bajic, le 20 aout 2008, qu’il possédait des informations liées «au cas Hodak» et le demande quand ils peuvent s’entretenir, à quoi Bajic répond «immédiatement». Il n’est pas connu si la réunion avait lieu, et si oui, quelles informations Pukanic a présenté au Procureur. Dans les derniers messages, il est visible que Pukanic voulait partir aux Etats-Unis et qu’il a demandé de l’aide de Bajic liée à l’obtention du visa, et sur ce fait, le Procureur d’Etat restait bien réservé. Des messages de Pukanic adressés à Bajic, il est évident que le rédacteur tué avait peut-être des données pour plusieurs actes pénaux. Pukanic se sentait évidement menacé en Croatie et il voulait partir à l’étranger. L’Etat lui a supprimé la protection, mais il n’a pas découvert précédemment qui a essayé à effectuer l’attentat contre lui. Les experts des circonstances en Croatie posaient en plusieurs reprises la question s’il s’agissait de l’incapacité des organes compétents d’Etat ou éventuellement des indications que les individus des structures d’Etat étaient mêlés dans le meurtre-même ou il s’agissait de la combinaison de ces deux facteurs? Ce qui est indicatif, cependant, est le fait que, dans la communication entre Pukanic et le Procureur d’Etat, les différents cas criminels actuels étaient mentionnées dont le propriétaire tué de «Nacional» avait certaines connaissances, mais non pas de «la mafia de tabac» pour laquelle l’investigation et les médias confirmaient surtout qu’elle se trouvait derrière son meurtre.
Les deux procès pour le meurtre de Pukanic et Franic étaient suivis par de nombreuses controverses. L’ancien chef de l’USKOK croate, Zeljko Zganjer s’est présenté comme l’avocat de Slobodan Djurovic, ce qui pouvait aussi présenter un certain problème, parce que Zganjer pouvait, le plus probablement, à travers ses canaux, arriver aux informations sur l’investigation contre le groupe qui était soupçonné et ensuite accusé pour le meurtre de Pukanic. L’inspecteur Sipusic de la police de Zagreb n’a pas déclaré le rapport de son espion, Amir Mafalani qu’un meurtre était en train de préparation à Zagreb, le plus probablement. Cela pointe aussi l’incapacité et l’inefficacité du système croate de sécurité et la possibilité de sa criminalisation partielle. Bien que les deux Bureaux de Procureur, serbe et croate, confirment publiquement qu’ils ont coordonné mutuellement les actes d’accusation, Zeljko Milovanovic a été accusé pour le même acte pénal, et ensuite condamné de la part des deux Cours dans les deux Etats. De même, la circonstance que Sreten Jocic manque dans l’acte d’accusation de Zagreb, ne support pas des affirmations d’une coopération mutuelle. Ayant en vue que les Procureurs en Serbie et la Croatie s’appuyaient surtout sur les mêmes preuves, il n’est pas claire comment il est possible que, dans le procès contre Jocic à Belgrade, il était l’accusé principal, tandis que son nom n’était même pas mentionné parmi les accusés dans l’acte d’accusation croate? Est-ce que, dans les actes d’accusation, il était utilisé de différentes preuves ou est-ce que les Bureaux de Procureur ont appliqué les différentes critères dans l’estimation de mêmes preuves ou il s’agissait de la décision politique du gouvernement à Belgrade à atteindre certains objectifs politiques à travers le procès contre Jocic, sont les questions auxquelles les organes compétents n’ont pas donné la réponse jusqu’à maintenant. Selon l’estimation finale de la Cour, l’USKOK croate et le Bureau de Procureur ont offert à la Cour seulement des preuves indirectes sur l’organisation criminelle et de l’implication et du motif de soi-disant «mafia de tabac» dans le meurtre de Franjic et Pukanic. Dans l’acte d’accusation croate, il est cité que Pukanic était tué afin de l’empêcher présente, dans les médias imprimés et électroniques et Croatie et les pays voisins, les connaissances sur les activités de plusieurs groupes criminels de cette région et de leurs liens mutuels». La Cour à Zagreb a montré un plus grand professionnalisme des organes d’investigation et a fondé sa décision seulement sur les preuves physiques certaines qui lient les accusés avec le lieu et les moyens d’exécution de l’acte criminel et partiellement sur les témoignages des participants eux-mêmes dans ce meurtre double. La Cour a souligné que le motif exact et l’auteur n’étaient pas établis et que la réponse à cette question seulement Slobodan Djurovic peut donner. Le procès en Croatie durait du 2 février au 27 octobre 2010, et la Cour supérieure de Croatie a adopté la décision finale en février 2013.
Selon l’acte d’accusation du Bureau de Procureur serbe pour le crime organisé, Jocic était chargé que, pour le meurtre d’Ivo Pukanic, il a obtenu 1.5 million d’euros de la personne inconnu. Selon ces citations, Jocic a organisé après cela le groupe pour la réalisation de cet acte pénal. Comme cela est cité dans l’acte d’accusation, Joca Amsterdam a laissé l’organisation de ce meurtre à son parrain Slobodan Djurovic, nommé Kardinal, qui est condamné en Croatie aux 22 ans de prison. Le quotidien belgradois «Blic» a publié que, selon l’acte d’accusation serbe, le motif du meurtre de Pukanic était le fait qu’il présentait, dans les médias en Croatie et en Serbie, les connaissances des activités de plusieurs groupes criminels sur le territoire de la Serbie et des pays de la région. Selon ces citations, les frais courants pour l’organisation du meurtre étaient d’un montant de 22.000 d’euros, et le reste de l’argent devrait être payé après la liquidation. La preuve pour ces citations au Bureau de Procureur était le fait que, dans l’appartement de la copine de Robert Matanic, il a été trouvé 15.000 d’euros, et il a laissé cet argent avant de partir vers Spacva, où il a été arrêté ensemble avec Luka Matanic, Slobodan Djurovic et Milenko Kuzmanovic fin 2008. Par la perquisition de l’appartement de Zeljko Milovanovic à Doboj, il a été trouve encore 20.000 d’euros, et la somme d’encore 3.500 d’euros est trouvée dans l’appartement à Belgrade, où il est arrêté. Ayant en vue que personne d’accusés n’avait une source permanente de revenus, cela était la preuve pour le Bureau de Procureur que cet argent était illégal.
Le lien qui a prétendument relié Jocic avec le meurtre de Pukanic, selon les citations du Bureau de Procureur, était le compte de Djurovic dans la Banque monténégrine, où, début octobre 2008, il a été payé 780.760 d’euros, et il a pris, de ce compte, le 3 octobre, 50.000 d’euros. Milovanovic est accusé pour l’exécuteur direct du meurtre, et il est chargé qu’il a amené dans la cour de «Nacional», le scooteur avec le dispositif explosif. Son départ de la cour était enregistré sur les cameras de la surveillance vidéo, et son ADN était trouvé dans l’appartement où il s’est caché et dans l’appartement de Robert Matanic à Zagreb. L’ADN de Kuzmanovic a été trouvé dans le même appartement. Tout cela était des preuves à cause desquelles le Bureau de Procureur serbe a demandé les déclarations de culpabilité à Jocic et aux autres participants de l’attentat. Après la présentation des preuves et les déclarations des témoins, la Cour était d’avis que rien d’accusations mentionnées, contre Sreten Jocic, n’était prouvé. Au cours du procès, Jocic était, ensemble avec Milovanovic, dans une isolation stricte, parce qu’il était soupçonné qu’il avait organisé la tentative de l’évasion de Milovanovic et de Sretko Kalinic, de la prison, qui avait lieu en février 2012. Les médias ont spéculés aussi que Jocic a ordonné en même temps la liquidation de Tomislav Karamarko, l’ancien ministre croate de la Police et le chef actuel de l’Union démocratique croate, et son nom était mentionnée aussi dans le contexte des ordres présumés de liquidations de certains politiciens et juges serbes, y incluant l’ancien président de Serbie, Boris Tadic, ce qui a devenu, dans une campagne bien organisée des médias, une partie du marketing politique.
Evidement conscient du manque de preuves dans l’acte d’accusation, Sreten Jocic avait une attitude de confiance en soi au cours du procès, en entrant souvent dans la discussion avec les témoins, mais aussi avec le juge. Il a affirmé que le procès contre lui était monté par certaines fractions des services sécuritaires croates, albanais et serbes, liées à la politique et la mafia, en rejetant tout lien avec le meurtre de Pukanic. Il a dit que, depuis l’année 2006, quand il est sorti de la prison, n’occupait pas de crime, mais qu’il a enregistré une entreprise et a commencé à s’occuper des affaires légales, et qu’à cause de la réussite de son entreprise, il dérangeait les tycoons et leurs protégés dans le gouvernement. Pour le meurtre de Pukanic, il s’est référé au ministre croate Tomislav Karamarko et l’ancien président Stjepan Mesic. Il a dit qu’il avait coopéré avec au moins six services secrets forts mondiaux. Il a déclaré devant la Cour qu’il était accusé pour le meurtre de Pukanic parce qu’il avait refusé à être le témoin ayant coopéré du Bureau de Procureur, qui a demandé de lui à porter une fausse accusation contre Milo Djukanovic, Stanko Subotic et Brano Micunovic pour cet acte pénal. Il a dit pour Djukanovic et Subotic qu’il ne les connait pas, tandis qu’il a fait la connaissance avec Micunovic en 1991, mais qu’il l’a vu seulement deux fois.
Le procès à Belgrade a commence le 20 avril 2010, le jugement de première instance a été adopté le 2 avril 2014, tandis que le 2 mars 2014, la Cour d’Appel a adopté la décision valable par laquelle, à cause du manque de preuves, Jocic est acquitté de tous les actes d’accusation dans ce procès. Milovanovic est condamné aux 40 ans de prison, et pour Kuzmanovic, la puni premièrement déterminée était de cinq ans de prison, qu’il avait déjà purgé, durant le procès, afin que, par la décision de la Cour d’Appel, dans son procès, il a été ordonné un nouveau procès. Outre pour le meurtre grave, il a été mené le procès contre Milovic pour la possession illégale d’armes et la falsification des documents, où il a obtenu cinq ans pour la possession illégale d’armes, et pour la falsification trois ans de prison, ainsi, il est prononcé à lui une puni maximale unique de 40 ans, auxquels il est condamné aussi devant la Cour à Zagreb. Kuzmanovic, contre lequel il a été rejeté l’acte d’accusation en Croatie à cause de l’aide au réalisateur, a été condamné à Belgrade comme l’assistant. La Chambre de première instance a conclu qu’il n’existait pas de preuves que Jocic était associé aux réalisateurs du meurtre. Bien qu’il était acquitté, Joca Amsterdam n’était pas libéré, parce qu’il purge la peine de prison de 15 ans pour un meurtre des années quatre-vingt-dix.
Les organes d’investigation serbes n’ont pas réussi à prouver de qui il est payé la somme de 780.760 d’euros que Slobodan Djurovic avait reçu le 2 octobre 2008, sur son compte à la Banque commerciale monténégrine, et pour laquelle il a été cité dans l’acte d’accusation qu’elle était la partie de prime pour les assassins. A la base de la déclaration du Procureur Suprême d’Etat du Monténégro, cette somme a été payée par un émetteur étranger, dont l’identité n’était pas possible à établir. Le juge présidant, Vladimir Vucinic a déclaré que Slobodan Djurovic, le parrain de Jocic, a accordé avec la personne inconnue que Pukanic soit liquidé pour une somme de 1.5 million d’euros, cependant, Djurovic a refusé à accuser Jocic au procès, en affirmant que, dans ce cas, lui-même était innocent aussi.
Bien que les médias serbes publient surtout, en se référant aux sources policières inconnues, qu’il existe des données que le meurtre de Pukanic était ordonné du Monténégro, l’investigation n’a pas réussi à offrir ces preuves. Les médias publiaient au début que l’appel par téléphone espionné entre Slobodan Djurovic et Sreten Jocic était la raison de l’arrestation de Djurovic, mais, au cours du procès, le Procureur n’a présenté aucune preuve pareille devant la Cour, et il est possible à supposer que l’enregistrement de cet appel n’existait jamais, ou s’il existait, il n’était pas enregistré selon les dispositions de la Loi sur la procédure pénale, et ainsi, il ne pouvait pas être utilisé comme la preuve. Ces citations des médias étaient, cependant, une petite partie de la campagne largement organisée pour laquelle il existe d’indications sérieuses qu’elle était motivée et instruite de la manière politique.
La campagne dirigée des médias
Parallèlement avec l’investigation et le procès pour le meurtre d’Ivo Puknaic, dès le jour de l’attentat, jusqu’à la déclaration de l’acquittement de Sreten Jocic, qui était accusé devant la Cour à Belgrade, comme l’organisateur et l’auteur de la liquidation du journaliste croate, dans les médias serbes et monténégrins, et partiellement croates, il a été mené une campagne intensifiée dans quelques directions principales. D’un coté, à la collusion évidente avec le Bureau de Procureur et la police criminelle, les médias serbes s’efforçaient par les informations «exclusives», sensationnalistes, à soutenir dans le public, les doutes présentés dans l’acte d’accusation, pour lesquels, comme cela s’est avéré, il n’y avait pas de preuves directes sérieuses. De l’autre coté, par la potentialisation de la supposition sans fondement que derrière le meurtre de Pukanic, il se trouvait la soi-disant«mafia de tabac», les médias présentaient, évidement selon les instructions politiques, de la manière malicieuse et sans arguments, les accusations contre Milo Djukanovic, le Premier ministre du Monténégro et Stanko Subotic, l’homme d’affaires suisse, de l’origine serbe, que Pukanic accusait à l’époque, dans ses textes comme les organisateurs principaux du trafic des cigarettes dans les Balkans.
Par un aperçu détaillé dans les publications des médias sur le cas du meurtre d’Ivo Pukanic, il est possible à établir qu’il est indicatif le fait que dans des centaines, ou peut-être plus d’une mille de textes, seulement dans les médias imprimés, il s’est trouvé trop peu de ce que le Bureau de Procureur a essayé sans succès à prouver devant la Cour. Une grande partie de spéculations dont les médias s’occupaient, menées par les motifs de sensationnalisme, se sont avérées comme incorrectes ou comme les suppositions pour lesquelles le Bureau de Procureur n’a pas réussi à trouver des preuves valides.
De la direction et des tendances de rapports de médias, il est possible à conclure clairement déjà à la base de l’aperçu d’une partie de titres indicatifs et de résumés courts dans les médias imprimés qui suivaient le cas du meurtre de Pukanic.
Seulement un jour après l’attentat à Zagreb, au moment où même l’investigation en Croatie n’avait pas d’indications claires des raisons de meurtre de Pukanic, le quotidien belgradois «Politika» a publié deux textes dans lesquelles il a lié le crime avec le Monténégro et la«mafia de tabac». Dans les textes «Nacional bouleversait le Monténégro» et «Du lien serbe de politique et crime», ce quotidien, sous le contrôle direct des autorités de cette époque en Serbie, a tracé la direction de l’investigation dont le Bureau de Procureur serbe acceptera. Dans ces textes, le quotidien «Politika» a présenté la thèse que derrière le meurtre de Pukanic, il existe de mêmes raisons à cause desquelles, quelques ans avant, il a été tué le rédacteur en chef du quotidien d’opposition de Podgorica «Dan», Dusko Jovanovic. Puisque l’opposition monténégrine et la plupart de médias serbes ont accusé de la manière ouverte pour ce meurtre le gouvernement monténégrin, il était évident qui était coupable pour l’attentat contre Pukanic selon le quotidien «Politika». Le fait que, depuis le lancement de «l’affaire de tabac», il y avait plus de sept ans et qu’elle était bien oubliée, ne pouvait pas déranger le quotidien belgradois pro-gouvernemental à attribuer d’une connotation politique claire à ce cas criminel, par le rappel de cette affaire. [4]
Il est intéressant que, seulement 15 jours avant, le quotidien «Politika» a publié le texte«‘La brume’ de Zagreb suit Joca Amsterdam», où Sreten Jocic était lié avec le cas du général Vladimir Zagorac, où Ivo Pukanic était mêlé aussi. Cependant, il est indicatif la circonstance que, malgré les conclusions dans son texte antérieur de recherche, justement après le meurtre de Pukanic, le quotidien «Politika» a soudainement «découvert» le lien de Jocic avec «la mafia de tabac» ce que l’investigation n’avait pas réussi à prouver. [5]
Quatre jours après l’attentat contre Pukanic, le 29 octobre, dans le texte intitulé «Cane Subotic sous le doute aussi», le quotidien belgradois«Kurir» a communiqué l’écriture de «Nacional» de Zagreb qui, en se référant aux sources proches de l’investigation, a publié que l’investigation se déroulait en trois directions, vers Stanko Subotic Cane, le générale retraité arrêté, Vladimir Zagorac et les acheteurs de la cocaïne pour l’épouse de Pukanic, Mirjana. [6]
Déjà le 30 octobre, le quotidien «Vecernje novosti» a «découvert» que «l’auteur est du Monténégro» [7], et le lendemain, le tabloide «Press» publie le texte intitulé: «L’Italie: Pukanic a témoigné contre Milo», [8] afin que «Glas javnosti» a répété, dans sa publication du 1er novembre, cette même affirmation dans le texte intitulé «La contrebande de Milo finit dans les archives». [9]
Dans la publication du 31 novembre, dans le texte intitulé «Les tentacules de Joca à Zagreb», le quotidien «Politika» a continué avec ses spéculations en vue de rôle de Sreten Jocic dans «le cas Pukanic» [10], tandis que, le même jour, le quotidien «Blic» a publié le texte intitulé «Jocic a organisé l’évasion des assassins de Pukanic», dans lequel l’auteur Tamara Markovic Subota a présenté des nombreuses connaissances opérationnelles de la police sur les liens entre certaines personnes de la pègre croate et serbe. [11]
Début novembre, le tabloïde «Press» a placé à nouveau l’information que «Les Monténégrins ont tué Pukanic», [12] en représentant l’affirmation que derrière le meurtre de Pukanic se trouvait «la mafia de tabac» avec laquelle, prétendument, Sreten Jocic avait un lien étroit. En se référant aux sources de l’investigation, le quotidien «Press» a présenté l’affirmation que les suspects pour le meurtre de Pukanic«aidaient de différentes manières les partis gouvernementaux au Monténégro», et dans le même texte, il a été publié aussi la déclaration du ministre de l’Intérieur, Ivica Dacic qui a admis que «il n’y avait pas d’indications que Sreten Jocic était lié, de tout façon, avec le meurtre de Pukanic». Bien qu’Ivica Dacic ne voulait pas commenter en détails «les connaissances» que la mafia monténégrine était mêlée dans le meurtre du journaliste croate, il a exprimé l’attente que «le Monténégro s’inclut encore plus dans la résolution de ce cas».
Dans le texte intitulé «Djurovic a amené l’ordre à Zagreb» du 24 décembre, le quotidien belgradois «Politika», en se référant aux sources de l’investigation croate, a présenté deux affirmations contradictoires. Dans le texte de l’auteur R.Arsenic, il a été présenté premièrement la connaissance que le meurtre de Pukanic était étroitement lié au meurtre d’Ivana Hodak, qui avait lieu le 3 octobre de même année, afin que, dans la deuxième partie du texte, il soit présenté l’affirmation qu’il existait de plus en plus indications que derrière le meurtre se trouvait «la mafia de tabac», bien que entre le cas du meurtre de Hodak et la contrebande du tabac, il n’existe absolument aucun lien. [13]
En mi-temps, «Nacional» croate a continué la campagne impitoyable, en exerçant une pression sur les organes d’investigation de Croatie à diriger l’investigation sur les auteurs vers Stanko Subotic et Milo Djukanovic. Dans cette campagne, «Nacional» s’efforçait tellement qu’à un moment, il a publié une information fausse que le ministre des Affaires étrangères de Serbie, Vuk Jeremic a prétendument accusé le Premier ministre monténégrin, Milo Djukanovic qu’il était derrière le meurtre de Pukanic, ce que Jeremic lui-même devait nier énergiquement. [14] Est-ce que l’hebdomadaire de Zagreb le faisait afin de couvrir le lien de son ancien propriétaire avec les conflits dans la pègre croate ou cela était fait dans l’objectif de la discréditation politique et le renversement du gouvernement monténégrin, n’était pas connu, mais, quelques ans plus tard, après de nombreux procès perdus, la direction de cet hebdomadaire a reconnu que cet hebdomadaire menait la campagne contre Subotic selon la décision de Pukanic lui-même et son team éditorial.
Après quelques mois d’un silence relatif, le 21 avril 2009, le quotidien «Press» a annoncé que Sreten Jocic sera accusé pour l’ordre de la liquidation de Pukanic. En se référant aux communications de «Nacional» de Zagreb, le tabloïde belgradois, dans le texte intitulé «Joca Amsterdam a ordonné le meurtre d’Ivo Pukanic?!», a présenté la donnée qua la police avait prétendument le témoin secret qui a accusé Sreten Jocic qu’il avait ordonné le meurtre du journaliste Ivo Pukanic! [15] Deux jours après, le 23 avril, en communiquant les écritures de«Jutarnji list» de Zagreb, les quotidiens belgradois «Press» et «Politika» ont répété les accusations contre Jocic en citant que justement lui-même sera accusé devant la justice croate comme l’auteur et l’organisateur du meurtre. Malgré les découvertes sensationnelles des tabloïdes en Serbie et en Croatie, Jocic n’a jamais été accusé à Zagreb, mais ces communications des médias ont permis au Bureau de Procureur serbe à lancer l’acte d’accusation contre lui à Belgrade, bien que, comme il s’est avéré, il n’y ait pas de preuves valides. [16]
En réagissant aux accusations, de plus en plus fréquentes de Belgrade, qui se sont mêlées avecl’hystérie anti-monténégrine dans les médias serbes après la reconnaissance de l’indépendance de Kosovo de la part de Podgorica, le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic a déclaré dans l’interview accordé à «Vecernji list» de Zagreb qu’Ivo Pukanic était le maitre-chanteur des médias.
«Pukanic a présenté au Bureau de Procureur à Bari les textes de ‘Nacional’. Il soignait ce type de journalisme, qui pouvait être nommé le chantage médiatique. Ces textes étaient toujours suivis par l’offre à arrêter tout cela aux certaines conditions», a expliqué Djukanovic, en ajoutant que les offres étaient directs, mais qu’il les a complètement ignoré. Il a souligné que l’histoire entière de ses implications dans la contrebande était lancée de Belgrade, à l’intérêt de la politique d’ancien régime belgradois. [17]
Comme l’investigation à Belgrade l’a annoncé, à travers ses canaux médiatiques, Sreten Jocic est arrêté le 28 avril à cause du doute qu’il avait ordonné et organisé le meurtre de Pukanic. Bien que les médias spécules qu’il était arrêté à la base de données obtenues de la Croatie, le fait qu’il n’était jamais accusé à Zagreb, parle en faveur de la thèse que, jusqu’à son arrestation et le lancement ultérieur de l’acte d’accusation contre lui, son arrestation est réalisé exclusivement à l’initiative du Bureau de Procureur serbe. La nouvelle sur l’arrestation de Jocic était transmise par les médias nationaux ensemble avec des spéculations de planification présumée de son évasion en Autriche, ce qui devait provoquer chez les lecteurs l’impression de sa culpabilité incontestable prouvée aussi par l’incapacité de Jocic à faire face aux accusations devant la Cour. [18]
Déjà le 29 avril, le quotidien belgradois «Politika» a publié le texte «Le témoin protégé accuse Cane aussi», dans lequel, en se référant aux publications de «Jutarnji list», il a cité que le témoin ayant coopéré de la police croate a pointé que le vrai auteur du meurtre de propriétaire de «Nacional», était prétendument Stanko Subotic Cane, dont Ivo Pukanic écrivait à l’époque qu’il était le patron principal de la mafia balkanique pour la contrebande du tabac. «Selon la déclaration de ce témoin, justement cela était le motif de ce crime, et surtout le témoignage de Pukanic en Italie sur «la mafia de tabac» des Balkans, qu’il liait, à travers Cane, avec le sommet d’Etat du Monténégro, avec Milo Djukanovic à la tete», a été cité dans le quotidien «Politika» le 29 avril 2009. [19] Le même jour, en se référant aussi aux médias croates, le tabloïde «Press» a publié l’article intitulé«Après Joca, c’est Cane qui tombe?» [20]
Aux insinuations que derrière le meurtre du journaliste croate controverse, se trouvaient Subotic et Djukanovic, il s’est joint aussi l’hebdomadaire «NIN» avec le texte intitulé «Le tabac, le défunt et le pénitent», de l’auteur Nikola Vrzic (le promoteur de la théorie de «Troisième balle»), qui, en pointant le Premier ministre du Monténégro, a annoncé à qui se référaient les mots du directeur de police serbe, Milorad Veljovic, qui a déclaré quelques jours avant que, par l’arrestation de Jocic, le cas du meurtre de Pukanic n’était pas éclairci jusqu’à la fin. «Nous, la police de Serbie, aiderons certainement aux collègues de la Croatie à éclaircir ce cas jusqu’à la fin. Je crois qu’il y a un aspect beaucoup plus large de ce qu’on pense maintenant, mais à cause de certains faits qui pourraient déranger l’investigation, je ne pourrais pas donner en ce moment des données plus concrètes», a déclaré à cette époque le ministre de la Police serbe. A quoi il pensait exactement, deviendra claire plus tard, quand Jocic publie devant la Cour que justement Veljovic, à travers ses émissaires, lui offrait le statut du témoin ayant coopéré, s’il nomme comme les auteurs du meurtre Subotic et Djukanovic! [21]
Le lendemain, le 20 avril, les quotidiens «Blic» et «Vecernje novosti» ont publié les textes avec des nouveaux détails de l’investigation. En se référant à ses sources du Ministère de l’Intérieur, ces deux quotidiens ont essayé à nouveau à présenter au public national les informations que les accusations contre Jocic sont venues de la Croatie, où, il s’est avéré, son nom n’était nullement mentionné dans les accusations criminelles, ni dans l’acte-même d’accusation. [22]
Tandis que la police et le Bureau de Procureur serbe remplissaient, par «des informations d’initiés», les colonnes des publications nationales et régionales, le procès contre Sreten Jocic est proclamé, début mai, le secret officiel. Un mois plus tard, le secrétaire d’Etat dans le Ministère de la Justice, Slobodan Homen a annoncé que le procès contre Zeljko Milovanovic, soupçonné pour le meurtre du propriétaire d’hebdomadaire croate «Nacional», sera mené en Serbi, s’il est établi qu’il possède la citoyenneté serbe. [23]
Fin juin, une partie de médias belgradois a lancé la question de la possibilité que Sreten Jocic obtienne le statut du témoin ayant coopéré, s’il nomme «le sommet de la pyramide criminelle». Dans le texte intitulé «Joca ne sera pas le témoin protégé!», le tabloïde «Press» a traité se sujet, le 30 juin 2009, de la manière qu’il est commencé avec la déclaration de l’avocat de Jocic, Zdenko Tomanovic, qui a déclaré que la Cour devrait avoir des preuves solides que son client était coupable pour le meurtre de Pukanic, pour qu’elle lui offre un tel stat. «Puisqu’elles n’existent pas, un tel arrangement n’avait pas de sens», a déclaré le défenseur de Jocic. Dans la suite du texte, cependant, il a été cité ce que Jocic devrait faire afin d’obtenir un tel statut. En se référant aux citations de «certains médias», le tabloïde «Press» a cité que le statut du témoin protégé sera offert à Jocic, mais sous la condition qu’il découvre les noms des acteurs de meurtres non résolus qui étaient effectués dans 15 ans derniers en Serbie, en Croatie, en Bulgarie et au Pays-Bas. «La première condition qui lui sera posée, selon ces sources, sera à révéler le sommet de l’organisation criminelle que a ordonné le meurtre de Pukanic. Le suspect principal pour ce meurtre était justement Jocic, mais les organes d’investigation croates insistent sur le fait qu’il existait d’indications sérieuses que quelqu’un au-dessus de lui a ordonné et payé ce crime. Apparemment, le cas de Sreten Jocic est surtout intéressant à la justice croate, parce qu’elle est résolue à éclaircir le meurtre de Pukanic jusqu’à la fin», cite le tabloïde «Press», en ignorant à nouveau que le cas de Jocic était lié exclusivement à l’investigation et le procès en Serbie, mais non pas en Croatie.
Déjà le 1er juin, le quotidien «Blic» a publié, dans une sorte d’offre public dirigé à Jocic, un texte intitulé «Il est attendu de Sreten Jocic le nom de l’assassin de Badza», dans lequel il est cité que le suspect principal dans l’investigation du meurtre d’Ivo Pukanic, devra découvrir les noms des assassins de général Radovan Stojicic Badza, des inspecteurs Dragan Radisic, Pavle Bulatovic et Branko Bulatovic.
Après seulement une vingtaine de jours, le tabloide «Press» a communiqué les dires de Ratko Knezevic, qui a accusé dans l’interview accordé à «Vijesti» de Podgorica, le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic et Stanko Subotic comme les coupables pour le meurtre de Vanja Bokan, Radovan Stojicic Badza, Jusuf Jusa Bulic, Goran Zugic, Beli Raspopovic, Milan Rajkovic, Dusko Jovanovic, le propriétaire du journal «Dan» et Ivo Pukanic, le propriétaire de «Nacional». Dès ce moment, à l’occasion du cas Pukanic, Knezevic deviendra une vraie star des médias serbes qui transmettront, sans scrupules, toute déclaration de lui, qui étaient surtout réduites aux accusations, les plus graves, contre Milo Djukanovic et Stanko Subotic
L’interview de Knezevic accordée à «Vijesti» était largement exploitée par les médias serbes, et ainsi, le quotidien «Politika» publie le texte «Le plan diabolique de la mafia de tabac» , le quotidien «Blic» a publié l’article intitulé «Djukanovic a libéré Subotic de la prison à Moscou» , «Press» a publié le lendemain la nouvelle suite de l’interview de Knezevic intitulée «Beba est le gourou médiatique de Cane», tandis que le quotidien «Blic» a continué avec le texte intitulé «Knezevic a relié Cane avec neuf meurtres», dont l’auteur était Tamara Markovic Subota.
Fin juillet, le quotidien «Blic» a publié la série de textes qui a commencé par l’article «La mafia de tabac menace le président Tadic», du 28 juillet. En se référant à la déclaration du tycoon controverse monténégrin, Ratko Knezevic, le quotidien «Blic» a publié la nouvelle que «il y avait d’indications sérieusesque le président croate, Stjepan Mesic a présenté à Boris Tadic à Sophia les documents liés à la vulnérabilité du président de Serbie, qui étaient le résultat de l’investigation de meurtre d’Ivo Pukanic et Niko Franjic».
Stjepan Mesic a dénié, déjà le lendemain, les citations de Knezevic qu’il avait présenté à Boris Tadic les documents liés à sa vulnérabilité. «J’ai présenté à mon homologue Boris Tadic l’existence du groupe de criminels et qui sont compris dans l’investigation en Croatie, et je recommanderais qu’il serait bien que, dans l’investigation du meurtre d’Ivo Pukanic, ses services soient inclus», a déclaré Mesic à cette occasion. Il a ajouté qu’à cette occasion, il n’avait aucuns documents, mais qu’il a demandé de Tadic «une coopération beaucoup meilleur des Cours, des police et des Bureaux de Procureur de deux pays, quand les criminels de la Croatie et la Serbie coopèrent tellement bien». La demande de Mesic a mise en question les affirmations officielles de deux polices qui se sont ventées publiquement «d’une coopération mutuelle exceptionnelle dans l’investigation du meurtre de Pukanic».
Malgré l’explication de Mesic, le quotidien «Blic» et son journaliste, Tamara Markovic Subota ont continué le 29 juillet la campagne lancé par le texte intitulé «Mesic: J’ai alerté Tadic à la mafia», où il était inversé sérieusement le sens des mots de président de la Croatie. En même temps, il est utilisé l’occasion à répéter encore une fois les accusations que Ratko Knezevic présentait quotidiennement contre le Premier ministre du Monténégro.
La campagne a atteint son sommet le 31 juillet par le texte «Subotic et Joca se sont entretenus dans la villa à Bar, avant le meurtre de Pukanic», où l’auteur, en se référant à la source anonyme de la police, a communiqué en fait les informations données par le directeur de la police serbe, Milorad Veljovic, après la réunion avec son homologue croate, Oliver Grbic. Malgré le manque de preuves, l’auteur a présenté les insinuations sur les réunions de Subotic et Jocic au Monténégro, par quoi elle a suggère l’implication de Subotic dans la liquidation de Pukanic.
Le silence court d’été dans la campagne a été interrompu à nouveau par Ratko Knezevic, qui a répété, dans le texte du quotidien «Blic» du 12 aout, intitulé «Cane i Djukanovic ont supprimé tous les adversaires», ses accusations non fondées contre Stanko Subotic et le Premier ministre Djukanovic. Deux jours plus tard, dans le texte de Vuk Z.Cvijic, le quotidien «Blic» a publié l’information du sommet de police serbe que toutes les citations de Knezevic seront investiguées, de même que la police était prête à découvrir la vérité sur les affaires de Stanko Subotic.
Pour la suite de la campagne, les médias ont utilisé la déclaration que Ratko Knezevic avait donnée aux représentants du Bureau de Procureur serbe au siège de l’USKOK à Zagreb. «Pukanic est tué par le clan de tabac», «La mafia de tabac a tué Pukanic», «Knezevic a donné la déclaration sur le meurtre de Pukanic», étaient seulement quelques titres qui occupaient les Unes des publications de ces jours d’octobre. A la différence des médias serbes et monténégrins de l’opposition, la Cour de Zagreb a rejeté ultérieurement le témoignage de Knezevic à cause du fait que ses connaissances se sont basées exclusivement sur les écritures des médias, dont la création il participait aussi dans une grande partie.
Trois jours après que le Bureau spécial de Procureur à Belgrade a lancé l’acte d’accusation contre Sreten Jocic, le tabloide«Press» a publié le 29 octobre le texte intitulé «Sreten Jocic offre un accord?!» dans lequel, en se référant aux «sources bien informées», il a été placé l’information présumée que Jocic a offert, à travers ses médiateurs, l’accord avec le gouvernement serbe. Selon ces citations, il a déclaré qu’il était prêt à découvrir l’auteur du meurtre d’Ivo Pukanic s’il lui est garanti qu’il n’obtiendra pas plus de 10 ans de prison! De même que dans beaucoup d’autres cas, il sera évident que cette information n’était pas correcte.
Mi-novembre, le tabloide belgradois «Kurir» transmet les affirmations déclarées sensationnelles de «Nacional» de la réunion présumée de Stanko Subotic et Milo Djukanovic à Genève. Bien qu’il n’y avait aucune prouve pour cela, l’hebdomadaire de Zagreb a lié cette réunion avec le témoignage de Ratko Knezevic dans le cas du meurtre d’Ivo Pukanic.
Au début de l’année 2010, plus précisément le 26 janvier, la Cour Suprême de la Croatie a adopté la décision que le procès contre Zeljko Milovanovic, le suspect pour la mise du dispositif explosif, par lequel le propriétaire de l’hebdomadaire «Nacional», Ivo Pukanic et son collaborateur Niko Franic ont été tué, soit effectué à Zagreb. Par la décision à juger à la même personne, pour le même acte pénal, parallèlement dans deux procès séparés et dans deux pays différents, a démenti encore une fois en pratique l’histoire magique sur un niveau très élevé de la coopération des organes d’investigation de deux pays.
Fin février, Ratko Knezevic a témoigné finalement devant la Cour de comté à Zagreb, et à cette occasion, il a répété les accusations qu’il avait déjà présenté dans le public, à savoir que Djukanovic et Subotic étaient, prétendument, les auteurs du meurtre de Pukanic. A la différence des médias régionaux, qui communiquaient les affirmations de Knezevic sans scrupules et vérifications, la Cour de Zagreb a rejeté son témoignage comme peu fiable.
Tamara Markovic Subota a publié le 26 avril 2010 dans le quotidien «Blic» le texte intitulé «Jocic a alerté Cume et Subotic» dans lequel elle a cité que l’accusé transmettait au cours du procès, certains messages chiffrés. Selon ces citations, derrière la mention de la famille Osmani de la part de Jocic, il s’est caché l’alerte au témoin protégé Ljubisa Buha et aux hommes d’affaire qui effectuaient ses affaires avec se clan criminel.
Le tabloïde serbe «Kurir», dans la campagne contre Milo Djukanovic et les autorités monténégrines, a utilisé aussi la sœur d’Ivo Pukanic, Anka qui a présenté pour ce tabloide la conviction que derrière le meurtre de son frère «se trouvent l’ancien Premier ministre monténégrin Milo Djukanovic et Stanko Subotic Cane, contre lequel il est mené le procès à Belgrade, comme le leader de la mafia de tabac».
En se référant aux spéculations des médias croates, le tabloïde «Kurir» a publié le 13 février 2011 intitulé « Les frères Saric ont payé les assassins de Pukanic!» où il a été cité que «justement avant l’attentat, il a été payé aux accusés pour le meurtre une grande somme d’argent du compte d’entreprise qui est dans la propriété de Dusko Saric, de même que du compte d’une banque chypriote.
Fin mars 2012, le journal «Pravda» a publié le texte intitulé «Joca Amsterdam a menacé à mort à Karamarko?» où des connaissances présumées ont été présentées que Sreten Jocic menace par la mort, depuis la prison, à l’ancien ministre de la Police et l’un des candidats présidentiels del’Union démocratique croate. Sur le même sujet le quotidien «Vecernje novosti» a publié le texte «Joca fait peur au ministre croate» qui est publié le 30 mars 2012.
A l’audience principale qui avait lieu le 23 avril 2012, Sreten Jocic a déclaré que les représentants du directeur de police, Milorad Veljovic ont demandé de lui d’accuser Milo Djukanovic et Stanko Subotic, pour le meurtre de Pukanic. Le tabloide «Kurir» a publié à cette occasion le texte «Je ne voulais pas accuser faussement Milo et Cane». Selon le transcrit publié ultérieurement de la déclaration de Jocic devant la Chambre, il a présenté à la Cour qu’à cette occasion, les représentants de la police lui offraient l’acquittement de toutes les accusations possibles et son transfert à Costa-Rica. Bien qu’à cette occasion, Jocic ait présenté des accusations sérieuses contre les organes d’investigation, une investigation n’était jamais effectuée sur ces affirmations (Transcription)
En estimant que le Procureur n’a pas offert de preuves à soutenir les accusations contre Sreten Jocic, la Cour spéciale à Belgrade a adopté le 2 avril 2014 la décision d’acquittement par laquelle toutes les accusations contre lui ont été rejetées. La Cour a condamné à cette occasion Zeljko Milovanovic, comme l’exécuteur direct de meurtre, aux 40 ans de prison, tandis que, pour l’aide dans l’attentat, Milenko Kuzmanovic a obtenu cinq ans de prison. Moins d’un an plus tard, le 2 mars 2015, la Cour d’Appel à Belgrade a confirmé la décision d’acquittement de Jocic, par quoi le verdict de son cas a devenu valable. La Cour a confirmé en même temps la peine de 40 ans de prison à Milovanovic, tandis que, dans le cas de Kuzmanovic, il a été ordonné la répétition du procès.
«L’affaire de tabac» et la caisse noire de «Nacional»
Ivo Pukanic était le propriétaire du tabloïde «Nacional» dont il l’a lancé en 1995 ensemble avec le journaliste Denis Kuljis, avec lequel il s’est séparé ultérieurement. Par les textes et les affaires scandaleux dans lesquels souvent il participait lui-même, il a réussi à lier son nom et «Nacional» avec les hommes controverses d’affaires, les politiciens, l’élite et la pègre en Croatie, en Serbie et au Monténégro. Pukanic lui-même s’est vanté qu’il était l’ami proche de Hrvoje Petrac, qui a été arrêté à cause de l’enlèvement du fils de général Vladimir Zagorac. Il était proche aussi de Tomislav Karamarko et Ratko Knezevic. L’unique journaliste qui a fait l’interview avec Ante Gotovina, tandis qu’il était encore en fuite à cause de l’acte d’accusation du Tribunal de la Haye. Il était aussi caractéristique pour Pukanic le fait qu’il se ventait toujours en public par «des amitiés» avec les gens de grand influence qui occupaient de différentes positions. Pukanic était souvent accusé comme la personne qui utilisait son journal pour le chantage, de la manière qu’il demandait de l’argent pour que les informations compromises sur une certaine personne ne soient pas publiées. Cependant, il était lui-même le cible des écritures de médias à cause de problèmes avec son épouse qui l’accusait qu’il lui avait pris l’enfant, qu’il l’abus et qu’il voulait la présenter, de l’intérêt matériel, comme malade. Elle l’a même accusé que, sous la pression, elle était amenée dans l’hôpital psychiatrique. L’association des journalistes croates a proclamé Pukanic en 2005 le journaliste de l’année.
Comme le participant de beaucoup d’affaires, il sera mémorisé par la création de «l’affaire de tabac» qui attirait l’intérêt dans la région entière de l’ex-Yougoslavie. Beaucoup de médias en Croatie, en Serbie et au Monténégro transmettaient les textes de «Nacional» et sans vérifier et établir les faits que ce tabloïde a présenté dans le public. Les amis proches de Pukanic, Petrac et Knezevic sont liés à «l’affaire de tabac», avec lesquels il a réussi à occuper pendant quarante semaines l’espace médiatique de la Croatie, la Serbie et le Monténégro. A «l’affaire de tabac», il a précédé le fait que, après les premiers changements démocratiques en Serbie, en octobre 2000, les cours illégaux des cigarettes n’étaient pas arrêtés. Les restes du régime de Slobodan Milosevic essayaient à protéger les intérêts politiques et financiers de la famille Milosevic, et l’un des plus grands obstacles sur leur voie était le gouvernement de Serbie, avec Zoran Djidjic à la tête. Cela était un motif suffisant que le lobby de tabac lance de différentes affaires et scandales des accusations pour les meurtres, à celles qui se référaient à la contrebande, par quoi il était essayé à affaiblir ou même détruire les autorités choisies à la voie des reformes, en Serbie et le Monténégro. Début mai 2001, le président du gouvernement, Zoran Djindjic a déclaré qu’il était planifié la construction de l’usine de tabac en Serbie et que la compagnie multinationale de tabac «British American Tobacco» sera l’investisseur. Par la construction de l’usine et le contrôle de tabac, il est planifié la régulation du marché et l’empêchement de la contrebande de cigarettes en Serbie et au Monténégro. Cette déclaration était une grande surprise et elle menaçait les intérêts de l’industrie croate de tabac, parce que, dans cette période, elle tenait environ 40% du marché noir avec ses produits. Le reste du marché illégal appartenait à la compagnie «Japan Tobacco International».
Selon les citations de Pukanic, son intérêt pour «l’affaire de tabac» a commencé prétendument quand, en 2001, en voyageant pas l’avion, il a vu par hasard la chanteuse croate Alka Vuica. Ils ont parlé à cette occasion, et Alka a commencé à parler qu’elle avait chanté à Sveti Stefan pour la Réveillon, à la boum où il était présent Milo Djukanovic aussi. Pukanic confirmait que cette fête était organisée et payée par Stanko Subotic, l’homme d’affaire suisse de l’origine serbe. Cette fête entière était extrêmement riche, beaucoup de politiciens et d’économistes de Monténégro y ont participé, et Vuica est arrivé au Monténégro par l’avion privé de Subotic. Après cela, Pukanic a commencé à demander qui est Stanko Subotic. Au printemps de 2001, l’hebdomadaire croate «Nacional» publie la soi-disant «affaire de tabac», une série de textes ordonnés, où il était attaqué le gouvernement de Serbie et Monténégro, choisi de la manière légale. La cible principale de l’attaque dans les textes de «Nacional» était à cette époque Stanko Subotic, qui s’occupait de la distribution légale des cigarettes, et ainsi, il représentait la concurrence sérieuse de «L’usine du tabac de Rovinj» (TDR). Comme les nombreux procès ultérieurs l’ont montré, selon les accusations que Subotic lançait contre«Nacional», le plan de l’initiateur «d’affaire de tabac» était que Subotic devienne le pire possible du coté des médias, à lui attribuer les accusations fausses pour le crime, les meurtres, la contrebande et qu’à travers lui, il soit criminalisé et légalisé le gouvernement choisi de la Serbie et le Monténégro, avant tout, ses amis personnels, Milo Djukanovic et Zoran Djindjic. En se référant aux données d’investigation, certains médias ont cité après que justement la TDR se trouve derrière la campagne lancée contre Subotic, Djukanovic et Djindjic. Les premiers textes se sont apparus dans le journal croate «Republiak», et ensuite «Nacional» les a repris. Les deux journaux étaient en propriété d’Ivo Pukanic, qui s’efforçait, ensemble avec son ami Ratko Knezevic (à savoir l’ancien collaborateur de Milo Djukanovic), à prouver que les textes publiés dans «Nacional» étaient couverts par les recherches et qu’ils ont des preuves pour toutes les affirmations mentionnée. Alka Vuica a démenti après les citations de Pukanic d’elle, mais dans cette chasse médiatique, bien organisée, les médias n’ont pas enregistré cette dénégation.
En se référant aux données croates, dont le gouvernement serbe possède aussi maintenant, certains médias confirmaient que, au cours de l’affaire, Ivo Pukanic dépendait financièrement de l’argent de Knezevic, que celui a collecté en Serbie des partisans d’ancien régime de Milosevic. Pukanic expliquait que, outre le fait qu’il obtenait les informations de Knezevic, il obtenait une partie de données de l’ambassadeur américain à Belgrade, William Montgomery. Il est placé en public, à cette époque, l’une des théories selon laquelle les Américains voulaient, prétendument, à travers son ambassadeur, effectuer la pression sur Djukanovic à affaiblir ses attitudes liées à l’indépendance du Monténégro, mais aussi à cause de la contrebande des cigarettes. De cette raison, l’ambassade américaine fournissait «Nacional», prétendument, par les données sur Subotic. Le développement ultérieur des événements a montré, cependant, que, travaillant clandestinement par rapport de State department, Montgomery agissait dans son intérêt personnel, en abusant rudement la fonction diplomatique qui lui était confiée. Après la fin de ses obligations à Belgrade, Montgomery restera en souvenir comme l’unique ambassadeur américain qui refusait à revenir dans son pays d’origine, en décidant à rester durablement dans la région où il effectuait, dans plusieurs mandats, son service diplomatique et où il développait ses affaires commerciales privées.
A cause de ses intérêts privés d’affaires, Montgomery fournissait Pukanic, à travers son chef de la station de CIA à Belgrade, Gabriel Escobar, par des informations confidentielles de CIA pour que Milo Djukanovic refuse en 2001 l’indépendance du Monténégro. A ce moment, Zoran Djindjic est entré dans l’histoire, afin d’accepter les demandes de TDR à obtenir le permis de construction de l’usine de tabac à Cacak. Par ses affaires sales, Montgomery s’est lié aux adversaires politiques de Djindjic en Serbie, mais aussi avec des nombreux groupes d’intérêt en Serbie et en Croatie, où il s’est logé durablement plus tard, dans sa maison à Cavtat. Les adversaires politiques de Zoran Djindjic en opposition ont utilisé cela dans certains médias et les services de sécurité, dans la campagne contre le gouvernement de Serbie et ils créaient d’avantage la confusion autour «l’affaire de tabac» en plaçant les informations non confirmées et les mensonges supplémentaires.
Le Procureur italien d’anti-mafia Giuseppe Scelsi de Bari, qui menait l’investigation sur la contrebande internationale des cigarettes, a entendu la déclaration d’Ivo Pukanic à Trieste le 10 juillet 2002, et lié au procès italien 742/99-21. «Nacional» de Zagreb a publié ce document en 2009, après le meurtre de Pukanic, et l’hebdomadaire belgradois «Vreme» l’a transmis plus tard. De cette déclaration, il est visible que Pukanic ne disposait pas d’informations du premier rang. La plupart de données qu’il possédait étaient indirects ou ont parvenues des interlocuteurs peu fiables. Il était présenté la version avec la chanteuse Alka Vuica dans l’avion, et Pukanic mentionnait souvent Ratko Knezevic, qu’il le ventait comme un interlocuteur fiable dans «l’affaire de tabac». Il parlait de son amitié avec l’ambassadeur américain à Belgrade, William Montgomery. A la fin de son témoignage, Pukanic a prononcé deux phrases importantes d’où il est visible le vrai objectif du lancement «d’affaire de tabac». «Montgomery m’a félicité parce que, par cet article, la carrière politique de Milo Djukanovic était terminée», a déclaré Pukanic à ce moment et a ajouté «Djukanovic peut durer encore un an, peut-être un an et demi, il faut voir qu’est-ce qu’il se passera à Zoran Djindjic».
En offrant une différente vision de la liquidation de Pukanic, le journaliste croate Domagoj Margetic a écrit le livre «Le cas Pukanic – Le meurtre avec la signature de l’Etat», dont les parties étaient publiées par l’hebdomadaire belgradois «Tabloïd», où il présente un autre aperçu à la soi-disant «affaire de tabac». En se référant à la documentation des services croates de sécurité, Magetic a lié Ratko Knezevic avec l’organisation criminelle de Hrvoje Petraca, en citant en même temps que Knezevic était le collaborateur des services croates de sécurité et qu’à la base de cela, il a obtenu la citoyenneté de la République de Croatie. Knezevic est considéré comme l’homme principal de Petrac dans l’affaire illégale de la contrebande internationale de tabac. L’objectif principal de la campagne médiatique de «Nacional», contre «la mafia de tabac» au Monténégro, n’était pas, comme cela était faussement présenté, la découverte de la chaine criminelle internationale pour la contrebande de tabac à travers les Balkans, mais la dissimulation de l’existence d’un structure organisationnelle de la mafia de tabac en Croatie et la dissimulation des opérations criminelles de tabac qui étaient contrôlées par l’organisation criminelle de Petrac. Ce journaliste est d’avis qu’il n’était pas par hasard que la date du lancement de campagne de «l’affaire de tabac» se coïncide avec le début du procès de prise de l’infrastructure de mafia balkanique de tabac de la part du clan criminel Osmani, sous le contrôle de Qazim Osmani, nommé Felix. Puisque Ekrem Luka, le chef de la mafia de tabac du Kosovo et l’un des gens principaux du clan criminel Osmani au Kosovo, était en meme temps le représentant de l’Usine de tabac de Rovinj au Kosovo, ce fait parle suffisamment, a déclaré Margetic en se référant aux rapports du service allemands BND.
La donné que la TDR a choisi pour son représentant au Kosovo Ekrem Luka, représentait le lien principal de «L’Usine de tabac de Rovinj» et de «Group Adris» avec la mafia balkanique de tabac et le clan criminel Osmani. Puisque les premières opérations d’Osmani de la prise des affaires de tabac dans les Balkans pouvaient être sérieusement menacées par l’investigation internationale contre la mafia de tabac en Croatie, ou plus précisément, par l’investigation où, sous le traitement criminaliste se sont trouvés Hrvoje Petrac et Ratko Knezevic, de cette raison il est lancé dans«Nacional» la campagne «l’affaire de tabac». Magetic a pointé qu’il existait même d’indications que Ivo Pukanic était tué parce qu’il représentait le danger aux criminels et les politiciens corrompus en Croatie qui était menacés de la part de la famille Osmani. Beaucoup d’experts étaient d’avis que Pukanic a atteint sa richesse par le chantage médiatique, ce que signifie qu’il demandait l’argent ou les services afin de ne pas publier certaines informations ou en plaçant, pour des grandes sommes de l’argent les affaires déjà ordonnées. Il est supposé que les meurtres d’Ivana Hodak et Ivo Pukanic qui se sont passés dans un écart d’environ une vingtaine de jour, étaient liés.
Après la décision de première instance à Zagreb, l’ancienne journaliste de «Nacional», Jasna Babic a présenté une analyse très intéressante du meurtre de Pukanic sur le portail internet «Oko.hr». Sous le titre «Pourquoi je ne crois pas à Bajic, Karamarko et la mafia monténégrine», Babic a constaté qu’il n’était pas établi le motif, ni l’auteur du meurtre. Elle a ouvert aussi la question du rôle de Niko Franjic, le directeur du marketing dans les affaires publiques et sécrètes de Pukanic. A cause de cela, elle a critiqué l’investigation, parce qu’elle ne s’occupait pas de Franjic, et elle a présenté la donnée qu’au cours des années quatre-vingt-dix, il travaillait pour les services secrets, par tache il a émigré à l’Amérique de Sud, par tache il s’est mis à la disposition de Pukanic, il a assuré les sceaux fausses de l’Amérique latine, pour le faux passeport d’Ante Gotovina, en aidant à couvrir ses collaborateurs devant la Haye. Jasna Babic a dit encore que le Procureur d’Etat Bajic et le ministre de l’Intérieur Karamarko ne pensaient pas à investiguer la caisse noire de «Nacional» pour laquelle elle confirme qu’elle existait et cela dans les quantités qui étaient suffisantes pour le payement d’une dizaine de pourcent d’actions. Au lieu de cela, «la mafia de tabac» monténégrine, dont «Nacional» s’occupait déjà en 2001 et 2002, a devenu le prochain meilleur auteur du meurtre de Pukanic, parce qu’elle est la plus éloignée de la scène croate de mafia et de tycoons, et de toute logique criminalistique et d’investigation, est d’avis cette journaliste. De même, elle a cité qu’Ivo Pukanic publiait le moins de textes sur «la mafia de tabac». «J’ai écrit quelques premiers textes», fait savoir Babic, et ensuite Berislav Jelenic a repris cette série. Quand l’investigation a été ouverte en Italie, tous les trois journalistes étaient appelés comme les témoins. Jasna Babic a sauvegardé son appel à l’audience devant les organes italiens d’investigation et l’a présenté à Rajki Mlinaric, l’avocat de Slobodan Djurovic, en s’espérant qu’il prouvera, devant la Cour, toute absurdité de l’acte d’accusation qui, selon elle, cache la vérité sur le meurtre de Pukanic. Babic conclut l’analyse par la question «de quel esprit de mafia s’agit-il à liquider Pukanic, en laissant deux auteurs et deux témoins vivants?»
Jasna Babic a posé la question, après l’investigation, du contenu de deux coffres-forts de Pukanic. La police a ouvert les coffres-forts, mais n’a pas informé le public sur son contenu. Quelques ans après, cette journaliste découvre qu’il a été trouvé dans le coffre-fort un document de l’année 2005 qui s’occupait du réseau de collaborateurs de Gotovina et comment les forcer à coopérer. Le titre était «La proposition pour l’amélioration de la coopération à l’occasion du cas Gotovina» et contenait les noms de deux agents anglo-saxons nommés Lungley et Walton.
A l’occasion des accusations présentées contre lui, dans la série de «Nacional» sur « l’affaire de tabac», Stanko Subotic a lancé plusieurs plaintes contre Pukanic et l’hebdomadaire qui était son propriétaire. La Cour à Zagreb a puni l’hebdomadaire de 40.000 kuna à la base de la plainte de Subotic. Après le meurtre de Pukanic, l’hebdomadaire croate «Nacional» s’est éloigné en 2012 des accusations qu’il a présentées dans ces textes contre Subotic. Le team d’avocats de Subotic a communiqué au public que les deux cotés ont signé l’accord extrajudiciaire. Par cet accord, le «NLC Media Group SARL» s’est éloigné des actes et écritures de l’ancienne rédaction liés à l’homme d’affaire Stanko Subotic, qui ont été publiés dans tous ses publications imprimées et électroniques. De même, ils ont convenu que l’hebdomadaire supprime de son site tous les articles liés à Subotic et la soi-disant «affaire de tabac». En échange, Subotic a retiré toutes les plaintes contre «Nacional» et a abandonné la demande que l’hebdomadaire publie les décisions déjà adoptés en sa faveur, et au détriment de l’hebdomadaire.
Ratko Knezevic – le faux témoin
Ratko Knezevic, l’un des témoins dans le cas Pukanic, au procès à Zagreb, a donnée des déclarations par lesquelles il voulait lier Stanko Subotic, le sommet d’Etat monténégrin et les autres individus avec le meurtre de Pukanic à Zagreb. Les médias avaient aussi un grand rôle dans ce cas, parce qu’ils fabriquaient les sensations de chaque déclaration de Knezevic.
Bien que Ratko Knezevic ait, dans les cercles monténégrins d’opposition, la réputation «d’un homme d’affaire renommé et le lobbyiste international du Monténégro», au-dehors de cette communauté d’intérêt, il est surtout lié aux groupes criminels et leurs leaders. Au cours des années quatre-vingt-dix, Knezevic était le représentant commercial du Monténégro à Washington, et à cette époque il était proche du Premier ministre, Milo Djukanovic. L’hebdomadaire belgradois «Vreme», dans la publication du 6 aout 2009, a écrit que la douane britannique a accusé Knezevic pour la violation des sanctions d’ONU et l’EU, parce qu’il a utilisé ses entreprises à Londres et en Suisse afin de faire la contrebande des armes et des équipements militaires d’une valeur d’environ cinq millions de livres, qui incluaient les véhicules blindés, les étuis des changeurs, 30 radio-dispositif protégés par le cryptage, 15 télécopieurs protégés et trois bateaux rapides. Le service de douane britannique l’a arrêté en 1997, puisqu’il s’est disputé avec Djukanovic et revenu de Washington à Londres. Il est libéré sous caution et il a disparu immédiatement, et en 1999 le mandat d’arrestation contre lui était encore en vigueur. La raison d’insatisfaction des organes douaniers britanniques était l’intervention politique de l’ancien Premier ministre Tony Blair en faveur de Knezevic. «Times» a publié que Milo Djukanovic était chargé de cette intervention du Premier ministre britannique.
Ratko Knezevic apparait à Moscou en 1995 et en 1996, où il était melé dans l’importation illégale des cigarettes dans la Fédération Russe, mais aussi dans certaines affaires douteuses avec le surplus d’arme russe. Il est en contact avec Hrvoje Petrac, qui est soupçonné qu’il mène l’organisation criminelle en Croatie, et qui voulait étendre ses activités d’affaire et commencer le commerce d’arme. Selon le journaliste de «Versija» Evgueny Krutikov, le moyen de paiement pour l’arme était les bateaux pleins de cigarettes de contrefaçon de grandes compagnies multinationales de tabac. Après la publication de «Versija», Knezevic a disparu de l’hôtel où il était logé à Moscou, en laissant derrière lui les factures non payés d’un montant de 15.000 de dollars. Les recherches des journalistes russes montrent que Knezevic était en contact avec la JTI, Volf Minic, l’homme d’affaire chypriote Andreas Neofiduo, mais aussi avec un très grand nombre de compagnies fantômes du Chypres et du Proche Orient, comme «IBCS Ise Aude», «European Tobacoo» de Nasir Khan, «Imperial Tobacco», «Prime Trading Ventures», des frères Jankovski des Iles Vierges, «Albatroniks» d’Ekrem Luka et «Feroglas» de Lichtenstein. Le tabac arrivait en Russie soit à travers la Turquie et l’Iraq soit à travers le Baltique ou à travers l’Ukraine. Les camions pleins des marques falsifiées de cigarettes allaient de l’Allemagne aussi, à travers Baltique, jusqu’à la Géorgie, tout cela avec des faux documents.
L’un des amis avec lequel Knezevic se ventait souvent était aussi son parrain, Vlastimir Zecevic, connu comme Micko Talijan. Talijan est liquidé au cours des années quatre-vingt-dix au centre de la ville de Budva, sous les circonstances inconnu. Plus tard, il a été tué encore un ami de Knezevic, à savoir, Blagota Baja Sekulic, à Budva. Selon les sources disponibles, Sekulic est tué seulement un jour après la publication de l’interview dans l’hebdomadaire monténégrin «Monitor», où il a été cité que Knezevic a essayé, à travers lui, à faire le chantage de Stanko Subotic, de la manière qu’il demandait de l’argent de lui, afin de stopper les textes dans «Nacional» sur le trafic de tabac. Outre cela, Sekulic était un témoin important devant le Procureur de la République de Serbie, qui a lancé l’investigation contre Knezevic pour le chantage. Après les premiers textes dans «Republika» de Pukanic sur «l’affaire de tabac», Knezevic écrit la lettre au Premier ministre du Monténégro de cette époque, Milo Djukanovic, où il explique que prétendument Subotic envoie des messages de menace, en confirmant exclusivement qu’il n’avait rien avec des textes qui se sont apparus dans les textes de Pukanic. Tous les médias renommés belgradois ont transmis cette lettre comme une nouvelle sensationnelle. Les médias ont publié que Borivoje Borovic, l’avocat belgradois de l’origine monténégrine, connu par le fait qu’il défendait les criminels serbes et monténégrins, leur a transmis cette lettre. Knezevic a représenté Borovic comme son avocat, bien que celui ne l’ait jamais défendu, dans aucun cas. Huit ans après la création de cette lettre, elle était déposée, en octobre 2009, à l’USKOK à Zagreb, qui travaille sur l’éclaircissement de toutes les circonstances liées au meurtre d’Ivo Pukanic.
Comme «l’insider» principal dans l’affaire de tabac, Pukanic et Knezevic ont trouvé Srecko Kestner, l’un des acteurs des affaires de tabac dans les Balkans. Seulement quelques mois plus tard, en février 2002, Kestner a accordée une interview à «Vijesti» de Podgorica, où il a admis l’affaire entière à «Nacional», était «créé par le cercle politique» mené par Ratko Knezevic, qu’il n’a jamais dit ce qui était publié à «Nacional», qu’il n’a jamais vu Milo Djukanovic, que Knezevic l’a lié à Pukanic, que Stanko Subotic ne s’occupait jamais du trafic, que l’affaire entière représente la lutte de Ratko Knezevic pour le gouvernement au Monténégro. Commele quotidien «Vijesti» de Podgorica l’a transmis, Knezevic a présenté, en forçant Kestner à accorder une interview à «Nacional», les affaires, les mensonges, les désinformations, en le convainquant que derrière «cette chose entière» se trouvait la plus grande force du monde, l’Amérique, qu’il est en liaison permanent avec l’ambassadeur américain, Montgomery, que leur temps (de Kestner et de Knezevic) arrivera quand Djukanovic et Subotic se trouvent en prison.
«L’affaire de tabac» durait plus de 40 semaines. Les médias serbes et monténégrins s’efforçaient qui transmettra le premier les accusations lancées par «Nacional». Le tournement dans cette affaire est parvenu quant l’hebdomadaire belgradois «Nedeljni Telegraf» a publié les transcrits des discussions espionnées du patron de mafia, Hrvoje Petrac, qui étaient collectées dans l’action de la lutte contre le crime organisé par les organes d’Etat de Croatie, selon l’ordre du Procureur spécial, Radovan Ortinski. «L’affaire Petrac» a reflété comment la Croatie, à travers sa mafia, a créé les contacts et les liens avec le crime organisé serbe, afin d’atteindre de grands profits et créer le dommage politique au gouvernement légalement choisi en Serbie et au Monténégro. Les transcrits ont montré que Hrvoje Petrac s’occupait du trafic de stupéfiants, d’arme, de tabac. La publication des transcrits a montré les liens forts de Knezevic et du patron de mafia, Petrac (il purge la peine de prison en ce moment). Il est établi que Ratko Knezevic et son épouse habitent dans l’appartement qui est la propriété de Petrac et qu’ils sont régulièrement déclarés à cette adresse (rue Pantovcak, no.196, Zagreb). Les transcrits sont montré que Knezevic participait directement dans les négociation de Petrac sur le trafic de tabac. Dans le document du Procureur croate il est cité le suivant:
«A 20h, Petrac appelle Ratko. Ratko dit qu’il vient demain soir, mais qu’il n’a pas parlé à Puki, lié à Cacic (Radimir, le ministre dans le gouvernement). Petrac parle en deuxième ligne avec Puki et transmet la discussion à Ratko. Puki dit qu’hier, il avait lieu la session du gouvernement et que Cacic voulait quitter la session parce qu’il n’a rien obtenu de l’argent de budget. Petrac voulait voir Cacic parce que, peut-être ils fournissent de l’argent pour la construction des routes. Ratko dit qu’il est avec un ami de Niksic qui habit à Lugano et qu’ils parlent des produits avec lesquels ils travaillent. Petrac demande s’il y al’original rouge (le plus probablement Marlboro). Petrac dit qu’il a des acheteurs pour cela et demande si la livraison pourrait être à Antwerpen. La personne inconnue dit que cela est possible.»
Ratko Knezevic possède, de toute façon, une biographie intéressante. Sa carrière commence en tant que le représentant commercial d’un petit pays balkanique à Washington, afin qu’il soit, plus tard, la partie du trafic d’arme et de tabac. Il s’est présenté aussi comme le témoin, ensemble avec Ivo Pukanic, devant le Procureur d’anti-mafia en Italie, où il parlait de la soi-disant mafia en Serbie et Monténégro, et il témoignait aussi dans le procès pour le meurtre de Pukanic où il a présenté les accusations similaires qui devant les Italiens. Dans ses témoignages, Knezevic n’avait pas de preuves matérielles qui pourraient soutenir ses citations, mais seulement les preuves personnelles comme l’insider qui participait dans la contrebande de tabac. Ses contacts avec des différentes personnes du milieu criminel sur l’espace de l’ancienne Yougoslavie ont été enregistrés. A la base des sources policières, les médias le liaient souvent avec les organisations criminelles en Croatie, au Monténégro, au Kosovo, mais aussi en Russie et au Proche Orient. Selon les écritures des médias, il possède la citoyenneté du Monténégro, la Croatie et la Grande Bretagne, et il est supposé qu’il était le collaborateur des services différents de sécurité dans les Balkans, et peut-être dans le monde. Il s’est présenté aussi comme le lobbyiste de l’opposition monténégrine à Washington.
Ces données biographiques pointent une personne intéressante pour la sécurité qui dispose certainement par de nombreuses données et informations, mais, malheureusement, avec peu de crédibilité à cause des contacts et la nature des affaires dont il s’occupe. Knezevic est certainement un lobbyiste expérimenté et l’expert pour l’activité corporative d’information, mais il est très probable qu’il est mêlé dans les activités illégales, puisque les Britanniques ont déjà lancé le mandat de son arrestation. Il est curieux aussi son témoignage devant les investigateurs italiens de soi-disant «mafia de tabac» au Monténégro et la Serbie, quand il était enregistré le contact de Knezevic avec Hrvoje Petrac à Zagreb, qui est aussi lié au trafic de tabac. Ratko Knezevic est la personne qui joue plusieurs rôles, le lobbyiste, le trafiquant soupçonné d’arme, le collaborateur et le témoin des organes d’investigation et la personne ayant des contacts dans le milieu criminel, ce que ne peut pas le qualifier comme un témoin fiable dans le procès juridique. Le Procureur spécial serbe pour le crime organisé Miljko Radisavljevic devait l’admettre malheureusement, mais il a premièrement entendu le témoignage de Knezevic, et ensuite le Bureau de Procureur a décidé à ne pas l’appeler en qualité du témoin dans le procès pour le meurtre de Pukanic, devant la Cour spéciale à Belgrade. Cependant, cela ne représentait pas d’obstacle aux médias nationaux et régionaux à continuer à transmettre ses accusations sans fondement, sans aucun scrupule.
L’épilogue
La Cour de Zagreb a condamné les auteurs indirects du meurtre d’Ivo Pukanic et Niko Franjic. Les preuves matérielles, comme les traces de médicine légale, les enregistrements des caméras de sécurité, l’arme et l’expertise de leur communication mutuelle, confirent cela, et soutiennent la déclaration de l’unique témoin ayant coopéré dans ce cas. La Cour n’a pas réussi à établir le motif et à découvrir l’auteur de l’attentat. Il semble que cette partie du travail, plus compliqué, plus difficile à prouver, était laissé à Belgrade, où le Procureur essayait, sans succès, à prouver que l’organisateur et l’auteur du meurtre de journaliste croate controversé était Sreten Jocic. Il est resté peu claire pourquoi, devant les Cours de deux Etats, il était mené le procès contre Milovanovic, comme l’exécuteur indirect du meurtre, au lieu que les organes compétents de deux Etats s’accordent sur la vraie compétence pour le procès contre lui. Il n’est pas claire aussi comment Milenko Kuzmanovic est condamné à Belgrade, et en Croatie, il était libéré de prison à cause du manque de preuves?
Les médias voulaient présenter que les organes d’investigation savaient beaucoup plus d’informations qu’ils n’en avaient réussi à prouver. Slobodan Djurovic, non pas seulement incriminé de la part du témoin ayant coopéré par sa déclaration, mais il était lié étroitement avec les assassins à cause de la communication par téléphone avec eux. Certains médias à Belgrade et à Zagreb ont communiqué la discussion espionnée par téléphone entre Djurovic et Jocic, qui a pointé la possibilité que Jocic état mêlé dans le double meurtre. Cette discussion, sous la forme de preuve, n’était jamais présentée à la Cour. De cette raison, il existait la possibilité que quelqu’un de l’investigation donnait délibérément des fausses informations aux journalistes afin d’influencer la création de l’opinion publique. Bien qu’il soit incontestable que l’espionnage comme la technique de l’investigation et le moyen de preuve, extrêmement utile dans les actes criminels complexes qui sont liés au crime organisé, il faut cependant différencier deux types d’espionnage – l’une utilisée dans les fins d’information et l’autre qui est utilisé dansl’enquête criminelle et la présentation des preuves, et qui doit être effectuée strictement selon les dispositions de procédure pénale, afin d’être acceptée devant la Cour comme la preuve. Il est possible que l’investigation avait plusieurs indications et données opérationnelles que les preuves, justement à cause de l’espionnage illégale, ce qui ouvre un autre type de problème qui est évidant dans le comportement illégale des organes d’investigation et des services de sécurité.
Nous revenons à nouveau à la question du motif, qui n’était pas établie et qui est extrêmement importante pour la découverte de l’auteur de meurtre. L’acte d’accusation en Croatie confirmait, de la manière peu convaincante, que le motif du meurtre était la soi-disant «affaire de tabac» que «Nacional» avait lancée en 2001 et le témoignage de Pukanic devant le juge d’instruction italien. A cette occasion, Pukanic a accusé les Premiers ministres Zoran Djindjic et Milo Djukanovic et il a mentionné aussi Stanko Subotic comme l’une des chefs principaux du crime organisé. Cependant, «Nacional» a perdu quelques procès à cause de la publication de ces textes et il devait même payer l’amende. Le témoignage-même de Pukanic en Italie ne comprenait pas d’informations importantes et fiables. Un petit nombre de journalistes serbes et croates, qui s’occupaient en détail par la soi-disant «affaire de tabac» et qui s’occupent sérieusement du journalisme d’investigation, disent que cette théorie est sans fondement. A la base de l’approche de certains politiciens, Procureurs et publications des médias, il semble que l’intérêt de publique était délibérément et en continu dirigé dans la direction erronée. Ayant en vue qu’il est certain que la police et le Bureau de Procureur croates avaient plusieurs versions en vue des motifs de la réalisation de ce crime, il reste peu connu pourquoi il était insisté justement sur la soi-disant «affaire de tabac», bien qu’il n’y ait pas de preuves matériels afin de justifier une telle supposition? Une partie de team d’assassins provenait du territoire de Serbie, mais cela n’était pas de preuve suffisante pour une telle affirmation. Ayant en vue ces circonstance, une partie de public dans la région pose la question logique, à savoir, est-ce qu’il est possible que «l’affaire de tabac» était utilisé comme le motif du meurtre seulement dans l’objectif d’attirer l’intérêt d’un autre motif réel?
On parlait de Pukanic qu’il était le journaliste maitre-chanteur, qu’il était mêlé dans différentes affaires et qu’il avait surement de données compromises et beaucoup d’adversaires. Pukanic a survécu le premier attentat, il a reçu la sécurité de l’Etat, qui lui était plus tard retiré, parce qu’il existait l’estimation qu’il n’était plus menacé. Il n’est pas connu s’il était investigué qui a ordonné qu’il ne soit plus protégé et à cause de quoi. Peut-être cela était fait de l’ignorance, et peut-être non. Evidement, Pukanic se sentait menacé, parce qu’il planifiait le départ aux Etats-Unis. Après la première tentative échouée de l’attentat, il a déclaré qu’il était la victime des menaces et des chantages, ce qui pouvait aussi être intéressant pour l’investigation. Selon certaines publications, il s’est préparé à vendre la majorité de ses titres de «Nacional». Dans les messages SMS qu’il envoyait au Procureur d’Etat Bajic, et que la Cour avait publiés, il est visible que Pukanic confirmait qu’il avait des données de différents actes criminels. Ce qui est visible de ces messages, le Procureur a fixé une réunion à Pukanic immédiatement. Le public ne savait pas que cette réunion avait lieu, mais il a appris quelles informations Pukanic avait dans «le cas Hodak». Le journaliste croate, Domagoj Margetic, comme nous avons déjà présenté dans ce texte, confirme que ces deux meurtres étaient liés et il accuse les organisations criminelles croates et albanaises pour ses exécutions, mais il n’offre pas de preuves concrètes pour ces affirmations, sauf qu’il se référait aux «sources fiables» inconnues.
L’ancienne journaliste de «Nacional», Jasna Babic cite comme les motifs possibles les immobiliers et les fonds cachés. Elle a déclaré que «Nacional» possédait de tels fonds et qu’ils étaient grands. De même, il a posé la question pourquoi «la mafia de tabac» tuerait maintenant Pukanic, et laissait vivants tous les autres journalistes de la rédaction qui s’occupaient aussi par le sujet de la contrebande de tabac? Babic pointe aussi l’autre victime de l’attentat, Niko Dranic, pour lequel elle confirme qu’il travaillait pour le service de sécurité croate au cours des années quatre-vingt-dix et qui s’est mis en disposition, selon la tache, et aidait à cacher Ante Gotovina. Bien que ces confirmations d’elle n’soient pas soutenues par de preuves matérielles, il existe le fait que, de la part des services croates, elles n’étaient jamais démenties.
Les services de sécurité font encore un segment intéressant du cas entier. Beaucoup d’accusés pour le meurtre se ventaient par le fait qu’ils étaient les collaborateurs des services secrets. Milovanovic était même le membre des «Bérets rouges». L’accusé Amir Mafalani a déclaré à l’inspecteur de la police de Zagreb qu’un meurtre est préparé, ce que celui-là n’avait pas transmit à ses supérieurs. Slobodan Djurovic est l’ancien officier militaire de renseignement, et son avocat était à l’époque le chef du Bureau pour la lutte contre la corruption et le crime organisé à Zagreb. Ratko Knezevic a témoigné selon l’appel de l’USKOK et à cause de la nature de son travail, il n’était pas possible qu’il coopère avec de différents services de sécurité. Il est confirmé pour Sreten Jocic qu’il était sous la protection de Jovica Stanisic au cours des années quatre-vingt-dix, mais il confirmait lui-même au cour du procès qu’il coopérait avec plusieurs services d’information.
Ainsi, nous parvenons à la vérité la plus grave, le meurtre de Pukanic montrait en fait le lien et l’entrelacement des organisations criminelles sur le territoire de l’Ex-Yougoslavie, de même que l’implication des anciens membres de structures de sécurité, et peut-être des parties actives de structures de services secrets de cette région. Par la désintégration de la Yougoslavie et par l’embargo imposé à la République fédérale de Yougoslavie, le commerce entre les belligérants continuaient, mais au marché noir et sous le contrôle de l’Armée et des services de sécurité. Cela contribuait à la création d’une organisation pan-balkanique de mafia qui est composée des organisations criminelles des territoires de chaque ancienne république yougoslave. Pukanic et Franic sont tués à Zagreb, les assassins sont de la Bosnie, la Croatie et la Serbie, et l’auteur pourrait etre de toute ancienne république yougoslave. Bien que les médias aient placé constamment la thèse que le meurtre était ordonné du Monténégro, il n’est pas exclu que l’ordre est venu de la Croatie-même, et les acteurs était engagé des pays voisins seulement afin de couvrir la trace.
La couverture médiatique sur ce crime a montré aussi un état de catastrophe qui règne dans les médias. La plupart de médias croates a accepté, sans critique, la version officielle de «la mafia de tabac» serbo-monténégrin, a rapporté régulièrement du procès et parfois a critiqué le système de sécurité de son pays. Il y avait aussi de tentatives médiatiques à lier le meurtre aux trafiquants de stupéfiants de l’épouse de Pukanic, mais ces citations étaient rejetées de la plupart de public et de cercles d’experts. Certains journalistes, en se référant aux «sources bien informées» anonymes des services de sécurité, liaient l’attenta avec les organisations criminelles croates et albanaises. Cependant, les preuves matérielles solides n’étaient pas offertes comme le soutien de ces thèses, et ces rapports n’avaient pas changé le cours officiel de l’investigation et du procès.
En Serbie, la situation était pareille qu’en Croatie. Les arrestations étaient effectuées en présence des caméras et des appareils photo. Quelques rédactions se référaient aux sources anonymes de la Police et du Bureau de Procureur. Même avant que l’investigation officielle a transformé ses conclusions en acte d’accusation, les médias ont nommé Sreten Jocic, comme l’organisateur possible. Bien que l’information sur le fait que Jocic était soupçonné, se soit montrée comme correcte, pour beaucoup de nouvelles de l’investigation placées, s’est montré qu’elles étaient fausses. Cela se reflétait surtout dans les tentatives d’introduire dans cette histoire, à travers les médias, Milo Djukanovic et Stanko Subotic, ce qui était évidement une partie de décision politique du sommet ancien d’Etat de Serbie. Le fait que la campagne des médias avait le contexte politique était montré par le témoignage de Jocic où il a cité qu’il était demandé de lui, du sommet de police serbe, d’accuser Djukanovic et Subotic, comme les auteurs de l’attentat. La thèse sur les auteurs et la possibilité que Jocic obtienne le statut du témoin ayant coopéré, étaient exploitées largement par les médias en Serbie. Un tel comportement irresponsable et non professionnel des médias était la conséquence directe de la manière de laquelle ils fonctionnaient comme une partie de lien entre le pouvoir exécutif, les services de sécurité, le Bureau de Procureur, la justice et les médias eux-mêmes.
Selon les instructions directes et sous le contrôle de certains centres politiques et financiers, les médias appliquaient le mécanisme bien connu du discrédit de certaines personnages qui, selon la règle, commencait en publiant des fausses accusations à travers certains médias, qui se référaient toujours aux sources anonymes. Après cela, les sources anonymes de l’investigation et des services de sécurité se déclaraient dans les médias, afin de confirmer que toutes les citations étaient correctes. Ensuite, les centres politiques de puissance entraient sur la scène, surtout concentrés dans les institutions du pouvoir exécutif qui pressaient le Bureau de Procureur et la police à ouvrit le processus de l’investigation contre les personnes discréditées.
Après l’effondrement du procès qui s’est achevé par l’acquittement de Sreten Jocic, et par une constatation de la Cour que son introduction dans ce cas était sans preuves et politiquement motivé, «le cas Pukanic» restera marqué comme encore un exemple éclatant de l’abus de justice et de médias de la part du pouvoir exécutif mené par l’ancien président Boris Tadic et son Parti démocrate. Le lien, montré de la manière ouverte des médias, de la police, du Bureau de Procureur, des Cours et de la pègre, a démontré en pratique le règne systématique des liens de corruption et des coutumes où les politiciens au pouvoir ont la possibilité, à cause de ses propres objectifs politiques, effectuent les actions illégales, causaient les dommages aux citoyens de leurs Etats. Les couts de l’investigation, l’engagement de la police, du Procureur, des témoignes, la prise de la déclaration inutile à la Cour de Ratko Knezevic à Zagreb, coutait le citoyens de la Serbie beaucoup d’argent dépensé en vain qui est mesuré en millions d’euros. La question surtout importante dans ce cas est la question de la responsabilité dès les auteurs politiques à introduire dans l’investigation les éléments qui étaient inutiles à la base des preuves disponibles, à travers la police et le Bureau de Procureur qui ont essayé à remplacé le manque dans les résultats de leur travail par le placement des informations dirigées à travers les médias, jusqu’aux rédacteurs responsables des médias eux-mêmes, qui ont pris la participation dans un travail déshonorant. Le fait qu’à cause des manques, des abus et du placement de mensonges, aucun fonctionnaire de l’ancien gouvernement, le Bureau de Procureur et la police, mais aussi aucun rédacteur des médias abus n’était pas demi de sa fonction, parle du manque absolu de système à établir la responsabilité des porteurs de décisions politiques les plus importantes, pour le destin de la société entière. Au lieu de poser la question de responsabilité, les Unes des médias étaient remplis par des nouvelles affaires, tandis que la nouvelle sur l’effondrement du procès, qui n’était pas au centre d’intérêt des médias depuis quelques années, était placée timidement et sans le traitement qu’elle avait mérité. Il était montré encore une fois que, dans cette région, dans les cadres régionaux, la culture de l’oubli domine encore sur la culture de responsabilité.
Les problèmes dans le journalisme et les médias sont la réflexion de l’état complet dans la société. Le déficit chronique du journalisme de recherche, des rédactions sérieuses et des médias indépendants de la manière financière, est souvent essayé à être remplacé de la part des journalistes par la connexion avec des différents centres de puissance qui ont parvenus surtout du milieu d’information et criminel. De cette raison, il n’est pas étonnant que, dans les rapports sur les actes pénaux graves et les investigations, il n’est pas pris en compte de normes et demandes de la profession journalistique, ni de la véracité d’informations placées, mais exclusivement des intérêts de financiers des médias et de centres de puissance politique, qui se montrent toujours comme les auteurs de ces fausses nouvelles.
Dans le cas d’Ivo Pukanic, qui était le produit, mais aussi le créateur de l’état cité dans les médias, le lien observé de la politique, des structures d’informations et criminelles et des médias a joué sa tache la plus obscure. Pukanic fréquentait les compagnies des gens de monde de la politique, des affaires, du crime et des services d’information. Ses journaux s’occupaient de beaucoup de sujets sensibles, et il était souvent accusé du chantage médiatique et l’écriture des textes bien payés et ordonnés qui étaient souvent faux. Ainsi, il a été critiqué à beaucoup de gens au cours de sa carrière. En ce moment, dans les pays de la région, il n’existe pas de volonté politique à découvrit le motif de son meurtre, mais sans la pression de l’opinion publique, il est possible qu’il n’y en aura pas. De l’autre coté, il n’y aura pas de pression de l’opinion publique, jusqu’à ce que les médias ne soient pas libérés de l’influence dominante de politique et de centres cachés de puissance qui utilisent la crise globale de la société dans la région et les problèmes financiers aux quels les médias font face, pour la création d’un cercle magique de manipulations et de mensonges dont l’objectif unique était de cacher le règne libre des intérêts particulaires ou de groupes sur l’intérêt général de la société dans son ensemble.